Chapitre 71
Heyyy !
Je suis vraiment désolée mais l'action dont je vous ai parlé ne se déroulera que dans le chapitre d'après...
Je sais... Je suis incorrigible... Je vous avais promis l'action pour ce chapitre et je l'ai repoussée ! --'
Mais avec les fêtes et les devoirs j'ai eu un peu de mal à m'organiser et comme je ne voulais pas trop vous faire attendre (et surtout parce que je voulais vous faire un petit cadeau de Noël) j'ai décidé de reporter l'action à plus tard et de vous poster un mini chapitre !
J'espère qu'il vous fera plaisir ! Racontez moi tout en commentaires ! ;)
Baci, Ellecey
Et surtout...
JOYEUX NOËL !
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Pendant que Jeff prenait sa douche, je m'allongeai sur mon lit, observant le plafond au dessus de ma tête, perdue dans mes pensées. Je ne savais pas trop si je devais ou non rester sceptique quant à la fiabilité du latino, mais ses actes étaient tellement gentils qu'il m'était réellement très difficile de le considérer encore comme un ennemi.
Je demeurai donc immobile, à réfléchir à cette question quand la porte de la salle de bain s'ouvrit sur un Jeff resplendissant, propre et... torse nu. Il me regardait de son regard de braise, les cheveux en bataille dont les pointes humides faisaient couler des petites gouttelettes d'eau tout le long de son visage et de ses épaules.
Bon sang, lorsqu'il me scrutait de ce regard... comme c'était dur de lui résister ! Tu m'étonnes qu'il plaisait autant aux filles ! Il lui suffisait de sortir cette expression pour que toutes lui tombent dans les bras, moi y comprit.
Alors qu'il s'approchait, lentement mais sûrement, je vis ses traits peu à peu se mouvoir en une autre expression, une expression plus pure et plus tendre et lorsqu'il arriva à ma hauteur, les marques de désir, bien qu'encore visibles, s'étaient dissimulées sous la douceur.
Malgré tout, alors que je me redressais, il fixa son t-shirt sur mes épaules et s'exclama :
– Je sais que je t'ai promis de ne rien tenter ce soir... mais est-ce qu'un petit bisous de rien du tout ça pourrait rentrer dans la case du rien tenter ?
J'allai lui répondre oui, parce que... je devais bien avouer que son torse était plus que tentateur et que ses cheveux mouillés forçaient l'envie de les entortiller autour de mes doigts cependant il se reprit avant même que je ne puisse formuler un seul mot :
– Non, oublies. Je t'ai promis qu'on ne tenterait rien, on ne tentera rien.
Sur ce, il se tourna d'un air décidé vers son lit à lui et alla chercher près de sa table de nuit son PC. Il le brancha, s'installa sur ses oreillers, rentra sous sa couverture et ouvrit l'écran pour chercher un film.
Quand il se rendit compte que je n'avais pas bougé et que j'étais toujours sur l'autre lit, il tapota une place à côté de lui tout en m'enjoignant de le rejoindre. Il n'eut pas besoin de me prier.
Je sautai sur l'occasion de me rapprocher de lui et filai directement dans son lit, me glissant sous les draps pour échapper au froid ambiant.
Je gardai néanmoins une petite distance de sécurité, ayant d'une part peur de créer une tentation inutile et de l'autre ne possédant pas assez d'assurance pour me coller ouvertement à lui...
Jeff cliqua sur un dossier « films » puis une longue série de téléchargements s'allongea sous nos yeux.
– Tu voudrais plus un film d'action, d'aventure, de science fiction, une comédie, un drame ou un de ces trucs romantiques ?
– Parce que t'as des films romantiques sur ton ordi ? M'enquis-je amusée ;
– Non.
– Alors pourquoi tu me le proposes ?
– Par simple politesse.
D'accord.
J'allai lui répondre que je préférai voir une comédie quand il cliqua sur l'icône : « Le jour d'après » sans même avoir attendu de savoir ce que j'avais à dire.
– Eh mais je ne voulais pas voir ce film moi ! Me plaignis-je alors que l'écran s'assombrissait pour annoncer le début du long métrage ;
– Tu allais me demander une comédie et j'en avais pas envie, alors j'ai mis un film qui allait nous plaire à tous les deux.
– Non non non non non, rectification : un film qui allait TE plaire, à toi et à toi seul !
– Et alors ? C'est mon ordi que je sache non ?
C'était agaçant à dire mais :
– Oui...
– On est dans mon lit ou pas ?
– Si...
– Et ce lit il est dans ma chambre hein ?
– Oui...
– Donc je choisis le film.
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– D'accord ? Continua Jeff comme pour me chercher.
Je ne répondis pas et cliquai sur la souris pour que le film reprenne puisqu'il venait de l'arrêter. Cependant, n'étant pas du même avis, le latino appuya de nouveau sur la barre espace pour mettre pause puis répéta :
– D'accord ?
Je grognai un « oui » inaudible puis tendis de nouveau la main pour remettre en marche, il stoppa mon geste :
– Eh puis c'est quoi ce délire ? Pourquoi t'es à quatre kilomètres de moi alors qu'on est sur un tout petit lit ?
Sans que je ne puisse répliquer, il tira mon bras et je me retrouvai collée littéralement à lui. Il passa sa main derrière mon dos et me serra encore plus fort tout en soupirant :
– Ah... voilà qui est mieux.
Puis il débloqua le film et nous le regardâmes ensemble, blottis l'un contre l'autre. Celui-ci était effectivement génial. Et si Jeff ne m'avait pas tripoté les cheveux pendant que nous le regardions je l'aurais certainement adoré.
Mais voilà, Jeff avait tripoté mes cheveux tout le long du film et je n'avais pas pu me concentrer sur autre chose. Quand celui-ci se termina, c'est à peine si je savais si les héros survivaient ou non : sa main était en train de descendre !
Alors que l'image finale laissait la place au générique, ses doigts glissèrent jusqu'à ma taille et jouèrent avec l'ourlet du t-shirt, frôlant ma peau toutes les deux secondes. C'était intenable.
Je tournai la tête pour regarder Jeff, voir s'il se moquait de moi. Mais son expression était tout à fait impassible, ses yeux toujours rivés à l'ordinateur comme s'il ne se rendait même pas compte de ce qu'il faisait.
Toutefois, quand ses doigts commencèrent à jouer avec l'élastique de la taille de mon... son jogging, le doute n'était plus permis : il savait exactement ce qu'il faisait et il profitait de mon incertitude pour s'aventurer le plus loin possible.
Lorsque sa main glissa sous le jogging pour caresser ma hanche, je m'écartai brusquement :
– Mais à quoi tu joues ? Je croyais que tu n'allais rien tenter ?
Et là, pour toute réponse, un fou rire. Il explosa d'un rire franc et massif, un rire bruyant et dynamique qui me donna envie de le trucider.
– Donc, si je comprends bien tu te moques de moi depuis tout à l'heure ?
Il rit de plus belle, les larmes commençant à poindre de ses yeux :
– Non mais... je... ne... essaya-t-il de prononcer sans parvenir à arriver à la fin de sa phrase tellement son rire était monumental.
– Très bien. Si c'est comme ça je ne vois pas ce qui me retient ici. Me mis-je à bouder.
Oui, bouder, comme un gamine. Mais c'est ce que j'étais : une grande gamine ! Au moment où je me levai pour m'en aller, Jeff reprit instantanément son sérieux et me rattrapa par le bras avant que je ne puisse m'enfuir.
Quand il m'eut enfermée tout contre son torse, il me chuchota à l'oreille :
– Jamais je ne me moquerais de toi sur ce genre de choses...
– Mais...
– Mais rien du tout. Excuse moi Avri mais je suis un mec ! Quand j'ai vu que tu t'intéressais plus au contact de ma main qu'au film j'étais obligé de profiter de la situation !
Silence...
Silence...
Explosion.
– Non mais c'est quoi cette excuse que vous nous servez à toutes ? « je suis un mec ». Bah moi je suis une fille ! Je vois pas en quoi ça peut excuser le fait que tu profites d'une situation.
Je ne sais pas du tout pourquoi mais en pleine nuit, dans le lit d'un garçon, lovée dans ses bras, je me sentis prise d'un élan féministe.
– D'accord alors je reformule : excuse moi Avri mais je suis un obsédé et je n'ai pas pu m'empêcher de profiter de la situation ! Grommela-t-il agacé.
Ce fut à mon tour d'éclater de rire. Jeff, certainement pour se venger, se mit à me faire des chatouilles si bien que je ris encore plus fort. Si fort que j'en eus du mal à respirer et que je le suppliai de s'arrêter. Ce qu'il fit.
Il ponctua son action par une caresse délicate qui longea la courbe de ma joue. Ses yeux se baissèrent sur mes lèvres et je vis très clairement qu'il se retenait de faire ce qu'il avait envie de faire.
Aussi, pour le remercier de cette superbe soirée, de son acharnement à tenir sa promesse et surtout parce que moi aussi je le souhaitais, je me relevai et liai nos lèvres en un doux baiser. D'abord surpris, le latino sauta sur l'occasion de prolonger ce seul moment de véritable contact.
Il encadra ma tête de ses deux mains et introduisit sa langue dans ma bouche, donnant une dimension tout de suite plus sensuelle à la situation. Il exerça une petite pression pour que nous retombions dans le lit et m'embrassa comme ça pendant un long moment. Jamais il n'alla plus loin, il resta à la limite du baiser, ne se risqua pas à descendre ses mains plus bas.
Quand nous finîmes par nous séparer, essoufflés mais heureux, je fis mine de me lever pour rejoindre mon lit. Il me reteint, me lançant un regard suppliant auquel encore une fois je ne pus résister.
Il me ramena tout contre lui, me serra fort contre son torse et je m'endormis comme ça, bercée par les légers mouvements de sa poitrine lorsqu'il respirait.
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