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Partie 43

C'est tellement compliqué avec lui. Il se passe des choses mais on doit faire comme si de rien était. Parce que nous deux, c'est une relation interdite...

Il n'était pas revenu depuis une semaine et je dois avouer qu'il y avait un gros vide. J'avais étrangement envie de le revoir.

Les filles étaient toutes parties en mission et j'étais seule dans le centre avec Floyd. Je me trouvais dans la cuisine et mangeais une glace, pendant qu'il était dans sa chambre. J'imagine qu'il dormait, étant donné qu'il avait fermé sa porte.

Je dégustais ma glace quand soudain, j'ai entendu la porte d'entrée s'ouvrir. Je relève ma tête et remarque avec surprise que c'était Alsina, qui était enfin de retour. Bien que j'étais contente qu'il soit revenu, j'ai fait comme si de rien était.

Il arrive jusqu'à moi au moment même où je finis de manger ma glace. Il regardait autour de lui en fronçant les sourcils.

Alsina : Y'a personne ici ? 

Moi : Si. Floyd est dans sa chambre mais il fait une sieste.

Alsina : Attends...Floyd fait une sieste ?

Moi : Eh oui. Y'a bien un moment où il doit reprendre des forces.

Alsina : Ouais mais c'est pas dans ses habitudes de faire la sieste. T'es sûre qu'il dort vraiment là ?

Moi : À vrai dire, je suis pas sûre. La porte de sa chambre était fermée donc j'en ai déduit qu'il dort.

Il me regarde en haussant les sourcils puis se met soudainement à ricaner.

Alsina : Mais t'es bête ça veut juste dire qu'il mate des-

Il s'est arrêté et a changé la tournure de sa phrase.

Alsina : Euh ouais t'as raison il dort.

Moi : C'est pas ce que t'allais dire.

Alsina : Ouais, j'allais dire un truc qu'est pas de ton âge alors oublie.

Moi : À cette heure ci t'as seize ans et tu viens faire l'ancien.

Il arque un sourcil.

Alsina : Renseigne toi mieux j'en ai presque vingt.

J'ai failli faire tomber ma glace par terre lorsqu'il a dit ça. Comment c'est possible d'être un chef de gang aussi influent à seulement dix-neuf ans ? C'est fou ça.

Alsina : Arrête de me regarder comme ça, c'est stressant.

Je détourne mon regard du sien et essaye d'oublier ce qu'il vient de m'apprendre.

Moi : Sinon, qu'est-ce que t'es venu faire ici ?

Alsina : J'ai fait des petites affaires avec un mec et j'le sens pas. Il m'a vendu deux cents armes à prix cassé mais j'ai la flemme de les tester.

Moi : Donc tu veux que je les teste pour toi c'est ça ?

Alsina : Exactement. Mais avant ça, faut que j'mange quelque chose.

Il s'approche de frigo et l'ouvre. Après avoir jeté un coup d'œil à ce qui est dedans, il fronce les sourcils en réalisant qu'il n'y a rien d'intéressant. Et d'un coup, son expression de visage se desserre lorsqu'il trouve une part de tarte aux pommes, bien dissimulée dans le bac.

Moi : Eh c'est la tarte de Floyd, on a pas le droit d'y toucher.

Alsina : Ouais mais moi j'ai le droit d'y toucher tu vois.

Il a fermé le frigo et s'apprêtait à entamer sa part de tarte lorsque j'ai retenu son bras.

Moi : J'te conseille de reposer ça, si tu veux vivre.

Alsina : Dans tous les cas, j'vais vivre. T'as vraiment cru que Floyd allait me tuer juste parce que j'ai bouffé sa tarte ?

Avant même que je réplique quoi que ce soit, il passe son regard sur ma main, qui était toujours posée sur son poignet. C'était flagrant que ça le dérangeait.

Alsina : Et ensuite, enlève ta main de mon poignet...ça m'stresse.

C'est bon je l'ai cerné. Il supporte pas les contacts physiques avec les filles. Donc pourquoi pas en jouer...

Moi : Sois pas stressé.

Je descends ma main jusqu'à la pomme de la sienne et la caresse doucement.

Alsina : Arrête putain !

Il voulait enlever sa main mais je l'ai retenu et l'ai remonté jusqu'à son avant-bras, en le pelotant délicatement.

Intérieurement j'me tapais des barres, c'est trop drôle de le voir comme ça.

Moi : Eh regarde moi dans les yeux.

Alsina : Écoute vaudrait mieux que tu me lâches.

Je retire ma main de son bras et la passe sensuellement sur sa joue.

Moi : Sinon quoi ?

Je lui faisais les yeux doux et son regard faisait des allers retours entre mes yeux et mes lèvres. Pour la première fois, j'avais réussi à le troubler uniquement avec un simple contact physique. Il humidifiait ses lèvres tout en ne décollant pas son regard des miennes. Et c'est là qu'il a littéralement craqué...

Il plaqua durement ses lèvres contre les miennes, ce qui me fit reculer jusqu'au frigo. On agissait peut-être mal, mais la tentation était beaucoup trop forte. Je me sentais obligée de lui rendre son baiser, tout simplement parce que j'aimais être en contact avec ses belles lèvres.

On continuait à s'embrasser lorsque, d'un coup brusque, il s'est retiré. C'est à ce moment là qu'il a pris conscience de la "bêtise" qu'il venait de faire.

Alsina : MERDE !

Moi : T'as manqué à tes principes mais tranquille on fait tous des erreurs.

Alsina : Putain. C'est ta faute.

J'hausse les épaules.

Moi : En tout cas c'est pas moi qui ai sauté sur tes lèvres.

Au même moment, Floyd a débarqué. C'est vrai qu'il ressemblait pas à quelqu'un qui venait de se réveiller...

Floyd : Qu'est-ce que vous-

Il a vu rouge lorsqu'il a aperçu sa part de tarte sur la table.

Floyd : Qui a pris ma part de tarte ?!

Alsina : C'est moi.

Floyd : Ah...Bon j'espère que tu vas l'aimer alors.

Alsina : Ouais t'inquiète.

Il nous a regardés douteusement puis il est reparti dans sa chambre. Il a rien dit à Alsina pour la tarte, j'suis outrée.

Alsina : J'ai pris sa part de tarte et j'suis encore en vie non ?

Moi : Ouais...

Alsina : Normal tout le monde respecte le chef.

Moi : Mouais.

On a ensuite quitté la maison et on est allé à son repère, à pieds. C'était à vingt minutes d'ici.

C'était une sorte de maison de campagne avec un grand jardin autour. C'était plutôt joli.

Moi : C'est ta maison ?

Alsina : Crois pas moi j'vis dans ce genre d'endroit.

Moi : Mais c'est une belle maison hein.

Alsina : Ouais mais la mienne est encore plus belle.

Moi : Ça c'est toi qui l'dis.

Il m'a fusillée du regard.

Moi : Euh sinon on est pas venu faire quelque chose ici ?

Alsina : Si.

On est entré dans la maison qui, en effet, était beaucoup trop bien rangée et soignée pour être la sienne.

Et puis on est allé dans une grande pièce, éclairée par la lumière du jour. Il y avait des centaines d'armes, alignées sur une table. Et y'avait plusieurs cibles accrochées au mur.

Alsina : Teste moi tout ça.

Moi : Attends j'dois les tester une par une ?!

Alsina : Bah ouais t'as cru quoi ?

Moi : Mais y'en a beaucoup trop !

Alsina : Ouais alors fais vite.

Et puis il est sorti de la salle. J'ai pas perdu de temps et me suis activée pour les tester.

Ça faisait maintenant une heure que j'étais là et j'avais déjà testé une cinquantaine d'armes, qui marchaient bien.

Alsina venait me voir de temps en temps et il repartait normal. Il me foutait un peu la haine parce qu'il mangeait des bons croissants tout chauds devant moi.

Je venais de tester la soixantième arme lorsque je me suis rendue compte qu'elle marchait pas. J'ai essayé avec les suivantes et c'était pareil.

J'allais l'appeler pour lui faire la remarque lorsque j'ai entendu le cocorico d'une poule derrière moi. J'ai flippé.

Moi : AHHHHHH Y'A L'ÂME DE LA POULE QUI EST REVENUE !

J'ai quitté la pièce plus vite qu'Ulsain Bolt et j'ai couru sans m'arrêter.

Je courrais pour sortir de la maison lorsque j'ai percuté accidentellement Alsina et je suis tombée sur lui.

Alsina : Mais putain il t'arrive quoi là ?!

J'ai vite réalisé que...j'étais en califourchon sur lui.

J'étais tellement gênée que je me suis empressée de me lever. Il m'a regardée avec choc puis s'est levé.

Moi : Euh...Y'a une poule dans la pièce d'armes.

Alsina : Mais qu'est-ce que tu racontes ?

Moi : Va voir j'te jure c'est vrai !

Il va dans la pièce et je le suis. Mais bizarrement, y'avait plus du tout de poule.

Alsina : Mais dis tu serais pas un peu folle ?

Moi : Mais j'te jure que je l'ai entendue !

Alsina : Bah pourtant y'a rien.

J'avais l'impression de passer pour une tarée. Elle a forcément due s'enfuir, c'est obligé.

Moi : Ok mais sinon après la soixantaine, y'a aucune arme qui marche.

Alsina : Donc l'autre fils de pute m'a douillé...

Moi : ...

Alsina : Bref on y va j'vais lui régler son compte.

Moi : Euh ok.

On est sorti pour aller je ne sais où. J'espère qu'il trouvera pas le gars qui l'a escroqué parce que je commence à en avoir marre de tous ces assassinats.

À suivre...

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