PDV Thomas:

Me voila donc dans la rue, seul. Putain mais qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu pour être tombé sur une fille comme ça moi? Je soupire en me frottant les mains l'une contre l'autre, fait pas chaud la nuit dans New-York!

Fait pas chaud.... Sans veste. Merde, ma veste.

Je retourne la chercher ou pas? J'suis juste en bas de l'immeuble, autant aller la prendre maintenant, ça ne sert à rien de refaire mon petit coup de l'oublier pour revenir plus tard, puisqu'elle n'est pas décidée à me pardonner, alors pourquoi perdre mon temps?

Parce que tu l'aimes connard.

Ma conscience est tellement vulgaire qu'elle me fait penser à Léa.

D'ailleurs en parlant d'elle, plus je suis gentil avec elle, plus elle s'éloigne de moi. Je ne sais pas comment faire pour la récupérer. Mais en y pensant, elle n'est pas tombée amoureuse d'un gentil garçon. Elle est tombée amoureuse d'un bad boy.

Alors quoi? Faut que je sois méchant avec elle? Que j'arrête de lui montrer mes sentiments? Cette fille marche vraiment à l'envers...

Je soupire en passant une main dans mes cheveux. Bon. Je tourne les talons et remonte ces cinq putains d'étages à pieds.

Je prends ma veste et je m'en vais. C'est plutôt un bon plan? Non?

Ou alors je continue le petit jeu de Léa et redeviens l'homme pour lequel elle est tombée amoureuse, le bad boy. Je continue ce jeu et je redeviens odieux? Apparemment c'est ça qu'elle veut, à croire qu'elle est masochiste.

Mais si c'est ce qu'elle veut... Bah elle l'aura hein.

PDV Léa:

Je viens à peine de claquer la porte d'entrée, que la sonnerie retentit une nouvelle fois. Putain c'est pas vrai ça! Il va finir par réellement réveiller Mia! Mais bon, il s'en bats les steaks apparemment.

Sauf que cette fois ci, quand j'ouvre la porte, il me pousse en passant comme si je n'existe pas limite. Ses yeux montrent de la haine, et il fouille mon canapé comme un fou.

«Qu'est ce que tu cherches?» je demande en arquant un sourcil.

«Ma veste.» marmonne t-il, en continuant sa fouille.

Je soupire en attrapant le vêtement que j'ai posé sur le porte manteau vers l'entrée. Quand il me voit avec dans les mains, s'est à son tour de soupirer, et il s'avance d'un pas décidé vers moi, toujours aussi distant et froid dans son regard et sa manière d'être.

Ce mec serait-il bipolaire? Il n'y a aucun doute la dessus.

Quand il arrive près de moi, il m'arrache presque la veste des mains en se la passant directement sur le dos. Je le dévisage bizarrement, ne comprenant pas vraiment... serait ce parce que j'ai dis que je ne lui pardonnerais pas? Peut être.

Peut être mais j'ai mes raisons. Ce qu'il a fait est impardonnable pour moi, en tout cas maintenant. C'est encore trop frais pour moi cette histoire.

Voyant mon léger malaise et mon incompréhension face à cette situation et surtout face à son étrange réaction, il me lance son fameux sourire arrogant, mais puissance 1000.

«Ah et en fait, n'oublie pas de passer à la pharmacie pour les pilules du lendemain, on à baisé sans capote, ça serait bête de retomber enceinte de moi chérie.» me crache t-il, avec toujours le même sourire aux lèvres, sauf que cette fois ci, il me lance même un clin d'oeil.

Ma respiration se coupe un instant sous le coup de poignard qu'il vient de me lancer. Ça fait mal, c'est le cas de le dire. Je le regarde bouche ouverte sous la surprise de cet affront si violent, même si ce n'est pas physique, c'est quand même très violent pour moi. Et ça fait aussi mal qu'un coup physique, peut être même plus douloureux encore.

Je n'ai même pas le temps de répliquer qu'il est déjà partit, claquant fort, bien trop fort la porte derrière lui. Tellement fort que j'entends Mia râler de la ou je suis, alors que cette dernière est dans sa chambre, c'est à dire à l'autre bout de l'appartement...

Puis même si il serait resté, je ne pense pas que j'aurais trouvé quelque chose à dire. Que dire à ça? C'est si pathétique, mesquin, gamin. C'est si lui quoi.

C'est vrai ça... C'est si digne de Thomas Sangster.

Je soupire longuement en me plaquant dos au mur du salon. À croire que les Dieux en ont réellement après moi.

Après quelques secondes à être restée ici sans bouger, je me redresse en allant dans la cuisine. Je sors tout mon matériel.

Papier, filtre, herbe, et tout le tralala.

Oui, je sais. C'est mauvais. Mais j'en ai putain de besoin après tout ça. Je roule tranquillement mon joint, en essayant de le faire le mieux que je peux malgré mes mains qui tremblent, puis je vais sur ma petite terrasse.

Je fume en regardant cette magnifique vue qui s'offre à moi, New-York en pleine nuit, c'est vraiment magique. Toutes ces lumières, ces buildings...

Ma vie serait vraiment parfaite, à une petite chose près.

Enlevez Thomas Sangster du tableau, et tout est parfait.

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Vos avis sur ce chapitre? Thomas est vraiment un connard je trouve mdrrr.