Il y a les vampires à la fin ne vous inquiétez pas.😏 Et ce chapitre est la fin de l'histoire !

"Ta mère."

Ces deux mots s'infiltrèrent dans ton esprit. Ils déverrouillèrent le cadenas de ta mémoire soumise. Des images arrivent par vagues fortes, des souvenirs oubliés, des visages familiers, des rires, des peines, des joies, des pleurs...

Tout te revient, tes souvenirs remontèrent jusqu'au jour fatidique. Le jour où ils t'avaient prise. Le jour où commença ce que tu réalisas comme la pire humiliation de ta vie : mise à nue par des inconnus, des caresses déplacées, des baisers volés... Mais surtout, tu compris que ces vampires ne t'aimaient pas. Même Azusa ne devait pas t'aimer autrement que comme un animal bien docile. C'était peut-être le pire. Tu t'en sentis d'autant plus mal, presque envie de vomir.

Ces hommes t'avaient tout pris. Égoïstes, vicieux, malsains furent tout ce que tu pensas d'eux. Comment avaient-ils pu ?! Des larmes coulèrent sur tes joues, tu voulais revoir ta famille, tes amis. Tu courus dans la ville à la recherche du commissariat de police le plus proche. Ces gens-là sauront te reconduire chez toi.

Le soleil te brûla les yeux, tes poumons aussi menaçaient de rendre l'âme, tu courus longtemps, encore et encore, à corps perdu. Les gens se retournèrent sur ton passage, ils se demandaient où tu allais, ce que tu pouvais fuir ainsi.

Soudain tu le vis, le commissariat de police, droit devant à 500 mètres. Tu sourias et un immense soulagement s'empara de toi.

Maladroite, tu trébuchas et tombas de tout ton long sur le sol. Quelqu'un t'offrit sa main pour te relever. Tu la pris, reconnaissante, et relevas ta tête vers lui. Des yeux couleur turquoise. Azusa. Avant même d'avoir pu crier, il se téléporta avec toi.

Dans une ruelle sombre que le soleil ne pouvait atteindre, tu te débattis de toute tes forces contre le vampire, terrifiée. Il n'avait pas le droit ! Pourtant, c'est à peine si tu le faisais vaciller. Il gardait ses bras autour de toi et attendit que tu te calmas.

Tu luttas longtemps, des minutes ou des heures, la peur te faisait perdre la notion du temps. Tu pleurais sans t'en rendre compte, tes larmes baignant tes joues de rivières et tes cris étaient étouffés contre le torse d'Azusa.

Épuisée, sans force de ta lutte vaine, tu te laissas sangloter contre lui. Il ne disait rien. Une de ses mains te relâcha et vint essuyer les larmes de tes joues.

"Eve... Je suis... Désolé..." Sa voix était brisée. Quand il avait compris que tu étais partie, il avait réalisé que le mensonge devait prendre fin. Tu ne serais jamais réellement heureuse avec ta mémoire falsifiée.

Azusa murmura douloureusement : « Pardonne-moi... Je ne voulais pas... Mes frères ont eu tort..." Tu retenais ta respiration, n'osant y croire.

"Je... Je t'aime comme tu es... Une humaine..." Tu avais arrêté de pleurer. Un espoir un peu idiot naquit en toi. L'espoir qu'une des personnes qui avaient participé à ton humiliation t'ai aimé sincèrement. Il te semblait le seul à avoir su être bon avec toi, au fond, une tendresse infinie avait toujours émané de lui. Sans cesse.

Tu lui demandas d'une voix tremblante : "Pourquoi ? Pourquoi m'avoir effacé la mémoire ? "

Le vampire répondit : "Parce que mes frères le voulaient, ... ils m'ont persuadé que c'était le mieux pour toi... Que tu ne serais pas triste ainsi... Mais à force... je me sentais mal..."

Un léger soulagement naquit dans ton coeur : "Azusa... Tu ne voulais pas me faire ça... ?"

Azusa, les larmes aux yeux : "Non... jamais... Si seulement... j'avais été plus fort... Pour toi."

Une larme roula sur sa joue, étincelante, brillante.

Tu murmuras doucement contre lui : "Je suppose que je peux te pardonner, ou du moins te laisser une chance..." Le vampire se sentait si mal que tu avais de la peine pour lui. Tu finis par l'enlacer à ton tour, il inspira ton parfum en soupirant de soulagement.

"Azusa, je dois aller revoir ma famille et mes amis."

Azusa souria : "Inutile."

Toi, paniquée : "Co, comment ça... Tu venais de dire que tu m'aimais ! Je..."

Azusa, te coupant : "Ils sont déjà là. Dans le parc à côté..."

Tu te précipitas à l'endroit qu'il venait de désigner. Tu reconnus ta mère et, l'une vers l'autre, vous aviez couru vous retrouver. Le vampire avait couru les chercher auparavant, avec des explications un peu confuses pour leur expliquer qu'il savait où trouver leur fille. Vinrent ensuite ta famille puis tes amis. Tu racontais ton histoire entre pleurs et cris de joie, chacun t'attirant à lui. Après un temps incalculable, le calme revint.

Une seule personne n'avait pas participé à la fête de ces retrouvailles. Le vampire au béret. Tu te tournas vers lui en tendant la main. Ta mère fit de même. Il hésita un instant avant de sortir de l'ombre.

Ta mère : "Azusa... Merci, merci d'avoir ramené ma fille..."

Azusa : "Je... C'est pourtant en partie de ma faute si cela est arrivé..."

Ta mère : "Tu es venu tout nous dire, toute la vérité. Tu as su faire preuve d'humanité alors même que tu es un vampire."

Suite à cela, tu eus une longue discussion avec le vampire, seul tes parents se souviendront de ta disparition. Les autres, même les policiers, verraient leurs souvenirs remplacés : les vampires devaient rester cachés aux yeux de la majorité.

Et il fut convenu que Azusa et toi pourriez vivre ensemble. Tu voulais plus que tout découvrir ce vampire d'une tendresse évidente, et cette fois ci sans potion "magique".

Pour ses frères par contre, il te fallut un moment avant d'accepter de les revoir. Ruki, Yuma, Kou... Ce fut difficile même pour Azusa. Mais pour finir, après maintes discussions riches en émotions, vous aviez fini par vous réconcilier.

Vous vous êtes ensuite marié et c'est ainsi qu'après plusieurs années tu eus des enfants du vampire... Tout est bien qui finit bien !

Voilà --*----♥*

Fin --*----♥*