Chapitre 10:
PDV Léa:
En traversant les couloirs, je sens pleins de regards sur moi, et les gens parlent, chuchotent...
On m'a remarqué, c'est bon, s'en est finit de moi.
De sa faute à lui. Je le hais.
Je me dirige la tête baissée jusqu'à mon casier, je l'ouvre et m'empare de quelques affaires.
Et au moment ou je le referme, deux têtes apparaissent derrière.
Ho non, les emmerdes commencent...
C'est Brittany, la pute du lycée. Oui vous savez, y'en à toujours une dans les lycées. Enfin celle la, c'est la queen. Queen Bitch.
La typique blonde aux yeux bleus avec son 32 en taille, qui c'est déjà faite tous les mecs populaires du bahut.
Cliché, mais c'est souvent comme ça.
Et derrière elle, c'est surement une de ses toutous, une pauvre fille qui n'a rien d'autre à faire que faire la lèche cul pour devenir populaire.
Elles me regardent toutes les deux avec des regards noirs, de travers.
Mais Brittany elle, à un petit sourire mesquin en coin, et ça sent rien de bon.
«Léa, c'est ça?» me dit-elle, avec une voix de garce.
Merde, si elle s'est renseignée sur mon prénom, ça sent mauvais.
J'hoche la tête, et déglutis assez péniblement.
«Tu connais l'acteur Thomas Brodie Sangster? Tu sais, celui qui vient d'arriver ici?» me demande t-elle.
Mais ou veut-elle en venir?
«Oui je vois qui sais.» dis je d'une petite voix.
«Très bien, ne l'approche plus.» crache t-elle, avec un regard noir, et un mauvais sourire.
«Je... Je ne l'ai jamais.. Appro..» bégaye je.
Elle me coupe la parole.
«Arrête de mentir, tout le monde à très bien vu que tu lui tournais autour, et je ne te conseille pas de continuer, il est beaucoup trop bien et populaire pour toi en fait.» crache t-elle, en me regardant avec haine, dégoût, et pitié en même temps.
Mais comment ose t-elle? La colère monte en moi, mais ma timidité me crie de ne pas réagir face à elle, de fuir, loin, très loin.
Et pourquoi dit-elle que je lui tourne autour? Elle ne se doute pas à quel point c'est l'inverse de la réelle situation.
Son regard méprisant à mon égard me donne une forte envie de lui crever les yeux à mains nues.
Je suis sure que j'en suis capable, sans mon côté ultra timide bien sur.
Oui, je vois déjà ses globes oculaires exploser comme des bulles de savon sous mes ongles. Je la vois hurler de douleur, et je me vois aimer la faire souffrir. (Moi psychopathe? Mais non!)
Je referme violemment mon casier, et pars en vitesse vers ma salle de cours sans lui adresser une parole, ni un regard. Elle n'en vaut pas la peine. Elle ne vaut pas la peine que je m'énerve réellement. Dieu seul sait ce qui se passe quand je m'énerve.
Je rentre à l'intérieur, et m'assois à ma place habituelle, Thomas n'est pas encore la. Tant mieux.
En peu de temps, la salle se remplit, puis l'heure du début de cours sonne.
Le professeur entre, et commence son cours comme à son habitude.
Thomas n'est toujours pas là.
Le prof nous demande de lui remettre nos devoirs maison à faire. Je rends le mien, comme la plupart des élèves de la classe.
10minutes plus tard, quelqu'un tapa à la porte, c'était Thomas.
«Et bien Monsieur Sangster, vous en avez mis du temps! Ce n'est pas parce que vous êtes réputé pour votre profession que vous pouvez vous permettre des retards tel que celui la!» s'exclama le professeur.
«Scusez' moi... Msieur'... C'est que j'étais.. Et y'avais toutes ses groupies... Folles... Oh my God... Elles voulaient des... Selfies.» essayait d'articuler Thomas, visiblement à bout de souffle.
Il à du courir jusqu'ici.
J'étouffe un rire entres mes mains, et je laisse échapper un petit gloussement.
Le voir dans un état tel que celui la, c'est hilarant. Il me regarde et me lance un regard de travers.
«Ça va pour cette fois Mr Sangster, veuillez me remettre votre devoir maison avant d'aller vous installez.» demande le prof'.
Thomas se décompose à vue d'oeil.
Mais il reprend très vite son souffle et un air confiant.
«Désolé Monsieur, mais puisque je suis arrivé en cours d'année, j'ai quelques lacunes, et j'avais demandé à une élève de la classe de m'aider, elle a refusé.»
Qu'est ce qu'il raconte encore celui la?
«Oui je comprends tout à fait, mais qui oserait refuser d'aider un camarade en détresse?» s'écrie le prof, visiblement en colère que quelqu'un refuserait d'aider Monsieur Sangster.
Il me regarde, et me lance un mauvais sourire, sans que le professeur ne le voit. Je secoue la tête en plissant les yeux, mais qu'est ce que...
«C'est Léa, Monsieur, c'est ma voisine d'ailleurs.» dit-il, en me montrant du doigt.
Tout les regards se tournent vers moi.
Je.
Vais.
Le.
Tuer.
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Brittany en média! Je mettrais la suite bientôt, et un grand merci à toutes celles qui suivent ma fiction! Bisous!
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