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Chapitre 68

Quand nous entrâmes dans sa chambre, j'étais entièrement assurée et tranquille, chose rare, et je m'avançai vers le lit d'une manière qui me parut tout ce qu'il y avait de plus naturelle.

Ce qui entraina l'hilarité du beau latino, à mon grand désarroi et surtout à mon grand mécontentement : pour une fois que je n'angoissais pas il fallait qu'il écrase cette assurance toute neuve pour qu'il n'en reste plus que quelques pauvres miettes.

À présent vexée et mal à l'aise, je fis mine de me relever pour partir. Ce simple geste fit réagir Jeff, qui, en moins de deux secondes, se retrouva penché face à moi, les mains sur les miennes de façon à m'empêcher de quitter son lit.

–    Dis donc toi, ça ne se fait pas d'empêcher une gente dame à se relever, le grondai-je sans pouvoir empêcher les coins de mes lèvres de s'étirer en un sourire ;
–    Très chère, cette règle n'est de rigueur que pour les gentlemans et je n'en suis pas un, sachez le, rétorqua-t-il toujours plus amusé.

Je restai muette devant cette réplique superbement placée. Pourquoi fallait-il que ce mec ait un aussi bon sens de la répartie ? Et un aussi beau sourire ? Et une carrure si imposante ? Et un corps si divinement sexy ? Et...

Ça va, ça va on a comprit l'idée !

Je tentai de reprendre mon sérieux mais c'était tout simplement impossible : pas avec ce canon posté à moins de dix centimètres de moi, sur un LIT.

Bon d'accord, nous n'étions pas allongés sur ce lit en train de faire... des choses... mais il était quand même penché sur moi, tellement proche de mon visage que son souffle se répercutait sur mes lèvres ! Alors que j'étais toujours en train de réfléchir, je surpris un éclat de rire...

–    Qu'est-ce qu'il y a encore ? Éclatai-je ;
–    Rien, c'est juste que j'ai beau n'être qu'à cinq centimètres de toi, tu restes toujours dans ton monde, complètement à l'Ouest...

–    Sympa !
–    Bah quoi, c'est juste la vérité ! Miss dans sa bulle ! S'exclama-t-il moqueur ;
–    Bon, si c'est comme ça...

J'essayai de le pousser pour partir et lui donner une petite leçon, malheureusement, ce n'est qu'après que je me rendis compte que je ne pouvais pas le déplacer, il était trop fort et mieux placé que moi.
–    Tu crois pouvoir m'échapper ? Encore ? Je te ferais signaler que c'est un peu tard ! On est dans ma chambre et tu es dans mon lit...

Cette phrase aurait pu être formulée de mille et une façons différentes. Mais celle qu'il avait choisie changea subitement l'atmosphère légère et joyeuse de la pièce.

Son ton enjôleur transforma l'air en électricité, son regard se fit lourd sur moi et je sentis une chaleur s'installer dans tout mon corps. Ses mains, qui jusque là n'avaient pas quitté les miennes, glissèrent pour se placer près de mes hanches et d'un petit coup avec son genou, il me fit basculer sur le lit.

Je me retrouvai sur le dos, lui au dessus de moi. Il monta ses bras de part et d'autre de mon visage et caressa mes cheveux de ses doigts longs et fins.

Je fus parcourue d'un doux frisson qui changea mon corps en boule de nerfs : tous mes sens me parurent soudain décuplés, le son de son souffle frôlant ma bouche devint puissant, il résonna entre nous comme une symphonie de désir, s'entrecoupant de façon répétée et rythmique.

Ma vue également s'intensifia : je vis chacune des délicates striures qui zébraient ses iris, je vis chacun de ses cils qui ourlaient son regard et je vis chaque ligne de son visage affecter l'expression que je devais également avoir, celle de l'impatience.

Mon sens du toucher était peut être le plus sensible de tous mes sens : chaque parcelle de mon corps s'enflammait au simple effleurement de la peau de Jeff, rien que l'idée qu'il était tout près semblait fournir à mon corps une brûlure passionnée.

Et lorsqu'enfin nos lèvres se joignirent en un baiser fougueux, son goût m'imprégna jusqu'au plus profond de mon être, imprimant dans mon âme cette saveur à la fois sucrée et légèrement amère qu'il dégageait... cette saveur dont les effluves mentholées rafraichirent ma bouche et me firent prendre pleinement conscience de la chaleur qui émanait de mon corps à présent.

Plus rien ne m'importait d'autre que ce contact que nous avions créé, mes mains descendirent alors d'elles même pour caresser son dos, glissèrent sur ses omoplates et suivirent le chemin de sa colonne vertébrale. Puis elle remontèrent et mes doigts s'enroulèrent entoure de ses mèches soyeuses. Je fermai les yeux et profitai de cet instant magique, hors du temps et hors du drame que je vivais.

De la main droite, Jeff agrippa ma taille et me colla plus fort contre lui, il plaça ensuite son genou entre mes jambes et s'y inséra, positionnant d'un mouvement de hanches mes mollets autour des siens. Je me retrouvai dans une position pour le moins intime ce qui – j'en suis certaine – teinta mes joues d'un rouge sanglant.

Merde, mauvaise expression Avri. On n'utilise pas de terme qui se rapporte au sang dans ce genre de situation !

Alors que je lui tirai doucement les cheveux, le latino brisa notre baiser pour souligner la ligne de ma mâchoire de ses lèvres, il plongea ensuite dans mon cou puis mordilla ma peau juste au dessus de l'épaule.

Je laissai échapper un petit soupir qui parut faire gagner Jeff en assurance, il encercla mes reins et me plaqua plus fort contre son torse tout en remontant sa bouche vers la mienne pour nous lier de nouveau.

Sans que je ne m'en rende compte, je serrai les jambes autour de lui au moment même où sa langue rencontra la mienne ce qui fit exploser en moi une sorte de feu d'artifices de sensations. Jeff se mit à tirer sur le bas de mon pull et glissa un doigt sur la peau nue de mon ventre.

J'en profitai pour faire de même avec lui et passai ma main sous son t-shirt pour pouvoir savourer la douceur de son dos et la fermeté de ses muscles. Un petit gémissement sortit d'entre ses lèvres mais fut étouffé par notre baiser.

Et c'est à ce moment où il commençait à se laisser aller, où nous en étions à une sorte d'apogée de la sensation et où enfin nous pouvions combler nos désir, qu'il fit une sorte de grondement sourd et qu'il se détacha brutalement de moi. En deux mouvements il se retrouva au pied du lit, coupa court à tout contact me laissant pantelante, triste et désorientée.

–    Qu'est-ce qu'il y a ? finis-je par demander pour casser le malaise qui grandissait en moi ;
–    On ne peut... pas aller aussi loin dans ma chambre et dans mon lit. Pas si tu ne veux pas coucher avec moi. Parce qu'ici Avri, il n'y rien qui pourra m'arrêter une fois que je serais lancé, lança-t-il toujours essoufflé.

Je lui jetai un regard blasé face à ses mots qui ne me semblaient rien d'autre que des excuses totalement ridicules :
–    Hum... si : moi peut être ?

Ma réplique me valut un regard désespéré suivi d'un sourire moqueur qui m'énerva au plus haut point – putain mais d'où est-ce qu'il le sortait ce sourire ? Ça ne lui arrivait jamais d'oublier qu'il l'avait en stock ?

–    Même si je ne doute pas que tu es très forte ma belle, je peux te jurer qu'une fois qu'on dépasse LA limite, rien ne pourra m'arrêter, et toi non plus, parce que tu en auras encore plus envie que moi, expliqua-y-il d'un ton paisible et patient ;
–    Oh mon pauvre Jeff, tu as vraiment tendance à te surestimer quelques fois, soufflai-je pour le charrier tout en lui tapotant la tête.

Il réagit au quart de tour, attrapa mon poignet, me tira vite et fort si bien que je ne compris pas comment mais en un clignement d'oeil j'étais assise sur ses genoux et sa bouche chuchotait à mon oreille :
–    Tu veux parier ?

Je ne pus empêcher le frisson de parcourir tout mon corps. Je ne pus non plus empêcher mes joues de rougir ni ma peau de se couvrir de chair de poule... Bordel, il était vraiment trop doué, c'était totalement in-juste.

–    Ah non, pas aujourd'hui, pas maintenant et surtout pas dans cet état, alors que je suis trop fatiguée pour te résister. Nous ne sommes pas à forces égales ! M'exclamai-je.

Oui oui, j'étais compétitive et je prenais chaque parole concernant un pari au pied de la lettre. Jeff changea soudain d'expression, il passa du tout au tout et eut alors un sourire plus doux, plus tendre ce qui me fit un peu bizarre : je n'avais pas l'habitude de ce Jeff là, il était gentil et attentionné et je ne savais pas comment réagir face à ça.

–    Bon, dans ce cas, je pense qu'il vaut mieux que tu retournes dans ta chambre, avant que tu ne puisses plus du tout résister à mes magnifiques charmes et que tu me sautes dessus pour assouvir tous tes fantasmes.

Fin du Jeff gentil et attentionné.

–    Non mais quel culot !
–    T'as vu ça ?
Je me levai d'un coup puis me dirigeai vers la porte sans me retourner tout en marmonnant un vague :
–    Puisque c'est comme ça...

Mais au moment où j'ouvrais la porte, Jeff plaqua sa main dessus, pile au dessus de ma tête également et la referma aussi sec. Je sentais la chaleur qui émanait de son torse, à quelques centimètres de mon dos. Il pencha son visage près de mon cou et souffla :
–    Attends.

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