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Chapitre 37:

PDV Léa:

Me voila devant la porte de Sangster. Je frappe plusieurs coups violents dessus, comme une acharnée. Si il croit s'en sortir comme ça cet enfoiré, il se fout les doigts au cul! Je dois certainement être rouge de colère, et j'ai les nerfs puissance mille. Je continue à frapper avec mes deux poings dessus, jusqu'a ce qu'il ouvre enfin la porte.

Je lui saute littéralement dessus, ne lui laissant même pas le temps de dire un seul mot. Je le tape avec mes poings sur son torse comme une folle, et il se met à.... Rire.

Oui, il rit face à ma colère et à ma violence. J'arrête de le frapper pour le fixer droit dans les yeux, tout en le fusillant du regard. Des larmes de rage commencent a rouler sur mes joues, et le sourire de Sangster me met encore plus hors de moi.

«Je te déteste putain!» je hurle après mon silence, tout en recommençant à le frapper en y mettant toute ma force.

Mes poings cognent sur lui, mais j'ai la vague impression que je me fais plus mal à moi, que je ne fais mal à lui. Son satané sourire est toujours présent. Ce sourire que je déteste tant, ce même sourire qui apparait sur ses lèvres à chaque fois, son sourire mauvais.

Celui du début. Des le premier jour, je l'ai vu. Ce sourire. Je veux le faire disparaitre. Mais je n'y arrive jamais, je voudrais tellement lui arracher le visage avec mes propres mains, le mettre en sang. J'ai la haine, vous ne pouvez même pas imaginer à quel point j'ai la haine.

«J'te déteste, mais crève connard!» je continue à hurler, en ne faisant même plus attention à ce que je dis.

La colère a totalement prit le contrôle de mon corps et de mon cerveau. Je ne pense plus à ce que je fais. Je me vois déjà le tuer, la, ici, dans l'entrée de son appartement.

Au bout d'un moment, il m'attrape les deux poignets avec une seule main, en m'empêchant de continuer à me défouler sur lui, alors qu'il ricane. Ses yeux bruns, presque noirs se plantent dans les miens.

«Bah qu'est ce qu'il se passe petit coeur, on est énervée?» me lance t-il, en ricanant encore.

Pour toute réponse, je lui crache au visage. Bah oui, puisqu'il me tient les poignets...

Il fait une mine de dégout en s'essuyant le visage avec son autre main.

«Ah oui effectivement tu m'as l'air énervée. T'as tes ragnagnas?» me nargue t-il encore.

«Va t'faire foutre.» lui dis je en remontant brusquement et violemment le genoux pour le frapper dans ses bijoux de famille.

Mes poignets sont enfin libérés, et Thomas retombe à genoux tout en lâchant un juron, une main sur ses parties intimes. Sa grimace de douleur me fait sourire sadiquement. Le voir souffrir la maintenant, ça me fait un bien fou.

Il relève le regard vers moi, la mâchoire contractée et les yeux plissés par la douleur.

«Aie...» couine t-il.

Je soupire en essuyant avec hargne les larmes qui mouillent mes joues du revers de la main, pendant que Sangster se relève difficilement pour me faire face. Son sourire a disparut.

«Tu m'as pas laissé le choix Léa, tu l'as cherché. J'voulais plus continuer ton jeu débile mais... Putain, tu vas toujours trop loin.» me souffle t-il en passant sa main dans ses cheveux.

«J'te hais, Sangster. J'te déteste tu peux même pas savoir comment.» je lui crache, méchamment, essayant de lui faire le plus mal possible.

«C'est faux.» me dit-il simplement.

«C'est vrai!» je lui crache à nouveau, en le fusillant du regard.

Il ne répond rien, et continue à me fixer, l'air impassible. Je soupire d'exaspération face à son silence et tourne les talons pour sortir de cet endroit. Mais il me rattrape et referme la porte d'entrée que je viens d'ouvrir à l'instant. Cette dernière me claque sous le nez et je cligne plusieurs fois des yeux en tournant mon regard vers lui en le questionnant du regard.

«Tu vas ou?» me demande t-il.

«Chez Josh, Mia ne veut plus me voir!» je m'écrie d'un ton accusateur.

«C'est hors de question que t'ailles chez lui! Tu restes ici!» m'ordonne t-il.

Je me mets à ricaner méchamment.

«J'espère que tu rêves la?» je crache.

«Non, du tout. Tu restes ici.» me dit il, fermement.

J'ai vraiment envie de répliquer, mais une nausée horrible me prend et je me mets à courir jusqu'aux toilettes avant de tomber à genoux pour vomir tout ce que j'a dans l'estomac.

Bon, je pense que je vais rester, car je suis surement malade et sortir dehors ne serait pas raisonnable. Même si rester ici ne l'est pas non plus...

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