Layla Rodriguez :

Ça fait 10 minutes que j'essaye d'ouvrir les yeux. Je les ouvre doucement, je regarde premièrement le plafond puis quand je regarde droit devant moi, je vois pleins de monde. 

Lina : Tu vas mieux ?

Moi : Ça va.

J'aime pas qu'ils soient aussi près de moi. Je ne sais pas pourquoi, je ne devrais pas réagir comme ça. J'ai l'impression de ne pas avoir de sentiments ou d'émotions. Je replie doucement mes jambes et je recule jusqu'au fond du lit pour éviter qu'ils... soient trop près de moi ? Je ne devrais pas ressentir ça. Le médecin entre dans la chambre.

Médecin : Comment tu te sens Layla ? 

Moi : Bien. 

Il voit bien que quelque chose ne va pas, que je ne devrais pas avoir cette sorte de bouclier envers eux. 

Médecin : D'accord, je pourrais vous parlez en dehors de la chambre ? Dit-il en regardant Lucas et les autres. 

Ils hochent tous la tête et ils sortent. 

Lucas Rodriguez :

Médecin : Le traumatisme qu'elle a vécue, séquestrée dans une cave, les balles qu'elle a eu ainsi que le coup de couteau dans l'abdomen, cela l'a... transformée. C'est-à-dire qu'elle devenue comme hypocondriaque. Vous voyez ce que je veux dire ?

Lina : Pas trop non. 

Médecin : Ce qu'elle a vécue a été horrible pour elle, elle a perdu énormément de sang, elle a vu quelqu'un se faire tuer devant elle. Avec tout ces événements, elle se referme sur elle-même. Une grande peur c'est provoqué en elle. Etre hypocondriaque c'est être anxieux, paniqué à longueur de journée. Elle ne fera plus confiance à personne, elle vous parlera de moins en moins, elle ne voudra plus sortir. 

Caroline : Ça ne sera plus comme avant... Dit-elle en coupant la parole au médecin.

Je n'arrive pas à y croire, ma sœur ne peut pas devenir comme ça. Elle ne peut pas devenir une plante verte... Désolé de dire ça mais j'ai pas d'autres mots.. J'ai envie de tout casser, comment ces connards ont-ils pus faire ça à ma sœur putain ! Comment ma mère va réagir quand on va lui dire ça ? Quand on lui dira que ça fille ne sera plus la même ? Qu'elle ne voudra plus l'approcher pour lui faire un câlin, lui raconter comment c'est passé ça journée, faire des journées entre mère et fille ? Je m'assois et je mets ma tête dans mes mains.  

Médecin : Il faudra lui laisser du temps, ça va être très compliqué pour elle. Petit à petit, essayez de la faire sortir et pour commencer dans le jardin avec vous. Elle s'en remettra mais ça va être long et il va falloir être patient avec elle. 

Lina : Y a pas des traitements pour ça ? 

Un blanc s'installe, je déteste ça. D'un coup, Liam prend ses affaires et part. Il part comme ça lui ? Je me lève et le suit. 

Théo : Lucas non !

Une fois dehors, je l'arrête. 

Moi : Je peux savoir pourquoi tu te barre comme ça ? Tu l'a déjà trompée, tu pourrais au moins l'aider. 

On est tous à cran en ce moment et je pense que ce que je lui ai dis, ne lui a pas plu. Il court limite vers moi et me donne un premier coup sur la joue. Je lui donne le deuxième dans la mâchoire et on commence à se battre. 

Aurélie : Mais arrêtez, vous êtes ridicule ! Dit-elle en criant.

On ne les écoute pas et on continue. J'allais lui redonner un coup quand on nous sépare. Thomas me tient et Théo tient Liam. 

Lina : Je crois pas que ce battre soit nécessaire en ce moment ! Et je ne veux prendre la défense de personne, mais tout le monde doit être la pour Layla. Dit-elle en regardant Liam. 

Liam entre en premier, Thomas me lâche et je touche mon visage. Les filles me regardent puis elles entrent à leurs tours. Je sais qu'elles sont déçus, qu'on avait pas à ce battre mais j'étais énervé. Je soupir puis avec Thomas et Théo on entrent. On est tous dans la salle d'attente, les filles ne veulent pas entrer par peur de se faire rejeter par Layla. Je me lève et me dirige vers ça chambre. J'ouvre la porte et je l'a vois lever la tête. 

Moi : Hey. Dis-je en souriant.

Layla ne répond pas mais je peux voir un petit sourire. Je prends la chaise à côté de son lit et m'assois. 

Layla : Pourquoi tu saignes sur ta tempe ?

Ah merde, j'avais oublié ce détail. 

Moi : Je me suis cogné tant fais pas. 

Elle hoche la tête. 

Moi : Le médecin nous a dit que tu avais une sorte de blocage sur toi-même... Les filles voulaient te voir mais elles avaient peur que tu les rejettent. 

Layla regarde par la fenêtre de ça chambre et se concentre de nouveaux sur moi. 

Layla : J'ai besoin de me reposer...

Je vois bien qu'elle veut que je la laisse. 

Moi : Je comprends. Dis-je en souriant.

Je me lève et je sort de la chambre.