Chapitre XXXIX: Fin de la traque
Les ordres de Sophia avaient tous été exécutés. Les marines étaient tous attachés dans la cale sous surveillance. Deux personnes étaient toujours au coté du chirurgien de la mort au cas où son état se dégraderait subitement. Le sous-marin restait dans les profondeurs pour ne pas être attaqué par les militaires à la surface.
Sophia avait passé une nuit reposante en compagnie de sa sœur. En se réveillant, elle fut soulagée de savoir que personne n'était venue réclamer sa présence à cause d'un éventuel arrêt cardiaque. Elle prit son petit-déjeuné avec son aînée. Les deux femmes avaient été félicité pour leurs actions de la veille par tout l'équipage présent dans la cuisine. Elles se rendirent en suite dans le bloc, qui était devenue la seconde chambre de Law. En chemin, un des hommes postés à la surveillance de son capitaine courut vers la jeune fille.
- Il y a un problème? demanda Sophia avec neutralité.
- C'est le capitaine, expliqua le Pingouin à bout de souffle, il s'est réveillé.
- J'arrive tout de suite.
Dans le bloc, l'atmosphère était lourde. Quand les trois amis entrèrent dans la salle, ils le sentirent tout de suite.
- Vous voilà enfin, s'exclama Shachi assit sur une chaise à coté de la porte.
- Qu'est-ce qui ce passe ici? demanda Sophia en le voyant tendu juste à coté de la porte et non à coté de la table d'opération.
- Il est arrivé quelque chose à Law? demanda Anna.
- Il c'est réveillé, répondit Shachi en tournant la tête vers la table d'opération.
Lorsqu'il prononça ces mots elles eurent l'impression que le réveille de son capitaine semblait ne pas lui faire plus plaisir que de déguster des crevettes mantes. Pingouin semblait le comprendre.
- On vous laisse, dirent-ils en s'éclipsant.
En s'approchant de la table d'opération, Sophia comprit leur comportement. Plus elle avançait, plus l'atmosphère était pesante. Elle se rendit vite compte que la raison était la mauvaise humeur du chirurgien de la mort.
- Vous êtes fâché? se moqua Sophia en s'arrêtant à coté de son visage.
Il ouvrit et tourna ses yeux métalliques vers elle. Son regard aurait inspirer la terreur aux plus courageux.
- Vous voulez peut-être que je vous enlève cet intubation? demanda Sophia en souriant.
Il continua de la regarder avec malveillance.
- Je peux tout aussi bien vous le laisser, continua-t-elle en voyant qu'il n'était pas décidé à réagir autrement.
Si il n'avait pas été attaché, il l'aurait étripé. L'électrocardiogramme traduisit sa colère par des piques périodiques plus rapprochées et des signaux sonores plus rapides. Voyant l'état dans lequel sa sœur le mettait, Anna préféra intervenir.
- Sophia, dit-elle avec fermeté en s'approchant pour lui faire comprendre son désaccord.
- C'est bon, soupira le gamine en allant chercher des gants et un plateau en métal.
Anna en profita pour rejoindre Law. Elle lui caressa le front et les cheveux jusqu'à ce que la fureur contenue dans ses yeux orageux disparaisse. Son rythme cardiaque était redevenue normal quand Sophia s'approcha avec le plateau.
- Anna, pousse toi, s'il te plais, demanda la jeune fille.
Son aînée s'exécuta. La cadette se plaça derrière la tête du pirate. Elle posa une main sur son menton et l'autre sur la sonde d'intubation. Le supernova n'émit ni plaine ni résistance quand elle appuya sur sa mâchoire inférieur pour lui ouvrir la bouche. Elle retira délicatement la sonde d'intubation et la posa sur la plaque en métal pendant que Law reprenait son souffle.
- Pourquoi est-ce que tu étais aussi en colère? demanda Anna au convalescent pendant que sa sœur jetait la sonde usagé.
- Quand je me suis réveillé, grogna-t-il, j'avais encore des sangles en granite marin pour me retenir à la table d'opération.
- C'était pour que vous ne tombiez pas si il y avait encore des secousses, expliqua Sophia en s'approchant.
- Et bien tu peux me les retirer maintenant, dit-il avec agacement.
- Qu'est-ce que vous ferez si je vous les enlèves? demanda-t-elle avec neutralité.
- Pardon!?
- Je vous ai demandez ce que vous ferez si je vous détachais, répéta la jeune fille sur le même ton.
Voyant qu'elle était sérieuse, il soupira.
- J'irai dans ma chambre pour me reposer. Détache moi maintenant!
- Non.
- Dépêche toi avant que je ne perde patience, recommanda le pirate en haussant le ton.
- Non, persista-t-elle.
- Et pourquoi? demanda-t-il en essayant de contenir sa colère.
- Si vous vous levez, vos plaies se rouvrirons. Donc vous ne quitterez pas cette table.
- Et si je reste ici?
- Vous m'avez dit que vous vouliez partir. Comment puis-je savoir si vous n'avez pas menti pour que je vous détache et après partir? En plus, je suis largement plus faible que vous. Si vous me la faite à l'envers, je ne pourrais pas vous stopper.
Être dans cette position d'infériorité, devoir marchander avec cette gamine pour pouvoir être libre de faire ce qu'il voulait et cela chez lui, dans son sous-marin le mettait hors de lui.
- Si vous n'avez plus rien à redire je m'en vais, déclara la jeune fille en se dirigeant vers la porte.
- Revient ici, Sophia, ordonna-t-il avec une violence à pêne contenu.
- Qu'est-ce que vous voulez? demanda-t-elle en se retournant sans changer d'attitude.
- Donne moi la clef de ces entraves, exigea-t-il en la fusillant du regard.
- Il va falloir vous habituer à cette réponse: Non.
Elle sorti en laissant le supernova en compagnie d'Anna qui n'avait pas ouvert la bouche de toute l'altercation.
- Je vais la tuer, murmura-t-il.
- Et comment je te pris? l'interrogea la jeune femme assise sur la table à coté de lui.
- Ne commence pas, Anna.
- Arrête de râler alors, dit l'intéresser en tirant la joue du pirate.
- Arrête ça, grogna-t-il.
Elle la lâcha et sourie en le voyant faire la grimace.
- Boude pas, le nargua-t-elle.
Il ne répondit pas et soupira longuement pour évacuer la colère. Il ne voulait pas crier sur Anna alors qu'il n'était pas en colère contre elle.
- Je sais qu'elle a raison, avoua-t-il au bout d'un certain temps. Avec mes blessures, je ne devrai pas bouger.
- Mais ça t'embête que ce soit elle qui décide à ta place.
- C'est possible.
- Même si tu n'aimes pas que quelqu'un d'autre soit au commende, dit la jeune femme en lui caressant la joue, tu reconnais quand même qu'elle a raison. Alors cesse de te battre contre elle. Elle finira bien par te libérer.
Tout l'équipage avait demandé à Sophia comment se portait leur capitaine. Elle leur avait répondu qu'il devait encore se reposer mais que ces jours n'étaient, normalement, pas compté. Ils s'en étaient réjouies en ignorant le «normalement» qu'avait émit la gamine. Cette dernière passa une partie de la journée à lire et alla voir son patient dans l'après-midi.
- Vous vous sentez toujours bien? demanda-t-elle en s'approchant du capitaine des pirates du Heart.
Il la dévisagea sans mots dire.
- Anna n'est plus là, remarqua la jeune fille en prenant des gants.
- Non, répondit-il avec nonchalance, elle est partie prendre une douche.
- Je voie, dit-elle sans être décontenancé le moins du monde par la mauvaise humeur du pirate.
Elle retira les bandages de son patient pour voir l'état des sutures. Pour l'instant pas le moindre signe d'infection donc elle mit des bandages propres après une désinfection rapide. Elle se dirigea ensuite vers le plan de travaille.
- Qu'est-ce que tu fais? demanda le médecin.
- Je cherche une sonde naseau-gastrique.
Il roula les yeux mais ne se plaignit pas. Après tout, il n'avait pas le choix, son estomac était dans un trop mauvais état pour recevoir une nourriture plus solide. C'est pourquoi, quand elle la lui mit en place, il ne se plaignit pas. Elle fixa une poche de nutriment à l'embout et le laissa tranquille. La jeune fille revint dans la soiré pour enlever la poche de nutriment et, sachant qu'il était un peu insomniaque, elle lui donner des sédatifs pour que son corps se repose correctement.
Le lendemain, l'équipage chercha la raison pour laquelle les marins arrivaient à les localiser même en profondeur. C'est en allumant les lumières extérieurs qu'ils comprirent ce qui les trahissait. En effet, il y avait une feuille blanche planté avec un poignard dans le submersible. L'équipage se rendit alors dans le bloc pour en informer leur capitaine.
Sophia était entrain de changer les bandages de son patient quand les pirates entrèrent dans la pièce.
- Qu'est-ce qu'il y a? demanda leur capitaine avec une certaine colère.
- On est désolé de te déranger, capitaine, commença Jean Bart.
- Mais on a trouvé comment les marines ont fait pour nous repérer, poursuivit Shachi.
- Ils ont attaché une carte de vie à notre navire, finit un autre pirate.
- Et bien, enlevez là, grogna Law visiblement de très mauvaise humeur.
- Tout de suit, capitaine, dirent-ils tous en cœur avant de disparaître.
Sophia n'avait pas parlé, elle était concentré sur ce qu'elle faisait mais nota quand même une agressivité plus ou moins anormal de la part de son patient. Elle s'arrêta un moment dans ses mouvements et mit ses lunettes.
- Qu'est-ce qu'il y a? demanda le chirurgien de la mort sur le même ton employé précédemment.
- Vous avez une légère infection, observa la jeune fille. Je vais juste la désinfecte et je verrai demain ce qu'il en ait.
Elle prit un coton imbibé de désinfectant et le passa avec grand soin sur la zone à soigner. Le pirate fit la grimace. Soudain Sophia se rendit compte d'une chose, Trafalgar venait d'être opéré, avait une imposante cicatrise sur le ventre mais n'avait pas de morphine ou d'autres antidouleurs. Elle termina ce qu'elle avait commencé et alla chercher une poche de morphine.
- Qu'est-ce que tu fais? questionna Law.
- Je suis sincèrement désolée, je viens juste de penser au fait que vous n'étiez pas sous antidouleurs, s'excusa la jeune fille. Je vais vous transfuser de la morphine. À moins que vous y voyez un inconvénient?
Pas de réponse de la part du pirate. Il se contenta de soupirer. La médecin interpréta cela comme un accord et installa la perfusion en plus de celles de sangs et d'antibiotiques.
Anna entra un peu plus tard dans le bloc avec quelques papiers à la main. Elle expliqua qu'elle avait fouillé les marins prisonniers et qu'elle avait trouvé des cartes de vie sur eux. Elle les leurs avait pris et demanda au capitaine des pirates qu'en faire.
- Donne les aux autres et dit leur de tout jeter à la mer, ordonna le chirurgien de la mort.
Elle lui fit un bisou sur la joue et reparti.
- Si vous lui brisez le cœur, je vous tue, assura Sophia une fois sa sœur partit.
- Et si je meure, proposa Law plus enclin à la plaisanterie avec de des analgésiques.
- Je trouve le moyen de vous ressusciter pour vous tuer de mes mains.
Elle se tourna vers lui les yeux brillant. La jeune fille aussi aurait put effrayer n'importe qui de cette façon.
Le lendemain, sur les ordres de Law, le sous-marin était remonté à la surface, sans ce faire attaquer. Il avait fait escale sur un îlot abandonné de toute vie humaine, seul quelques cocotiers avaient réussit à s'y installer. Les prisonniers avaient tous été remonté par les pirates. Seul le sous-lieutenant Kétsui, ne se laissant pas faire par les hommes, avait due être remonté par Anna. Une fois leurs prisonniers attachés aux arbres, les pirates étaient retournés dans le submersible pour préparer l'immersion. Anna était un peu resté en compagnie de la seul femme de l'escadron d'infiltration.
- Qu'est-ce que tu me veux? demanda la soldate avec colère.
- Juste parler.
- Je ne veux pas discuter avec la putain d'un pirate.
- Qu'est-ce qu'il t'a fait pour que tu lui en veuilles au-temps?
- C'est un pirate, répondit-elle avec dégoût. C'est une raison suffisante pour le détester.
- Certains pirates t'ont fait du mal, déduisit la brune.
- C'est pas tes affaire, cria la rousse, alors maintenant dégage.
Anna pausa sa main sur l'épaule de la prisonnière. Puis la retira.
- C'est moche ce qu'ils t'ont fait, reconnut Anna.
- Tu sais rien de...
- Si, la coupa la brune, je viens de le voir.
- Quoi?
- Je peux avoir des visions sur le passé ou le futur des gents en les touchants.
Les yeux de la femme soldat s'emplirent de aine.
- T'as pas le droit de fouiller dans mes souvenirs, s'emporta-t-elle.
- Ça a pas due être facile à vivre, poursuivit Anna avec une certaine compassion dans le regard.
- Ferme là, cria la rousse.
Tout les soldats tournèrent leur regard vers elle. Ils n'avaient pas l'habitude de la voir céder, surtout devant une personne proche de pirates.
- J'ai vécu ça aussi, affirma le brune. Et c'est Law qui m'a sauvé. Tout comme la marin t'a sauvé.
- Je m'en tape de ton histoire, affirma Kétsui. Reste avec ton pirate si tu veux, je m'en cogne. Je ferai en sorte que tu périsses avec lui.
En entendant ces paroles, Anna ne put s'empêcher de sourire.
- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle? demanda la sous-lieutenant.
- Rien, répondit Anna sans perdre son sourire.
- Tu ne croyais quand même pas que toi et ta sœur alliez vous retrouver sans avis de recherches?
- Tu n'auras pas besoin de te donner cette penne, assura la brune.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là? questionna la marine intriguée.
- On ce séparera de Law à la prochaine île, révéla-t-elle.
- Comme si j'allai te croire.
- Tu n'auras qu'à vérifier par toi même. Arrange toi pour être sur la deuxième île sur laquelle ils vont s'arrêter. Si je suis encore avec eux, tu me mets une prime sur la tête et si je ne le suis plus, je resterais sans prime. Dans tout les cas je te demande de ne pas mettre d'avis de recherche sur la tête de ma petit sœur.
- Qu'est-ce qui me force à accepter ce «marché»?
- Je peux aussi leur révéler le secret de ta venue dans la marine.
- C'est bon, j'accepte.
- Kétsui, s'énerva le colonel, tu ne vas quand même pas céder au chantage d'une pirate!?
- Ferme la, Seiko, grogna sa seconde. J'en prend l'entière responsabilité.
Il allait répliqué quand un des pirates appela Anna. La jeune femme posa un mini-escargophone sur les genoux de la soldate et partit. Le sous-marin immergea quelques minutes après le départ de la jeune femme.
Je sais que d'habitude je met les images dans les hors séries mais une fois n'est pas coutume je vais en mettre une ici.
Le regard que Sophia à sorti à Law un peu plus haut est un mélange de ça:
( QUAND TU VOIS CA, tu devrais courir pour ta vie)
(PEUR, quand les loups s'enfuient apeuré)
Voila, voila, j'espère que ça vous à plus et à la semaine prochaine
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