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Partie 94

En fin de compte, cet enfant nous rend encore plus soudés. Il reste plus qu'à attendre son arrivée maintenant.

Six mois après, je me battais constamment pour survivre à cette grossesse. Le bébé me faisait tellement souffrir que j'en avais même déduit qu'il ne m'aimait pas.

Moi : Ce bébé veut me tuer August...

August : Il a fait quoi cette fois-ci ?

Moi : Il me donne des coups de pied au ventre...

August : Encore ?

Moi : Oui...

Il se lève du canapé, me rejoint dans la cuisine et se baisse au niveau de mon ventre. Et il met son pouce sur le pied du bébé et le chatouille.

Moi : Ça va pas marcher.

August : Attends de voir ça.

Pendant une trentaine de secondes, il lui a fait des chatouilles. Et j'ai été agréablement surprise de voir que le bébé a arrêté de m'infliger ce supplice.

August : Voilà.

Moi : Pourquoi t'es si fort ?

August : Ah t'inquiète.

Dès qu'il s'est relevé, le bébé a recommencé à me donner des coups. Je comprends pas pourquoi il s'acharne tant sur sa propre mère.

Moi : Il continue...

August : Eh mais c'est quel spécimen que t'as dans le ventre là ?

Moi : L'enfant d'un gangster.

August : À ce stade c'est même plus un enfant c'est un kangourou.

Moi : C'est le cas de le dire.

La fatigue prenait le dessus sur moi donc je suis allée faire une bonne sieste, comme j'ai pris l'habitude d'en faire ces derniers temps.

Cette grossesse m'angoisse beaucoup, c'est indescriptible. Je suis tellement craintive pour l'accouchement que les médecins m'ont prescrit des calmants, qui n'ont pourtant pas réussi à me calmer.

D'ailleurs rien ne me calme, encore moins Trevor. Il était traumatisé donc j'ai choisi d'emménager chez August, par mesure de précaution. J'espère qu'il arrivera à digérer que je vais devenir mère.

En me réveillant, j'avais drôlement faim. J'ai réfléchi pendant un bon moment à ce que je voulais manger.

Moi : AUGUST VIENS !

J'ai attendu une interminable minute avant qu'il arrive dans la chambre. Juste en voyant son visage, j'ai compris qu'il en avait marre de moi.

Moi : Je veux des churros.

August : Y'en a pas à la maison.

Moi : Alors va m'en acheter.

Il m'a regardée avec insistance puis s'est retourné pour sortir de la chambre. Le pauvre, je le fatigue trop ces temps-ci.

August : Pas de problème...

Moi : Merci t'es adorable.

August : Ouais...

Il supporte pas mes caprices mais il se force à montrer le contraire. C'est une des rares fois qu'il est aussi serviable dans ma vie, donc je vais pas me gêner pour en profiter.

Lorsqu'il a claqué la porte d'entrée, mon téléphone a sonné. C'était Chris.

Moi : Eh Maurice !

C'est sorti tout seul, alors que ça fait une éternité que je l'ai pas appelé comme ça. Cette grossesse me rend malade.

Chris : Attends tu m'as appelé Maurice là ?

Moi : T'as mal entendu, je t'ai appelé Chris.

Chris : Ah, c'est mieux.

De toute manière, j'ai entièrement le droit de l'appeler Maurice. C'est lui qui n'a pas à être complexé par son deuxième prénom.

Moi : Sinon tu veux me dire quoi ?

Chris : Il me manque quelques personnes à engager pour Black Pyramid. J'ai déjà pris certains de mes potes donc j'me demandais si ça t'intéressait.

En temps normal j'aurai accepté sans hésiter, après m'être renseignée sur le poste en question. Sauf que maintenant, ça va pas être possible.

Car August et moi quitterons bientôt les États-Unis.

On veut prendre un nouveau départ en oubliant ce mauvais passé. Alors on a pris la décision de quitter les États-Unis car c'est pas un endroit pour élever notre enfant.

Moi : C'est intéressant...Le problème c'est que je vais déménager, donc ça va pas être possible.

Chris : Tu vivras plus chez Trevor ?

Moi : Ça fait déjà un bon moment que je ne vis plus chez lui.

Chris : Ah ouais j'ai loupé beaucoup de trucs là.

Et encore, je devrais m'estimer heureuse qu'il ne soit pas au courant que j'attends un enfant. Parce que le connaissant, ça allait être une catastrophe.

Moi : Ouais...Merci quand même pour ta proposition.

Chris : T'inquiète. Allez j'te laisse.

Moi : Attends !

Chris : Qu'est-ce qui y'a ?

J'ai pas compris pourquoi je l'ai empêché de raccrocher. C'est comme si j'avais plus le contrôle de mes mots. Et que je devais libérer ma conscience...

Moi : C'est moi qui ai tué Kid Red.

Chris : Qu'est-ce tu racontes ?

Moi : J'ai tué Kid Red parce qu'il voulait tuer celui que j'aime. J'suis vraiment désolée Chris...

Un long silence s'est fait entendre. Je commençais à regretter de lui avoir dit ça, mais je pouvais pas revenir en arrière. Puis il a fini par répondre, avec une voix inquiète.

Chris : Retourne voir Kris, parce que tu vas pas bien là.

J'ai cru qu'il serait furieux, alors qu'en réalité il me croit pas. Je sais pas si c'est une bonne chose, mais je supporte plus de vivre avec cet accablant secret.

Moi : Je te jure que c'est vrai Chris !

Chris : Arrête de jurer pour rien. La police a fait une enquête et on a découvert qu'il s'est fait tuer par les Crips.

Moi : Mais ils se sont trompés !

Chris : C'est toi qui t'es trompée. T'as fait un cauchemar mais c'est pas la réalité.

Moi : Non je-

Chris : Repose toi Mel', t'en as vraiment besoin.

J'ai pas eu le temps de répondre car il m'a raccroché au nez. Et quand j'ai essayé de le rappeler, je suis directement tombée sur la messagerie.

Si Chris ne me croit pas, alors personne va me croire. Pour les gens, c'est impensable que j'aie tué Kid Red à ce que je vois...

J'avais soif donc j'ai quitté le lit et suis allée boire un verre d'eau à la cuisine. Puis August est rentré à la maison.

August : Tiens tes churros.

Moi : Merci !

Il m'a passée le sachet et je l'ai ouvert. Et bizarrement, il n'y avait que cinq churros dedans.

Moi : Pourquoi il en reste que cinq ?

August : J'avais besoin de reprendre des forces.

Moi : Putain t'es chiant !

August : C'est la vie.

J'étais vraiment déçue mais c'est pas ça qui m'avait empêchée de les savourer.

Après je regardais la fenêtre de la cuisine en pensant à Fetty. Ça fait un moment qu'on est pas venus le voir et qu'August ne me parle pas de lui.

Moi : Comment va Fetty ?

August : Bien.

Il a mis tellement de temps à répondre que j'ai tout de suite compris qu'il me mentait. Et je commençais à avoir un mauvais pressentiment.

Moi : Dis moi la vérité.

August : Ok, il est dans un état critique.

Moi : Quoi ?

August : La balle a changé de place et s'approche de ses nerfs. Les médecins disent qu'il va mourir dans les jours à venir.

J'ai pas réfléchi plus longtemps. Tout ce que je voulais c'était voir Fetty au plus vite. Et j'allais le lui dire mais quelque chose m'en a empêché.

De lourdes contractions.

Ça me faisait terriblement mal, je me tordais dans tous les sens. Et le visage d'August s'est décomposé lorsqu'il a compris ce qu'il se passait.

August : Le bébé arrive là ?!

Moi : Oui...

August : Eh merde...

Il a pas perdu de temps et m'a emmenée à l'hôpital. J'étais rassurée que ça soit dans le même hôpital que Fetty.

C'est seulement après quatre heures d'agonie que je me suis enfin sentie libérée. Ces six mois de souffrance étaient enfin terminés.

J'avais ce magnifique bébé dans mes bras, et c'était un garçon.

J'étais émue de tenir un être aussi petit et fragile dans mes bras. Je réalisais pas que j'étais enfin mère.

Je me trouvais seule dans la chambre et August a fait son entrée. Il a regardé le bébé avec fascination.

August : Eh, c'est quoi ça ?

Moi : Ton fils.

Il s'est approché du bébé, sans décoller son regard de lui. C'est la première fois que je le vois aussi ébloui par quelque chose.

August : Alors on est enfin parents...

Moi : Oui...

Je lui ai passé le bébé et il l'a porté, toujours aussi bouleversé. À ce moment-là, j'ai compris qu'August serait un père idéal. Cet enfant allait totalement le changer.

Et d'un coup, ce moment de bonheur s'est anéanti. Car j'ai repensé à ce pauvre Fetty, qui était en train d'agoniser.

Moi : Je dois voir Fetty...

August : Avant repose toi.

Moi : Non il faut que je lui montre le bébé !

J'avais des douleurs à toutes les parties de mon corps mais je me suis forcée à me lever du lit.

August : Arrête t'es pas en état de marcher !

Moi : Bien sûr que si.

J'ai pas écouté ce qu'il m'a dit et j'ai quitté la chambre. Il m'a suivi en m'ordonnant de revenir dans la chambre, mais j'y prêtais pas attention.

Après avoir traversé un long couloir, je suis arrivée dans sa chambre. J'avais les larmes aux yeux en voyant dans quel état il était.

Moi : Fetty...

Il a légèrement tourné la tête et s'est forcé à ouvrir les yeux. August est entré dans la chambre juste après moi, toujours avec le bébé dans les mains.

Fetty : Qu'est-ce que tu fais ici...

Moi : Je...Je suis venue te montrer notre enfant.

Fetty : Il est enfin né...

Moi : Oui...Et c'est un garçon.

August a avancé jusqu'à Fetty et lui a montré le bébé, qui pleurait toujours autant.

Fetty : Comment vous...allez l'appeler...

Moi : On sait pas encore. Mais l'important c'est qu'il soit là...

Fetty : Ouais...

En général, August montre rarement ses craintes et ses inquiétudes. Mais là, il fixait Fetty d'une façon tellement inquiétante que j'avais vraiment peur.

Fetty a levé difficilement sa main et a touché le bras du bébé avec. Et subitement, ses paupières commençaient à se fermer.

Moi : Non Fetty part pas !

Ses lèvres tremblaient et il se battait pour dire quelques mots. Et il a réussi à dire, en prenant sur lui.

Fetty : Vous êtes...les meilleurs.

En disant ça, ses yeux se sont fermés. Et la touche finale, l'électrocardiogramme n'affichait plus de courbes. Le tracé était devenu droit.

Fetty nous avait quitté...

Je suis restée immobile, en pleurant toutes les larmes de mon corps. Il était parti devant nous, après s'être battu contre son tragique destin.

"Les meilleurs partent toujours les premiers". C'est seulement là que j'ai réalisé que ce proverbe était vrai, surtout pour Fetty.

Il a toujours été là pour moi. Et maintenant il n'est plus à mes côtés...

Tout à l'heure il me demandait comment on allait appeler notre fils, et maintenant je sais.

Il s'appellera Willie, en hommage à l'incroyable personne qu'était Fetty.

À suivre...

(N'oubliez pas que Fetty Wap est toujours EN VIE dans le monde réel donc m'insultez pas ok)

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