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Chapter 45 | Deal |

[ musique : Let her go - Passenger ]

" hoping one day you'll make a dream last"

PDV Dylan

Je sentais le sang couler sur mon visage, mon arcade brulait tant la douleur était intense. Mais je ne disais rien. Je laissais Alec et Matt me défigurer, je ne protestais pas, je ne protestais plus.

Ils allaient me frapper jusqu'à ce que je frôle la mort, jusqu'à ce que je ne tienne qu'à un fil à la vie.

Je revoyais Lydia, encore allongée à mes côtés la nuit dernière, je la revoyais, elle semblait si paisible, si calme. Si j'étais là, c'était pour elle, pour arrêter cet enfer qu'était devenue sa vie depuis que j'y avais mis les pieds. Je savais pertinemment que chaque coup que j'encaissais ne ramènerait pas toutes les personnes qu'elle avait perdu à cause de moi.
Mon estomac était retourné à l'idée que Lydia pense que je l'ai abandonnée, encore une fois. Mais d'un côté, je préférais qu'elle voit les choses comme cela, car lorsqu'elle apprendrait ma mort, elle me haïrait tellement que sa peine serait minime face à sa haine.

J'avais été naïf de croire que tout était terminé, puisque cela venait seulement de commencer. Je ne savais pas quand ce massacre toucherait à sa fin, mais j'espérais que mon acte y mettrait un terme. Définitivement.

Les deux brutes qui me servaient de ravisseurs s'arrêtèrent, s'éclipsant dans la pièce voisine pour discuter de mon sort, probablement. Je recrachais le sang dans ma bouche, grimaçant au gout métallique de cette substance. Je devais être méconnaissable, ce qui était normal après avoir été rué de coups pendant une demie heure.
J'étais bien trop faible pour entendre leur conversation qui me parvenait en bribes. Je n'avais pas la force de me redresser, mon corps trop lourd pour quitter le sol poussiéreux de la cuisine.

Les secondes passaient comme des heures, et chaque minute me rapprochait de la fin. Bien que j'aurais voulu mourir sur ce carrelage, mon esprit se laissait aller à penser à la seule chose qui me retenait en vie : Lydia. Je voulais partir, je voulais mettre fin à tout ça, mais penser à elle me retenait, comme si ce n'était pas mon  heure, comme si il me restait encore des choses à accomplir. Je ne comprenais pas ce vent de pensées contradictoires qui s'élevait en moi.

Je n'eus pas le temps de chercher la source du problème que je fus soulevé et trainé jusqu'au sous sol. Mes jambes étaient incapables de bouger, frottant contre le sol qui m'écorchait. J'étais dans un piteux état, et le pire, c'est que je ne ressentais plus aucune souffrance.

Mon dos heurta un siège de voiture, tandis qu'une porte se referma sur ma jambe. Je n'avais même pas la force de réagir, pousser un cri suite à cette soudaine douleur. Alors je retirais ma jambe, lentement, du mieux que je pouvais. Ça sentait la fin pour moi.
Les vitres teintées tamisaient la lumière du jour qui pénétra dans l'habitacle lorsque nous quittames le sous sol. Deux hommes me conduisaient, en silence, jusqu'à une destination inconnue. Je savais à présent qu'il était impossible pour moi de faire demi-tour, ce choix était fait et je n'allais pas revenir en arrière.

~~~
Mon dos heurta une surface dure, que je supposais comme du béton. J'ouvrais difficilement les yeux, faisant abstraction de la légère douleur qui me prenait au visage due aux nombreuses blessures s'y trouvant. Je scannai la pièce, essayant d'analyser la situation.
Une grande porte se referma sur les deux hommes qui venaient surement de me jeter dans cette cellule aux murs gris, avec une seule petite ouverture laissant passer la lumière du jour. A même le sol, je constatai des couvertures déchirées et des bouts de tissus. Quelqu'un avait vécu ici avant moi ?

Je tentais de ne pas rendre le peu de choses que j'avais dans mon estomac, l'odeur d'humidité trop prononcée me donnant la nausée. Je me tirais légèrement, afin de m'adosser contre un mur. Mes membres endoloris me faisaient grimacer, tandis que j'essayais de faire le constat de mes blessures. En soulevant mon t-shirt, je voyais déjà un énorme bleu se former sur mon abdomen, ainsi que plusieurs égratignures ensanglantées. Je n'osais même pas penser à l'état de mon visage.

Le temps passait, et je me laissais doucement partir, dans un profond sommeil ou dans un repos éternel, lorsque je fus réveillé par quelqu'un qui pénétra dans la pièce. Un homme suivi d'un autre arrivèrent et m'attrapèrent comme un vulgaire sac, me faisant encore trainer au sol comme si je n'étais rien.

Je fus rapidement projeté contre un canapé qui n'était pas des plus confortables, et face à moi, Alex et Matt. Les deux discutaient lorsqu'ils s'interrompirent à cause de ma soudaine arrivée dans la salle.
Je relevais les yeux vers eux, tentant de renfermer ma haine au plus profond de moi bien que c'était mission impossible. Mais je devais le faire, pour qu'ils acceptent ce que j'avais à leur proposer.
Alex se tourna vers moi, son fidèle sourire arrogant aux lèvres, avant de s'accroupir afin que nos regards se croisent.

- Maintenant que t'es là, tu vas travailler pour nous, expliqua t-il sans quitter son foutu sourire qui me donnait envie de le baffer, et tu vas faire tout ce qu'on te demande.
Je continuais de le regarder, surement avec tout le mépris que j'avais envers lui. Ce mépris devait alimenter sa haine puisque son sourire s'agrandit.

- Me dis pas que tu regrettes déjà de nous avoir rejoints Dylan ? On va tellement s'amuser ensemble.

- Où est Allison ? crachai-je, est-ce qu'elle est vivante ?

- Elle est vivante, déclara t-il, mais je ne sais pas encore pour combien de temps, tout dépendra de toi. On verra si tu supporteras la haine de Lydia en sachant que tu as tué sa meilleure amie, et celle de Scott pour lui avoir fait perdre l'amour de sa vie.
La vie d'Allison était entre mes mains. Si je voulais la sauver, je devais bien me tenir.

- Mais Dylan, me menaça t-il, fait ne serais-ce qu'une connerie, essaie de t'en prendre à un de nous, et je les tues, elle, tes amis, et éventuellement ta petite Lydia, c'est compris ?
Je continuais de le regarder, hochant faiblement la tête, mais ce dernier n'était pas encore tout à fait satisfait par mon geste.

- On t'a donné une langue, cracha t-il en m'assénant un coup de poing, parle putain.

- Oui j'ai compris ! répondis-je en tentant de ne pas grimacer de douleur pour ne pas lui donner de satisfaction, mais j'ai juste une condition.
Alex se tourna vers Matt, qui hocha la tête.

- Qui est ?

Je ne pouvais pas me permettre d'être ici sans la certitude que Lydia allait vivre. J'avais cette foutue boule au ventre de peur qu'il lui arrive quelque chose en mon absence, sans que je sois là pour la protéger. Certes, je savais qu'en prenant cette décision je serais loin d'elle, mais j'espérais pouvoir la protéger, même à des centaines de mètres. C'était mon devoir et je me l'étais promis, même si je devais partir, temporairement ou définitivement.

- Promets moi que vous ne ferez jamais de mal à Lydia. Si vous devez vous en prendre à quelqu'un, tuez moi, mais laissez là en dehors de ça.
Il se mit à rire, secouant la tête.

- Que c'est mignon, se moqua t-il, mais pourquoi ferai-je ça ?

- Je suis venu à vous, je suis inoffensif, à votre merci, c'est pas ce que vous vouliez ? Vous m'avez sous la main si vous voulez me tuer, ou vous défouler sur quelqu'un, alors je pense que j'en ai déjà fait pas mal non ? Et je sais que vous allez me donner le sale boulot, alors tu peux bien m'accorder une faveur non ?
Il continua de me regarder avant de se tourner de nouveau vers Matt, appuyé contre le mur face à nous. Ce dernier prit enfin la parole depuis que j'étais arrivé.

- On ne touchera pas à Lydia, tu as notre parole.
Un poids se retira de mes épaules, bien que je savais que l'enfer venait de débuter pour moi, j'étais déjà heureux de savoir qu'elle serait en sécurité, et en vie si je venais à revenir un jour. C'était tout ce que je voulais, la suite ne m'importait plus maintenant. J'allais faire ce qu'on me demandait.

- Mais n'oublie pas O'brien, chuchota Alex d'un ton menaçant, une connerie, un faux pas, et tu regretteras ton erreur toute ta vie.

" only know you love her when you let her go"

Chapitre 45 ! ✔️
Wouah un chapitre que j'aime plutôt bien, ça faisait longtemps! J'espère qu'il vous a plu, et je tente d'écrire un ou deux chapitres avant la fin de mes vacances! merci encore d'être la ♥

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