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Chapitre 14

Déambulant dans les rues, je ne tarde pas à trouver de quoi me mettre sous la dent.

Trois loustics enivrés sont en train de coller avec insistance une jeune femme passée par là, après l'avoir suivi et siffler durant une bonne heure sans doute après être sortie de soirée.

Je pense que c'est une belle mission pour moi. Ce genre de garçons me donne envie de vomir tant ils sont écoeurant de par leurs actes.

Comment de telles ignominies, peuvent-elles encore exister aujourd'hui en notre temps beaucoup plus moderne et évolué ?

- Gaïa, soufflé-je las, n'oublie pas que le temps change, mais pas les Hommes.

Désireuse d'en finir avec ce spectacle révulsant et avide de libérer cette femme qui semble au bout du rouleau, mais aussi apeurée qu'une biche entre les griffes d'un troupeau d'ours en rute (et encore, ce serait insulter les animaux), j'enfile mes gants en cuir et hâte le pas afin de les rattraper.

À pas feutré et d'un calme olympien, j'avance vers le groupe qui a coincé la fille dans une ruelle qui semble être une impasse. La route traversée, j'entends de nouveau les rires graveleux des hommes et aperçois cette dernière appuyée contre le mur qui aurait pu être l'obstacle à toute échappatoire.

Cela aurait pu, car sans ma présence, ce se serait passé bien différemment pour elle.

D'abord observatrice, un des trois hommes remarque ma venue, un sourire carnassier se dessinant petit à petit sur un visage rongé par la rougeur de l'alcool. Un sourire que je compte bien lui faire ravaler.

- Qu'est-ce que tu regardes comme ça, ma jolie ?

Bien entendu, sa question attire l'attention des deux autres enivrés qui me lorgnent à leur tour.

Faisant fi de leurs niaiseries alcolisées ainsi que de leur regard pervers, je reste de marbre face à ces débris sans nom qui jonche cette planète.

- Tu n'es pas très bavarde, ricane un d'eux.

- Elle veut peut-être se joindre à nous quatre, entame un autre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, ils ne m'approchent pas le moins du monde, comme s'ils savaient que ces derniers mètre qui nous séparent, pouvaient sonner le glas pour eux.

- Parle, merde !

- Je tente de deviner à quel genre d'espèce animale j'ai à faire, craché-je d'un coup d'un ton hautain.

- Qu'est-ce qu'elle raconte celle-là ? s'écrie celui de droite.

- Maintenant, je pense avoir trouvé...

Malgré moi, un sourire sardonique vient légèrement illuminer mes traits.

- ... ce serait les insulter je pense. Pauvres petits lapins...

- Vas-y, je vais me la faire cette garce !

L'homme de droite fini par perdre patience et avale la moitié des mètres qui nous sépare. Levant ma main devant moi, il se stoppe, fronce des yeux et me toise, plus si sûre de lui.

- Ces derniers centimètres sont la réponse à ce qui pourrait se passer après que tu aies décidé ou non de les franchir, dis-je, toujours aussi stoïque.

-Q-quoi ?

Ayant accaparé toute leur attention, je distingue la jeune femme être aussi attentive qu'eux me concernant.

- Je disais : court, ou meurt.

À peine ai-je fini ma phrase que j'ai déjà attrapée le poignard dans ma manche gauche et qu'il a atterrie en plein dans le mille dans la gorge du plus muet d'entre eux. Et qui va le rester pour longtemps à présent.

- Putain ! Mais t'es qui, bordel ?

Un sourire sadique vient prendre le contrôle de mon visage. Mon Dieu ce que j'aime ça !

- Je suis la fin. Ta fin.

J'enchaîne sans plus amples explications, ce qui est loin d'être ma tasse de thé. J'ai d'ailleurs beaucoup trop discuté avec eux. Alors, passons aux choses sérieuses.

Le poignard de ma manche droite vient se planter dans la joue du plus vulgaire d'entre eux, et un troisième fini sa course dans l'œil droit du dernier homme.

Le premier, gisant dans une mare de sang, je franchis la limite érigée par moi-même entre moi et eux en m'approchant d'un pas chalouper des deux autres corps agenouillés au sol.

Je récupère mon arme sur le borgne et la range en prenant soin d'essuyer le sang de ces hommes sur leurs vêtements.

J'en ressors mon dernier poignard et, d'un ton amusé, je lui lance :

- Ça ferait tache s'il était le seul à être dans ce triste état, pas vrai ?

- Pitié ! Non, je vous en prie ! sanglote-t-il, les mains devant lui pour se protéger.

- Pitié ? Ce n'est pas ce qu'elle t'a dit tout à l'heure ? l'interrogé-je en montrant la fille du doigt. Qu'a-tu fait, toi ?

- Je, je...

- Je pense aussi. Qu'est-ce qu'on disait déjà ? Ah oui ! Il faut vite remédier à ce petit problème de vue.

Sans attendre, mon arme vient s'empaler dans son autre œil encore valide avec un bruit tel qu'un agrume qu'on presse manuellement pour en extraire le jus.

C'est plus que jouissant d'admirer et de participer à un tel spectacle. Un beau happening des temps modernes !

La patience est une vertu, mais ce n'est assurément pas la mienne. Je pense avoir déjà pas mal pris mon mal en patience.

Le cri du type n'est pas un problème en soi, puisqu'il tombe rapidement dans les vapes.

Une fois ma tâche accomplie, je jette un œil au troisième homme à qui j'ai troué les joues. Celui-ci semble être en était de choc à en voir sa mine cadavérique, mais peu m'importe, ce n'est pas le genre de personne sur qui je vais m'apitoyer. Loin de là !

- Finissons-en.

Agrippant le manche du poignard prie entre les deux joues, je tire d'un coup sec, taillant cette bouche en une plus large qu'elle l'était.

L'homme qui rit n'a qu'à bien se tenir...

- Eh bien ! On dirait que tu t'es lâchée !

Prise par surprise, ce qui est rarement le cas, mon corps se crispe et ma peau frissonne lorsque j'entends cette voix masculine.

Reprennant mes esprits, je me retourne lentement, curieuse, bien que je pense la reconnaître, tandis que le corps de ma dernière victime s'écrase contre le bitume.

- Pas cette fois, non, rétorqué-je avec mon sang-froid légendaire, essuyant en un mouvement de main ce sang impure qui coule sur ma joue.

- Je n'imagine pas ce que cela aurait été si tu l'avais fait. Mais dis moi, enchaîne-t-il en déambulant entre les corps tel un enquêteurs à l'affût du moindre indice, comment fais-tu pour ne jamais laisser de traces derrière toi ?

Nom de Dieu ! Je n'avais pas pensé à ce détail qui a pourtant toute son importance ! Chaque fois que je pars en mission, que ce soit en compagnie d'Azraël ou non, celui-ci retourne toujours sur les lieux afin de tout effacer de mon passage.

Cette nuit, j'ai commis une grave erreur et je vais peut-être le payer très cher. De plus, Azraël risque de ne pas apprécier mon affront en plus de cet impair.

Droite comme un piquet, je réplique :

- Et toi, comment fais-tu pour être aussi intrusif dans la vie des autres ?

- Intrusif ? persifle Caîn, hilare. Quelle audace venant de quelqu'un qui me surveillait il n'y a pas si longtemps encore.

Je pouffe avant de rétorquer :

- Je dois y aller. Je n'ai pas que ça à faire.

C'est la première fois qu'une personne me fait autant d'effet, mais mes sensations sont à l'antipode l'un de l'autre. Il attise ma curiosité autant qu'il me met mal à l'aise.

Je n'ose pas bouger, cependant j'arrive très vite à me reprendre et passe à ses côtés afin de filer mon chemin.

- Pas si vite !

Ce dernier m'attrape par le bras et me ramène contre lui.

Diable que je déteste qu'on me touche et qu'on se colle à moi !

- Bats les pâtes !

Aussi surpris que moi il y a quelques minutes, je suis à quelques centimètres d'un Caîn menacé par un de mes poignards appuyé contre son larynx.

Celui-ci me relâche enfin et lève les mains en l'air en signe d'abandon, mais néanmoins avec un sourire satisfait.

- Rebelle, dis-moi !

Enfin libérée de son emprise, je hâte le pas en espérant qu'il ne me suive pas. Je n'ai jamais eu autant envie de rentrer chez moi suite à une mission.

Ce soir, j'ai réellement eu chaud ! La prochaine fois, j'écouterai Azraël sans broncher...

Les jours à venir vont être plus difficile que prévu.

Entre ce Caîn et moi, le terme d'inconnu n'existe plus.

Il me surveille et je fais de même.
Sauf que ce soir la surveillance a pris fin au detriment de la traque.

Qui va gagner ? Je ne mettrais pas ma main à couper.

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