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Partie 8

Si aucun habitant du quartier nord ne veut essayer de percer l'identité du chef, dans ce cas je le ferai moi-même.

Je vous passe une semaine. J'ai réussi à me remettre de la petite "visite" du chef à Foot Locker.

Là je cherche des informations sur le gang du quartier nord sur internet.

Je suis tombée sur plein de résultats et j'ai lu ce qui est écrit sur pas mal de pages, mais c'était pas très utile.

J'allais fermer mon ordi et abandonner les recherches lorsque j'ai aperçu un titre qui m'a captivée : "Histoire du gang du quartier nord".

J'ai cliqué et ça a affiché un long texte, plutôt intéressant.

"La ville d'Atlanta n'a pas toujours été si terrorisante qu'elle l'est aujourd'hui, et les quartiers nord et sud n'ont pas toujours existé [...]"

J'ai lu tout le texte et j'ai été vraiment choquée.

Je ne savais pas que vingt ans plus tôt Atlanta était une ville où le calme régnait, que la limite quartier nord-sud n'existait pas, qu'il n'y avait aucun gang, qu'il n'y avait pas de trafics d'armes et que...Young Thug n'était qu'un bébé mddr juste le fait d'y penser ça me tue.

Bref, c'est triste de voir que la ville s'est fortement dégradée en l'espace de quelques années.

J'ai pas trouvé grand chose à propos du chef, mais j'en ai quand même appris pas mal sur cette ville.

- Eh Mel' faut que j'aille voir Jamsine j'te laisse.

Trevor entre dans ma chambre au moment où je m'y attends le moins.

J'ai fermé mon ordinateur tellement rapidement qu'il s'est aperçu de quelque chose.

Trevor : Euh...Tu fais quoi ?

Moi : Rien j'ai juste fermé mon ordi.

Trevor : Ouais mais tu faisais quoi dessus ?

Moi : Je...je regardais juste un film.

Il fronce les sourcils et me regarde suspicieusement.

Trevor : Tu caches quoi au juste ?

Moi : Rien du tout.

Il me fixe quelques secondes puis pars en murmurant "T'es bizarre toi".

S'il savait...

Lendemain

15h30

Je suis au travail.

Je range les chaussures que des enfants ont éparpillés par terre. C'est dans ces moments là que je comprends la dépression de certains parents.

Bref je ramassais les chaussures lorsque j'ai entendu quelqu'un entrer dans le magasin.

C'était un gars et il me semble qu'il se disputait avec quelqu'un au téléphone.

Gars : Écoute moi bien Jake, mes Adidas devaient être vendues en édition limitée donc tu vas dire à Foot Locker d'arrêter de continuer à les vendre !

***** : .........

Gars : J'en ai rien à foutre tu piges pas ou quoi ? J'ai créé moi-même ces baskets donc c'est moi qui décide de la date à laquelle j'arrête de les commercialiser !

***** : .........

Gars : Eh tu sais quoi ? Dis leur que si dans une semaine mes baskets restent toujours vendues dans les magasins Foot Locker, je leur fais tous un procès.

***** : .........

Gars : Mais le business c'est le business gars ! Tu sais pas que ces bâtards font ça juste pour avoir plus de bénéfices ?!

***** : .........

Gars : Ouais bref j'te rappelle.

Puis il raccroche et s'approche des caisses.

Gars : Putain y'a personne aux caisses ici ou c'est comment ?!

Moi : Si y'a moi !

Je m'empresse d'aller aux caisses et l'accueille avec un sourire forcé. En vrai je craignais qu'il s'énerve contre moi aussi.

On s'est regardé dans les yeux en même temps. C'était bizarre.

Gars : Ah...Il est où le patron ?

Il m'a parlée calmement, c'est un miracle ça.

Moi : Euh il s'apprête à quitter le magasin donc si vous voulez le voir il sera là dans cinq minutes.

Gars : Ok j'vais attendre.

J'hoche légèrement la tête.

Finalement, il a pas l'air d'être si désagréable que ça.

J'étais debout et ai décidé d'attendre aux caisses avec lui.

Je m'occupais en envoyant des messages mais parfois je lançais des petits coups d'oeil au gars.

C'est un renois avec des nattes qui lui arrivent jusqu'aux épaules.

Il porte des habits classes, comme un riche. Il doit avoir vingt-deux ans max. En tout cas j'aime grave son style vestimentaire.

Ça faisait plus de cinq minutes qu'on attendait et West n'était toujours pas arrivé.

J'étais silencieuse, et lui aussi. Lorsque soudain, il a pris la parole.

Gars : Il prend du temps le patron.

Moi : Il doit sans doute être occupé.

Gars : De toute façon il est toujours occupé ce gars. Il a une ligne téléphonique directe mais il répond jamais lorsqu'on l'appelle dessus. À quoi ça sert ?

Je souris légèrement.

Moi : C'est vrai que c'est pas très utile si c'est toujours sa secrétaire qui répond pour lui.

Il sourit.

Gars : On est d'accord.

Je vais pas mentir, il a un beau sourire.

Gars : Au fait vous êtes nouvelle ? Parce que j'vous ai jamais vue ici.

Moi : Oui je suis arrivée y'a peu de temps.

Gars : Ah j'me disais aussi.

Puis il continue à me regarder sans rien dire. Moi-même je le regardais inconsciemment. Je sais pas pourquoi mais j'aimais bien voir sa tête en fait.

Dix minutes après, le patron arrive très rapidement vers nous.

Le gars se lève et regarde le patron de travers.

West : Désolé pour tout ce temps j'étais occupé.

Gars : On change pas ses mauvaises habitudes hein.

Monsieur West est devenu contrarié en l'espace de quelques secondes. Je comprends pas, le gars était pourtant cool avec moi y'a deux minutes.

West : Bref. Que puis-je faire pour vous Asap ?

Au moins je connais son nom maintenant.

Asap : Vous savez très bien qu'est-ce que je suis venu faire ici donc m'énervez pas s'il vous plaît.

West : Ah...Je devine que c'est pour votre collection Adidas ?

Asap : Vous savez déjà. Je veux que toute ma collection soit retirée du magasin. Ok ?

West : Euh d'accord je vais voir ça.

Puis le patron passe son regard sur moi.

West : Que faites-vous mademoiselle Carter ?

Moi : Ah rien je-

West : Oui rien et c'est justement ça le problème.

Asap : Woow laissez-la. Elle est juste venu m'accueillir mais sinon depuis tout à l'heure elle bosse.

West : Ah bon ?

Asap : Pourquoi je mentirai ? Bref c'est pas elle le problème là.

J'en reviens pas. Le gars qui me paraissait désagréable dix minutes plus tôt, m'a défendue. Waouh.

Monsieur West n'a rien dit de plus et Asap l'a suivi dans son bureau.

Dix minutes plus tard, Asap est ressorti, tout souriant.

Moi : Votre problème est réglé ?

Asap : Ouais c'est bon encore merci miss.

Moi : De rien.

Il me lance un petit sourire.

Gars : On se reverra.

Moi : Ah bon ?

Gars : Vous inquiétez pas pour ça.

Puis il sort du magasin, tout content.

De toute façon je sais que je le reverrai jamais. Même si j'dois avouer que ça m'aurait pas déplu de le recroiser.

De retour au quartier après un long trajet en bus, j'entre dans le hall du bâtiment.

Je me dirige vers l'ascenseur parce que j'avais la flemme de prendre les escaliers cette fois-ci.

Après avoir entendu quelques secondes, il arrive enfin. Et lorsqu'il s'ouvre je vois...

TREY !

J'ai commencé à paniquer.

Lorsqu'il m'a vue il s'est mis à sourire de toutes ses belles dents.

Trey : Eh c'est toi la fille qui a screen mes-

Moi : N-non c'est pas moi j'ai rien fait !

Trey : Mais si c'est toi Méliana non ?

Moi : Non Méliana c'est...ma soeur jumelle ! T'as confondu !

Trey : Mais-

Moi : Bon moi j'dois y aller !

Je me suis précipitée vers les escaliers et maladroite comme je suis, j'ai chuté de la pire façon qui soit. Dès la première marche en plus...

Trey s'approche de moi avec un léger sourire moqueur.

Trey : Eh ça va ?

Moi : O-oui ça va merci !

Je me suis levée et ai monté les marches à vitesse grand V.

Je suis rentrée à l'appart et suis directement allée m'assoupir sur mon lit.

Je me suis affichée de la pire manière qui soit et en plus devant la personne qu'il ne fallait pas ! C'est mort là, je peux déjà faire une croix sur Trey et passer à autre chose...

Je vais juste me concentrer sur l'anniversaire de Karrueche qui a lieu dans trois jours.

Je sens que ça va être le feu.

À suivre...

Sinon qui se rappelle de la pub Adidas d'Asap Rocky pour Foot Locker ? J'l'ai pas mis dans la fict par hasard lui mddr

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