PDV Léa:

*Fin de journée.*

La sonnerie retentit. C'est la fin des cours pour la journée! Enfin, pour les autres, parce que moi je dois encore retourner chez Sangster ce soir.

D'ailleurs en parlant de ce dernier, c'est bizarre. Il ne m'a plus vraiment parlé, ou vaguement, de toute la journée. Alors que pendant ses deux derniers jours, il n'arrêtait pas de me faire chier, par exemple de froisser mes copies, de me voler mon stylo, et pleins d'autres gamineries du genre.

Je sors de la salle et m'arrête à quelques mètres de la porte.

Quand Sangster apparait, je m'approche de lui.

«Je te donne toujours tes cours ce soir?» Le questionne-je.

«Bien sur, ne crois pas y échapper.» répond t-il, avec un sourire.

Je soupire doucement.

«Je prends le bus?» demande je.

«Hm non, je te ramène, attends moi près de ma voiture j'ai quelque chose à régler avant.» dit-il, plus sérieusement.

Qu'est ce qu'il va faire encore?
Bon peut importe, je fais ce qu'il dit, et sors dehors alors qu'il me suit du regard, ce qui est assez gênant.

PDV Thomas:

C'est bon, elle est partie. Manque plus qu'a trouver cette Brittany d'mon cul la.

Je fouille le couloir du regard, c'est la que je vois une blonde accompagné d'une autre fille près de son casier.

C'est elle je pense.

Un mauvais sourire apparait alors sur mon visage sans même que je ne l'ai commandé.

Je m'approche d'elle d'un pas décidé.

Quand la blonde me voit, un sourire charmeur apparait sur son visage.

Eurk.

Si elle croit m'être utile pour quoi que se soit celle la, elle se trompe. J'aurais plus vite fait d'aller m'acheter une Barbie à jouet club.

«Tu peux disposer.» dit fermement la blonde à son "amie", qui part aussitôt la tète baissée.

Puis elle tourne son regard vers moi, avec des... Étoiles dans les yeux? Voir des flammes. Ok c'est flippant.

«Salut...» me dit elle, avec une voix qui se veut surement sensuelle, en tortillant une de ses mèches de cheveux autour de son index.

Je fronce les sourcils.

«C'est toi Brittany?» demande je sèchement.

«Oui, pourquoi?» me questionne t-elle.

«Tu connais Jake?» dis je.

Son regard la trahit. Elle vient de comprendre la ou je veux en venir.
À Léa.

«Oui.» répond t-elle simplement.

«Ok, n'envoie plus jamais personne faire quoi que se soit à Léa, compris?»

«Mais...» commence t-elle, l'air indigné.

Je lui coupe la parole en montant le ton.

«Compris?!»

Elle se met soudainement à ricaner.

«Soit. Mais sache que trainer avec les gens comme elle, ça fait mal à une réputation. Moi, je suis une populaire, la plus belle fille du lycée soit dit en passant, avec moi, ta réputation ne sera que meilleure...» dit elle, en passant doucement sa main sur ma chemise.

Je lui attrape violemment le poignet, et le serre un peu fort, avant de me mettre à ricaner à mon tour.

Ses yeux ronds comme des billes montrent son incompréhension.

«Attends... Tu parlais sérieusement?» demande je.

Elle ne répond pas, ce qui me fait encore plus rire.

«Ah t'étais sérieuse! Tu es encore plus bête que je le pensais.» crache je.

«Je t'explique, je suis Thomas Brodie Sangster, alors si tu crois que quelques abrutis de lycéens peuvent quelque chose à ma réputation, tu te fous le doigt au cul ma petite... D'ailleurs vu comment on parle de toi dans ce lycée, ça doit arriver souvent non, de te retrouver avec un doigt au cul?» ricane je.

Son visage se décompose à vue d'oeil. Elle rougit fortement, de honte ou peut être de colère, et se dégage de l'emprise que j'ai sur son poignet, avant de partir en courant.

J'ai juré l'avoir vu pleurer quand elle à prit le virage pour aller s'enfermer au toilettes.

Je me met à rire seul dans le couloir comme un con pendant quelques secondes.

Puis je prends mes lunettes de soleil, et les met avant de sortir dehors.

PDV Léa:

Mais il est sérieux la! Ça fait plus de 5min que j'attends la devant.

Quand je le vois finalement arriver d'un pas fière, avec ses lunettes de soleil, un gloussement m'échappe.

Il déverrouille la voiture, et je m'engouffre directement dedans.

Quand il rentre à l'intérieur, il met les clés sur le contact, et démarre.

«T'étais ou?» demande je alors qu'il commence déjà à rouler.

Il se met à sourire, puis tourne son regard vers moi.

«Régler un petit problème bébé!»

«Mais je t'es déjà dis de ne pas m'appeler comme ça!» m'écrie je.

Il se met à rire et continue à rouler jusqu'à chez nous. Ce mec est désespérant. Normal, c'est Thomas Sangster.