Jude's Head

Flashback un an plutôt

Comme à notre habitude, Grace et Taylor était venus manger à la maison. On se faisait notre week-end entre copine et on se prélassait en pensant à notre début de vie professionnel tous en s'empiffrant de pizzas.

Oui, dans un monde réelle Taylor Giavasis était une très bonne amie à moi, mais cela restait dans un cadre très personnel, même son petit-copain n'était pas au courant.

« Les meufs, je pensais à ça, entame Taylor entre deux bouchés. Vous êtes toujours chaudes pour notre plan.

- Tu crois quoi, je compte bien obtenir vengeance, lance Grace.

- T'es au courant, que si on fait ça, notre vie et celle de beaucoup d'autres vont basculés, soufflais-je.

- Jude, ouvre les yeux. Arrête de ressasser le passé, en t'imaginant une idylle avec lui, oublie-le et si tu veux sincèrement qu'il te voit, mettons en avant notre plan, me dit mon amie.

- T'as pas tort Tay', mais t'es au courant, qu'il faudra qu'on mente a beaucoup de monde. En commençant par ton histoire, tu n'auras jamais fait partie de nos vies, mais notre fameuse amie se nommera Carla, je ne sais comment.

- Sérieusement ? J'ai une gueule à m'appeler comme ça ? S'exclame Taylor.

- Putain, ta gueule, toi, tu seras simplement nos yeux et nos oreilles. Pendant que nous les détruiront à petit feu, renchérit Grace. »

Elles continuées l'élaboration de leur plan machiavélique, pendant que je n'arrêtais pas de penser au fait que j'allais le revoir.

Un moment dans la soirée, je me suis levée pour aller chercher un truc dans la cuisine, en passant près de ma porte d'entrée, j'aperçois une lettre, dépassant du bout de ma porte. Je m'approche et l'ouvre instinctivement.

« Les filles, je crois qu'on va devoir mettre nos plans à exécution plus tôt que prévu, criais-je. »

Elles me demandaient pourquoi et je montrais ce bout de papier en guise de réponse.

« On a un maitre chanteur, maitenant.

- Comment ça, on a un maitre chanteur ? Demanda Grace.

- Je vous lis la lettre si vous le souhaitez : Un joli trio de menteuses ? Une vengeance puérile pour des querelles amoureuses stupides ? Je me permets d'observer votre jeu, et voir de quoi vous êtes capable. »

J'entendis Taylor déglutir.

Si on savait que cette simple idée d'une banale vengeance nous aurait poussés à détruire nos vies, on aurait peut-être décidé d'une vie différente.

Fin du flashback

Ce soir, j'étais conviées à un gala, je m'étais habiller plutôt chic mais d'une manière assez sexy. Je savais pertinemment qui serait à cette soirée, en dehors de notre plan commun, j'avais mes intérêts personnels, et je comptais bien suivre mes plans ce soir.

Grace passait la soirée avec Chris Collins et Taylor alias Carla était en train de ''se rabibocher'' avec Nash.

De mon côté, j'allais seule à cette soirée, j'avais décidé de jouer la carte solo. A peine arriver, un certain nombre de regards se posent sur moi, et pour la plupart des garçons de la salle, je me sens épier de la tête au pied.

Au loin, j'aperçois Chris Miles en pleine discussion avec Matthew et Taylor Caniff.

Je souris narquoisement de voir que mon plan se débrouille à merveille, j'allais m'immiscer dans leur conversation, quand un serveur me dit que quelqu'un souhaite me voir, au première étage.

Je souffle, et je vais là, où on m'indique d'entrer, lorsque j'entre dans la pièce, je me rencontre que je suis seule dans ce grand bureau, une lettre est posé sur celui-ci.

Je l'ouvre, et serre les poings. Je suppose que la lettre vient encore de notre maitre chanteur, mais l'écriture n'est pas celle habituelle, mais pour autant j'arrive à distinguer ce style d'écriture.

« Jude, ma petite Jude.

Ma fille, mon trésor.

De long mois, ont passé, et chaque jour, je regrette un peu plus de t'avoir laissé tomber.

Tu ne m'écris plus, et je n'ai plus de tes nouvelles.

Je m'inquiète pour toi, et j'aimerai juste entendre ta voix, encore une seule fois.. »

Je déchire la lettre en deux, les larmes me montant amèrement aux yeux. Cette lettre venait de mon père, et cette ordure, l'avait récupéré et cachait.

« Salop, criais-je. »

Le seul bruit qui résonnait dans la pièce, était le bruit incessant de mes sanglots.

D'un coup la porte s'ouvrit, et je ne me retournai pas. Je savais pertinemment qui c'était.

« Casse-toi, dis-je les mains appuyés contre le rebord du bureau.

- Tu es sûre, Jude ? J'avais besoin de te parler de nos engagements.

La panique me pétrifia sur place, j'essayais en vain de lui faire face, mais la peur m'en empêcha tout simplement.

- J'ai fait tout ce que tu m'avais demandé, va-t'en de ma vie maitenant.

- Jude, Jude, Jude, dit-il en s'approchant de moi. Tu es sûre d'avoir rempli tous nos contrats, je te croyais reconnaissante, mais visiblement, tu sembles t'accrocher.

Je me retournai finalement, et je vis son visage, il était ferme, sévère et impitoyable.

Quelques secondes après, je me retrouvais à moitié à terre par un de ses coups.

- Je t'en prie, je peux pas faire plus, larmoyais-je.

- Tu crois ? Alors, que tu n'as plus rien à faire dans cette ville.

- Je ne peux pas partir.

- Pourquoi ? Où devrais-je dire pour qui ? Matthew, je suppose, ça crève les yeux.

- Non, j'ai promis d'aider mes amies à les couler.

- J'adorerais ce plan, si je ne savais pas que tu tentais à tout prix de les protéger. Tu sais que tes amies ne leur feront rien, alors que moi, moi, je souhaite leur mort.

- Qu'est ce qui tourne pas rond chez toi, putain ? On était ami à un moment, mais visiblement t'es devenu un sombre psychopathe. »

Pour avoir osé lever ton, je me suis pris une gifle, et j'ai pu constater que le coup de tout à l'heure, m'avait valu un hématome, et un peu de sang sur mon genou.

Quand, je relevais les yeux, il avait disparu, et j'étais encore sur le sol.

Je me précipitai à l'extérieur, pour pouvoir rentrer chez moi.

Je boitais légèrement, mais j'essayais de paraitre le plus normale possible, je croisai par malheur le regard de Tez, et je sentis que son regard se déposai sur mes jambes, et lorsqu'il fronça les sourcils, je pris la direction opposé.

Très rapidement, un bras me stoppa dans mon élan.

« T'es au courant que tu saignes ? Demanda Tez inquiet.

- Non, du con, tu crois ? »

Il me lança un regard blasé, avant de me tirer vers les toilettes des hommes.

Il imbiba du papier toilette d'eau, et le passa sur ma plaie.

« Tu sais, très bien, que j'ai envie de te détruire, et toi, tu désinfecte ma blessure, sans que je te demande de l'aide, dis-je perplexe.

- Jude, si tu penses sincèrement, que vous me faites peur, ta pote, Chris et toi, tu te fourres le doigt dans l'œil. Puis, au fond, tu sais très bien ce que je ressens pour toi. »

Un blanc s'installa, j'avais envie de craqué, mais si je le fais, j'en payerai le prix fort.

« Jude, je peux te demander quelque chose ?

Je hoche la tête, et il hésite.

- Il s'est passé quoi, il y a cinq ans, les jours qui ont suivis ton départ ?

- Je suis partis à l'université, bafouillais-je.

- C'est bien ce que je pensais, tu mens encore, t'es incapable de dire la vérité, hein, s'énerva-t-il. Tu sais, j'ai toujours cette question incessante, qui résonne dans ma tête. Pourquoi, tu te laisses pas aimer, pourquoi t'acceptes pas le bonheur, hein. Tu vas pas me répondre, encore, c'est ça ? Tu sais quoi, j'en ai ma claque de toi, de tes histoires perpétuelles et ce que tu dégages. Les autres avaient raisons t'es rien d'autre qu'une pauvre fille, dit-il en quittant les toilettes.

Je restais sur le rebord de robinet, les larmes dégoulinants de mes joues.

- Je suis retourné à l'hôpital, dis-je à voix basse, et lui aussi est venu, sanglotais-je. »

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Hello mes amours.

Dans 13 jours, je vois LotOfPizzas et mes babes, bref. On s'en baleck.

MDR L'HISTOIRE ELLE PART EN COUILLE, MAIS JE CROIS J'AI JAMAIS AUTANT AIMER ECRIRE QUE MAINTENANT MDRR.

C'est le bordel, mais ça devrait se calmer progressivement, je pense, mdr.

Bref, j'ai rien à dire today.

Lots of Tez.

- Maddy qui vs bz