Le repas se fait dans le silence. Depuis que j'ai dis qu'on a vu Luc, les gars ne nous adresse plus la parole. Des vrai gamins. Ma mère nous regarde tous un par un.

Maman : Bon, qu'est-ce qu'il se passe maintenant ?

Moi : Rien ne t'inquiète pas.

Maman : Arrête. Je vous regarde depuis tout à l'heure je vois bien qu'il y a quelque chose. 

Moi : En gros, cette après-midi avec les filles on a été acheter tout ce qu'il nous faut pour la soirée. Et dans un magasin j'ai vus Luc. Je vois les gars serrer les poings. Il m'as vus, on a pas discutés longtemps parce que j'avais reçus un appelle de Caroline qui était paniquée. Je suis sortis dehors et elles étaient toutes au sol autour de Lina qui était en train de faire une crise d'angoisse. Je ne savais pas qu'elle en faisait jusqu'à ce que les filles me disent que c'est depuis sa rupture avec Luc qu'elle en fait. 

Les gars et ma mère regarde tous Lina surpris. 

Maman : Je ne t'ai jamais vus en faire pourtant.

Lina : C'est parce que j'en fais plus la nuit, à chaque fois les filles étaient là pour me calmer.

Ma mère lui souris puis me regarde à nouveau pour que je continus.

Moi : Luc est ensuite sortis et il a vu Lina. Il l'a prise dans ces bras et elle c'est calmée peu à peu. Puis il est partit déçu que je lui ai pas dis que j'étais dans le gang et je le comprends.

Maman : Je vois.. Luc était un très bon garçon. C'est dommage qu'il se soit fait manipuler.

Ce que j'aime chez ma mère, c'est qu'elle est toujours juste quand on lui raconte des choses. Bien sûre y aura des choses ou on aura pas les mêmes avis mais en générale on est toujours d'accord. Elle savait que Luc était un type bien et je suis sur qu'elle m'empêchera pas les filles et moi de le voir.

Lucas : Ça ne vaut pas tout ce qu'il a fait pour nous blesser.

Maman : Il c'est fait manipuler Lucas et tu le sais. Rappelle-toi quand il était avec nous, quand il était avec Lina. Quand il était pote avec toi et les gars, que tu avais une confiance aveugle envers lui. 

Lucas : Donc vas laisser Layla et les filles le revoir ?

Maman : Pourquoi je leurs interdirais ? 

Lucas : J'y crois pas !

Maman : Ta sœur et les filles sont assez grandes pour faire leurs choix !

Mon frère aller répliquer quand un carreau du salon se brise par une pierre.

Caroline : C'était quoi ça ?!

Je m'approche doucement de la pierre et je vois qu'il y a un mot accroché. Je le déplie et le lis à voix haute.

Moi : " Rendez-nous immédiatement Boyld sinon on hésitera pas à faire sauter la maison.". 

Ils se regardent tous entre eux. 

Moi : " On vous attend devant chez vous. "

Les gars se dépêche d'aller prendre des armes. Une fois qu'ils sont tous armés, on sort dehors et effectivement ils sont tous là. Je suis un peu déçu de voir Luc.

Lucas : On en a pas finit.

Luc : Je m'en fou, on t'a déjà dit de kidnapper des personnes ce n'est pas bien ? Dit-il en croisant ces bras derrière le dos. 

Liam : C'est toujours ton "ami". Dit-il en faisant des guillemets.

Moi : Oui. Dis-je en lui lançant un regard noir.

Je le bouscule ainsi que mon frère pour me placer devant Luc.

Moi : S'il te plaît Luc, laisse nous encore un ou deux jours.

Luc : Pourquoi je t'accorderais ça ?

Je vois dans son regard qu'il est déçu de moi.

Moi : Quand je t'ai vus dans le magasin cette après-midi, je mourrais d'envie de te le dire. Je n'en pouvais plus de te le cacher. Une personne que je considère comme mon ami car t'es juste un type formidable Luc. 

Il baisse la tête.

Moi : Crois-moi, tu es un formidable ami comme un formidable petit copain.

Il lève la tête vers Lina qui a les larmes aux yeux.

Moi : Je voulais trouver un moyen de te retrouver pour tout te raconter, et je sais que tout comme toi tu sais, tu n'es pas cette personne que je vois la devant moi. Je t'en pris... Dis-je en laissant couler des larmes.

Luc laisse également quelques larmes mais il les essuie rapidement.

Luc : Je te laisse deux jours.

Moi : Merci.

Il me fait un léger sourire, il regarde Lina une nouvelle fois puis il part avec ces autres gars. Je me retourne en essuyant mes larmes et je regarde mon frère.

Moi : Vous avez intérêt à ne pas perdre de temps parce que je compte bien lui rendre Boyld dans deux jours. Et je vous en pris ! C'était un plaisir de vous aider ! Dis-je ironiquement.

Puis je retourne à l'intérieur rejoindre ma mère.