PDV Léa:

Je le vois encore m'embrasser, et le vide est autour de nous. L'obscurité totale nous entoure, il ne reste plus que nous deux. Tout est parfait, ses lèvres sont sur les miennes, ses mains sont sur moi, et mon coeur lui appartient à cet instant, alors oui, tout est parfait, rien d'autre ne compte.

Mais tout d'un coup, tout flanche, tout disparait. Quand je dis tout, c'est lui. Il disparait me laissant seule dans le néant le plus sombre et le plus froid que je n'ai jamais vu.

J'essaye de crier mais rien à faire, il est déjà partit, partit pour toujours.

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"Thomas..." Voila le nom qui résonne encore et encore dans ma tête alors que les quelques rayons de soleil qui ont réussi à échapper à la vigilance des volets de la fenêtre me sortent doucement de mon sommeil.

«Thomas!» crie je, en sortant pour de bon de mon sommeil et en me redressant d'un bond sur mon lit.

Je suis en sueur, j'inspire un grand coup. Je tourne la tête à gauche, à droite, personne. Thomas était-il vraiment présent hier? Ai-je rêvé...? En tout cas, il n'y a actuellement personne dans cette chambre à part moi.

Je me lève en vitesse puis je sors en trombe de ma chambre. Mia est dans le salon, quand elle me voit, elle fait les gros yeux en fronçant les sourcils. Elle se lève du canapé en pointant un doigt accusateur vers moi.

«Toi! T'étais passée ou bon sang?!» crie t-elle.

Je vais dans la cuisine en soupirant, mais elle me suit en continuant à me gueuler dessus comme une poissonnière.

«Reviens ici! Pourquoi t'es partie sans rien dire hein?! T'es complètement folle ma parole! Je t'ai cherché partout!» hurle t-elle à tout rompre, alors que je me prépare tranquillement un café en me massant les tempes. Quoi que, pas si tranquillement que ça finalement, elle me donne la migraine.

Je m'attable avec ma tasse de café en prenant une brioche dans la corbeille qui se situe en face de moi.

Elle tape des mains sur la table, et je lève mon regard neutre vers elle.

«Tu files d'un très mauvais coton jeune fille.» s'exclame t-elle.

J'hausse les sourcils.

«De quel coton tu parles?» demande-je, avant d'avaler une première gorgée de mon breuvage brulant et amer.

Mon amie soupire bruyamment en grognant en même temps. Elle se laisse retomber lourdement sur la chaise d'a côté, en secouant négativement la tête et en pinçant ses fines lèvres.

«T'es vraiment pas croyable Léa.»

«Je sais.» je chantonne, en lui souriant.

Après quelques secondes de silence, je reprends la parole.

«Tu es rentrée tard...?» demande-je.

«Ouais, vers 4h30 j'crois.» répond t-elle.

«Et j'étais seule?» demande-je d'une petite voix, avec hésitation.

«Bien sur que tu étais seule, il ne manquerait plus que tu m'ai planté pour rentrer avec quelqu'un d'autre!» crie t-elle.

Je déglutis péniblement avant de ravaler une gorgée de café. Alors quoi? Thomas n'était qu'un stupide rêve? Qu'un simple mauvais tour de mon esprit fatigué?

Après mon petit-déjeuner, je file directement à la douche. Je me demande bien ce que je vais pouvoir faire aujourd'hui. Peut être sortir avec Mia? Mais ou...? On à déjà visité tous les environs la semaine dernière.

Après m'être lavée, je m'enroule dans une serviette de bain, et je vais directement dans ma chambre. J'ouvre mon armoire dans le but de me trouver des vêtements; j'opte pour une chemise à carreaux tricolore blanche/grise/noire, et un simple leggings noir.

Au moment ou je me penche sur ma table de nuit pour attraper mon téléphone, mon coeur rate un battement.

Une veste en cuir est au sol, je la ramasse. Cette veste... C'est la veste de Sangster.

Une sourire apparait sur mon visage, je n'ai pas rêvé, il était vraiment la.

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Je sors avec hâte mon ordinateur portable de sa pochette et l'allume après m'être habillée. J'envoie un message facebook à Thomas.

De moi:
Tu as oublié ta veste ici.

De "Thomas Sangter.":
Je sais. Résultat, nous sommes destinés à nous revoir chérie, je passerais ce soir. :)

Ah, je vois. Cela ne m'étonne pas de Sangster, toujours à vouloir piéger les gens avec son intelligence malsaine.

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PDV Thomas:

-Flash Back.-

Elle s'est endormit. Elle est si belle quand elle dort, on aurait dit l'innocence incarnée. Il suffit de la connaitre pour savoir qu'elle est tout l'inverse certes, mais elle est magnifique quand même.

Ce petit jeu entre nous m'énerve, j'aurais voulu qu'elle me pardonne directement et tout serait plus simple. Mais Léa aime compliquer les choses apparemment. Du coup je marche dans son délire, même si c'est chiant. Je marche juste pour pouvoir l'approcher, la voir.

Bon, il est temps que j'y aille. Mais le truc, c'est que si je pars maintenant, je ne suis pas vraiment sur de pouvoir la revoir, vu ce qu'elle m'a dit tout à l'heure... Elle avait l'air si désemparée, désemparée par l'énorme précipice qui s'était formé entre nous, de cette chose qui paraissait si impossible à combattre et qui nous empêchait de passer le cap, de redevenir amis voir plus, de retrouver la même complicité qu'avant, même si cette dernière refait légèrement surface de temps en temps.

J'eu tout à coup l'idée de laisser ma veste ici, je l'enlève donc en la laissant retomber lourdement sur le sol au pied du lit.

Puis je pars, en jetant un dernier coup d'oeil à ma belle endormie... Y'a un truc de cool quand elle dort, c'est qu'elle est sage et silencieuse... Ce qui n'est pas vraiment le cas étant réveillée. Je souris à cette pensée, m'empêchant avec un peu de mal de rigoler pour ne pas la sortir de son sommeil.

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Bon alors vous en pensez quoi de ce chapitre? :)
On à dépassé les 5K de vues sur la fiction! MERCI *.*