Chapitre XIII: Douleurs fantômes
⚠ Le début de ce chapitre peux heurter la sensibilité de certains ⚠
Sophia était chez elle, dans sa chambre. Elle lisait un énième livre de médecine volé à la bibliothèque de la ville où se trouvait son école. Elle sursauta en entendant la porte de sa chambre s'ouvrir violemment. Elle n'eut pas le temps de cacher le livre dans le tiroir de son bureau avant que son père ne le voie. Visiblement il avait encore bu et était en colère.
- Sophia, cria-t-il.
- Oui, papa, répondit Sophia d'une voie tremblante.
- Maman vient de me dire qu'elle avait encore reçu une facture de l'école et de la bibliothèque. Tu as encore volé des livres et tué des animaux de laboratoire?
- Je suis désolée, papa, pleura-t-elle.
Il s'approcha à grands pas.
- Tu es désolée? Mais qu'est-ce que tu veux que j'en fasse de tes excuses, cria-t-il. Les autres fois n'ont pas suffis à parement. Alors je vais devoir te donner une correction tel qu'elle te passera une bonne fois pour toute l'envie de recommencer.
- Pardon, pleura-t-elle. Je ferais tout ce que tu veux, mais pas ça, pitié.
- On est trop gentil avec toi, dit-il en soulevant sa fille sans faire attention à ses suppliques. Alors il va falloir serrer la visse. Et te punir encore et encore jusqu'à ce que tu comprennes.
Il jeta la petite fille sur son lit. Elle était en pleur et tout son corps tremblait.
- Ne bouge pas d'ici, ordonna-t-il.
Il sortit de la pièce et revint quelques secondes plus tard avec une ceinture et un fouet. Il lui baissa sa jupe bleu foncé et la frappa avec sa ceinture. Sophia poussa des cris de douleurs et des suppliques. Quelques minutes plus tard, elle était presque nue et le fouet de son père lui lacérait le dos.
Une foie le dos de la fillette couvert de sang. Il cessa de la battre. Il la prit par le bras, la traîna jusqu'à la petite cabane en bois à l'extérieur de la maison et l'y jeta.
- Tu vas passer la nuit ici et après tu cesseras peut-être de voler.
Son dos la brûlait atrocement mais elle n'avait plus la force de crier. Ses yeux étaient baignés de larmes et son corps mordu par le froid refusait de bouger.
Quand sa mère revint le chercher au petit matin après le départ de son père, Sophia n'avait pas changé de position, le ventre au sol et le visage tourner vers le côté. Sa mère la prit par le bras et la força à rentrer dans la maison. Elle lui enleva son slip et la plaça dans la baignoire avant de faire couler de l'eau chaude sur sa fille. cette dernière cria et supplia sa mère d'arrêter.
- Tais-toi, voleuse.
- Pardon, maman, pleura la fillette. Je te jure de ne plus recommencer.
- Comme tu l'as fait la dernière fois.
- Je te jure que cette fois-ci, je ne recommencerai plus.
La femme coupa l'arrivé d'eau. Elle prit une serviette et sécha sa fille. Cette dernière gémit de douleur quand elle passa sur son dos.
- Cesse ces jérémiades, ordonna sa mère.
- Pardon, maman, dit-elle avant de serrer les dents.
Le soir, quand son père revint du travaille, il but plusieurs bouteille d'alcool fort puis monta dans la chambre de Sophia. La jeune fille était à plat ventre dans son lit, le dos bander. Elle était dans l'incapacité de dormir tellement son dos la faisait souffrir. L'homme s'accroupit devant le lit.
- Maman, m'as dit que tu avais juré de ne pas recommencer, dit le père en caressant la joue de sa fille.
- Je te promet de ne pas recommencer.
- Je n'en doute pas. Mais maman m'as aussi dit que tu n'avais pas été sage quand elle t'a douché se matin.
Des larmes coulèrent sur les joues de Sophia.
- Je ne voulais pas...
- C'est peut-être vrais, mais comme je te l'ai dit hier soir on ne tolérera plus la moindre insubordination donc tu comprendras que je vais être dans l'obligation de te punir.
- Pardon, pardon, répéta la jeune fille en fermant les yeux.
- Je te pardonnerais une fois ta punition terminée, dit-il en se relevant.
Sophia sera ses draps pendant que son père la découvrait. Il la mis ensuite sur le dos ce qui eut pour conséquence de la faire gémir de douleur.
- Tu as un problème? demanda la voie à présent sombre de son père.
Elle fit non de la tête. Il lui enleva son slip et se plaça sur elle pendant qu'elle fermait les yeux et serrait très fort les dents.
***
- Non!
- Sophia, calme-toi, dit Law en lui prenant le bras.
La jeune fille venait de se relever dans son lit. Elle était trempée de sueur, le visage déformé par la terreur, respirait mal et avait le corps parcouru de tremblement.
- À voir ta tête, tu as du faire un sacré cauchemar, dit le pirate accroupi à coté d'elle.
Elle déglutit.
- Ce... ce n'était pas un... un simple cauchemar.
- Qu'est-ce que tu veux dire? demanda Law intrigué.
- J'... j'ai déjà vécu ça p... par le passé.
- De quoi parles-tu?
- Je peux pas. C'est trop dure, pleura-t-elle en se tenant la tête.
- Calme-toi Sophia. Tu l'as dit toi-même ce que tu as vu est passé. Personne ne te fera de mal ici.
Elle reprit son souffle.
- Je... je sais, pardon.
- Tu n'as pas besoin de t'excuser. Recouche-toi, dit-il en la poussant doucement en arrière.
Quand son dos toucha le matelas, elle ressentit une vive douleur et se crispa.
- Ça ne va pas?
- Ce n'est rien, répondit-elle en passant sa main sur son visage. Juste une douleur fantôme.
- Une douleur fantôme? répéta médecin.
Il la fit rouler sur le coté de sorte à avoir son dos en face de lui. Il défit le corset de la jeune fille et le lui retira. Le dos de Sophia était couver de cicatrices.
- Comment t'es tu fait toutes ces cicatrices?
- On avait pas beaucoup d'argents alors je volais des livres, expliqua-t-elle. Je ne me faisais pas prendre sur le fait mais mes camarades de classe me dénonçaient, alors mes parents recevaient une facture plutôt salé. Les cicatrices sur mon dos sont ce qu'il reste de l'une des dernières fois où j'ai volé un livre.
- Ils y allaient fort quand même pour un livre, fit remarquer Law en continuant d'examiner les marques. Tu n'avais vraiment rien fait d'autre?
- Non, mais mon père buvait beaucoup et s'emportait vite.
Law passa avec une main sur une des traces rouge et gonflée. Sophia retint à grande peine un crie de douleur.
- Ce ne sont pas des douleurs fantômes mais la preuve d'une mauvaise cicatrisation. Est-ce que ton dos te fait toujours mal comme ça?
- La plus-pare du temps, non.
Law se leva et marcha vers la porte.
- Où est ce que vous allez?
- À l'infirmerie, ne bouge pas d'ici.
- Où voulez-vous que j'aille?
Il revint quelques minutes plus tard avec flacon et une seringue remplit. Il s'accroupit à coté de Sophia, lui fit l'injection et ouvrit le pot. Il passa doucement la pommade sur les cicatrices de la fillette. Cette dernière sursauta un peu au contacte du baume froid.
- Qu'est-ce que c'est? demanda-t-elle.
- Une injection d'anticorps pour combattre l'infection et une pommade anti-inflammatoire et cicatrisante, expliqua-t-il en fermant le flacon. Tu ne les sentiras plus après quelques applications.
- Merci.
- Ne me remercie pas.
- Pourquoi je ne devrais pas vous remercier?
- Perce que je suis médecin.
- Qu'elle argument! Vous n'avez pas mieux?
- Je vois que tu as retrouvé ta réparti, dit-il en souriant.
Elle se mit sur le ventre et se laissa couvrir.
- Anna ne c'est toujours pas réveillée?
- Non. Ne t'inquiète pas, les sédatifs qu'elle a reçu sont extrêmement puissant. Elle n'est pas prête de se réveiller avant encore au moins une journée. Profites-en pour te reposer.
- Elle semble si paisible quand elle dore.
- Boucle-là et dore.
Après avoir fermé les yeux, la petite fille s'endormit vite.
***
Sophia se réveilla après avoir bien récupéré. Elle tourna la tête et faillit faire une crise cardiaque en voyant Bepo juste devant elle.
- Ça vas pas bien dans ta tête. J'ai crue que j'allai mourir de peur.
- Désolé.
- Mais qu'est-ce que tu fais là, Bepo? demanda-t-elle après s'être calmée.
- Le capitaine m'as demandé de vous surveiller, toi et Anna, pendant qu'il allait dormir.
- Anna...
- Ne c'est toujours pas réveillée.
Elle eut un aire triste.
- Est-ce que tu veux prendre un petit déjeuné? demanda Bepo.
- Oui, répondit Sophia après un temps de réflexion.
***
Dans le réféctoire, Sophia retrouva Shachi et Penguin.
- Sophia? s'étonna Penguin. Ça faisait quelques jours qu'on ne t'avait pas vue.
- C'est vrais ça, où est-ce que tu étais? demanda Shachi.
- Dans ma chambre avec Anna, répondit-elle en s'asseyant.
- Et, comment va-elle?
- Elle est toujours endormie.
Penguin chercha des fruits pour Sophia.
- Merci, dit-elle en souriant.
- Je t'en pris.
Law entra dans le réfectoire pour prendre son petit déjeuné.
- Tu es déjà debout, Sophia, constata-t-il.
- Oui, je me sens beaucoup mieux. Mais Anna est toujours endormie.
- Ne t'inquiète pas, Bepo la surveille, la rassura Penguin.
- Il a raison, surenchérit son compagnon. Si il arrive quelque chose à ta sœur, soit sûre que Bepo viendra prévenir le capitaine. J'ai pas raison?
- Sûrement, se contenta de répondre Sophia.
- Ne soit pas si négative, dirent-ils d'une seul voie.
Ils se levèrent et soulevèrent la fillette.
- Mais qu'est-ce que vous faites? s'insurgea-t-elle.
- On va t'emmener voir le soleil sur le pont, dirent-ils en sortant. Comme ça tu seras moins négative.
- Mais je préfère rester dans le noir. Et je n'ai pas fini mon petit déjeuné.
Law était entrain de rire seul dans le réfectoire après le numéro de ses subordonnés. Il termina de manger et partit voir Anna.
***
Sophia entra dans le laboratoire et, comme le lui avait dit Bepo quelques minutes plus tôt, y trouva Law.
- Qu'est-ce qu'il y a, miss? Tu as fini de prendre le soleil, se moqua-t-il sans quitter les yeux de son travail.
- C'est ça, riez. Ils ont tout les deux fini dans l'eau.
Il fit un sourire en coin.
- Qu'est-ce qui t'amène ici?
- Je m'ennuie.
- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse? Vas donc surveiller Anna.
- Bepo s'en occupe déjà. Et puis je voulais voire ce que vous faisiez.
- Ça, ça ne te regarde pas.
- Vous avez un livre à lire alors?
- Ce n'est pas une garderie ici, laisse-moi travailler.
- Comme vous voulez, dit-elle en sortant. Je me débrouillerais pour trouver une occupation.
Il ne le lui avait pas dit mais il travaillait sur un échantillon de sang appartenant à Anna et les résultats étaient pour le moins étranges. Il y avait dans son sang des molécules parasites d'origine et de nature inconnue. Le chirurgien de la mort en cherchait la cause et l'origine. Mais il ne voulait pas inquiéter Sophia, quitte à ce qu'elle pose quelques problèmes à l'équipage pour ce distraire.
***
- Si Trafalgar ne veut pas me donner de livres, alors je devrais en trouver par moi-même, pensa Sophia.
Grâce à sa mémoire photographique, la gamine avait mémorisé l'emplacement de toutes les salles du submersible et savait se repérer dans ses couloirs comme si elle avait grandit dedans. Elle prit la direction de la chambre du capitaine.
- Tout ces imbéciles ne doivent pas lire des livres de médecine. En plus je suis sûre d'avoir vue des ouvrages intéressants dans la cabine du capitaine, se souvint la petite.
Elle entra avec précaution dans la chambre de Law. Évidemment, la salle était vide, puisque aucun membre de l'équipage n'oserait entrer sans permission dans la chambre du capitaine. Elle se dirigea vers une étagère sur la droite. Cette dernière croulant sons les livres médicaux, la jeune fille avait l'embarra du choix. Elle fini par ce décider: aujourd'hui se serait un manuel sur les maladies cardiorespiratoire. Elle partit dans sa chambre avec le livre.
***
- Qu'est-ce que tu as en main? demanda l'ours avec curiosité.
- C'est un livre.
- Où est-ce que tu l'as trouvé?
- Si je te le dis, je vais avoir des ennuis parce que tu vas cafter.
- Désolé. Tu peux me faire confiance, je ne dirais rien, même pas au capitaine.
- Je l'ai pris dans sa chambre, révéla Sophia après quelques minutes de réflexion et trois pages de lectures.
- Celle de qui?
- De Trafalgar.
- Tu as volé un livre au capitaine?! s'affola Bepo.
- Pas volé, emprunté, corrigea-t-elle. Je le remettrai à sa place quand j'aurai fini de le lire.
***
Law sauta le déjeuné, trop pris dans ses recherches, mais vint au dîné. Il profita de la présence de la totalité moins un de son équipage pour demander si Sophia avait causé des problèmes pendant la journée.
- Je ne l'ai pas vue aujourd'hui, affirma Jean Bart. En tout cas elle n'est pas passée à la salle de commende.
- Nous non plus, on ne l'as pas vu après qu'elle nous est fait passer par dessus bord, continua Penguin.
- Maintenant que tu le dis, poursuivit Shachi, c'est vrais qu'on a passer une journée tranquille.
- C'est bizarre, pensa le capitaine. Moi qui croyait qu'elle aurait passé son mécontentement sur eux. Qu'est-ce qu'elle a bien put manigancé comme mauvais coup?
- Bepo, tu m'as promis de ne rien dire à personne, rappela Sophia en fermant son livre.
- Mais je ne peux pas mentir au capitaine.
- Je ne te demande pas de mentir mais de ne pas en parler.
- C'est du pareil au même.
- Écoute, il va venir voire Anna comme chaque soir alors si il te demande où j'étais toute la journée, tu répondras ici et si il te demande si je t'ai embête tu répondras que non. Ce n'est de toute façon pas un mensonge. N'est-ce pas?
- Oui, mais...
- Mais quoi?
- Si il me demande ce que tu as fait?
- Dit lui que j'ai surveillé Anna avec toi. De toute façon, il ne pourra pas vérifier.
- Et si il voie le livre.
- Je l'ai fini, il peut le reprendre.
- Sophia!
- Quoi? Je risque de le croiser à tout moment si je me déplace maintenant. Je remettrais le livre demain dans la journée et il ne remarquera rien.
- Je suis désolé mais je peux pas.
- Alors je vais le remettre tout de suite sur son étagère. Et après je vais prendre l'air.
Elle prit le livre et partit.
Comme tout les soires Law vint voir Anna. Quand il entra dans la chambre Bepo sursauta.
- Bonsoir capitaine. Tu m'as fait peur.
- Qu'est-ce qui se passe Bepo? demanda-t-il en fronçant les sourcilles.
- Rien du tout, pourquoi?
- Tu as l'aire bizarre ce soir.
- Désolé.
Il balaya la salle du regard.
- Sophia n'est pas avec toi?
- Elle est sortie prendre l'aire.
- Est-ce qu'elle t'a embêté aujourd'hui.
- Non, elle ne m'as pas embêté. Elle est restée avec moi toute la journée et elle a surveillé Anna avec moi, récita-t-il.
- Tu en est sûre, insista Law en plissant les yeux. Ce que tu me dis rassemble à quelque chose d'appris par cœur. Tu ne serais tout de même pas entrain de me mentir? Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne me mens pas.
L'ours regarda son capitaine dans les yeux.
- Je... je...
L'ours céda sous le regard métallique du supernova.
- Pardon, capitaine, pleura Bepo. Je te jure que je ne voulais pas te mentir.
- Alors dis-moi la vérité. Qu'est-ce qu'a fait Sophia?
- Elle est entrée dans ta chambre et t'a volé... non, se corrigea-t-il, emprunté un livre.
- Et où est-elle maintenant?
- Elle a dit qu'elle reposerait le livre et qu'elle sortirait prendre l'aire.
Law trouva Sophia assise sur la rambarde le pont.
- Qu'est-ce qu'il y a? demanda-t-elle, occupée à regarder la pleine lune.
- Je pense que tu le sais.
- Je me doutais que Bepo ne tiendrait pas sa langue.
Law s'accouda à la rambarde juste à côté d'elle.
- Il a pourtant essayer de te défendre. Enfin plus ou moins.
- Vous n'êtes pas fâché? s'étonna la gamine.
- Non, tu n'as fait que prendre un livre, ce n'est pas un crime. Et puis, si je t'en avais donné un, tu n'aurais pas été contrainte de le chercher dans ma chambre.
- Je pensais au moins avoir un sermon, mais je ne m'attendais pas à des excuses.
Law rit un peu.
- Un pirate faire un sermon sur le vol, et puis quoi encore?
- C'est vrais. Mais vous savez, vous êtes un pirate suffisamment bizarre pour ça.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là?
- Vous ne faites pas de mal à vos subordonnés, même quand ils font des bêtises, vous ne leur donnez que de petites taches à faire pour les punir. En plus, vous ne répondez presque rien quand je vous parle mal, d'autre m'aurait déjà tué depuis longtemps.
- Qu'est-ce que je dois comprendre? Que je suis un pirate trop gentil?
- On est jamais trop gentil.
Law rit de nouveau.
- Dites-moi, comment est-ce que vous avez appris la médecine?
- Pourquoi est-ce que tu veux le savoir?
- C'est qu'une question. Pourquoi est-ce que vous vous braquez comme ça? souffla la jeune fille.
- C'est mon père qui m'as enseigner ce que je sais. Ou du moins les bases.
- Il est médecin?
- Oui. Il était le meilleur de la ville.
- Je suis désolée.
- Pourquoi donc?
- Vous employez le passé, je suppose donc qu'il est mort.
- Oui, comme tout les habitants de ma ville natale.
Elle le regarda avec incompréhension.
- Ce serait trop long à raconter.
- Et quand vous n'aviez plus d'enseignant qu'est-ce que vous avez fait?
- Tu es bien curieuse.
- Vous n'êtes pas obligé de répondre si mes questions vous dérange.
- J'ai appris le reste dans les livres et en faisant mes propres découvertes.
- Je voie. Vous voulez bien m'apprendre se que vous savez?
- Et puis quoi encore?
- Allé, je ne demande qu'à apprendre. Et puis je m'ennuie ici. S'il vous plais.
- D'accord, céda Law. Mais si tu ne fais pas ce que je dis, tu resteras avec Shachi et Penguin pour le reste du voyage.
***
Sophia vint dans le labo après avoir pris son petit déjeuné, comme le lui avait demandé Law. Elle portait une magnifique robe noir.
- Au moins tu es à l'heure.
- À l'heure? Mince alors, moi qui croyait avoir de l'avance. C'est encore Shachi qui m'a retardé.
- Au lieu de pester contre mes subordonnés, tu pourrais me dire ce que tu sais.
- Comme ça? Oralement?
- Oui, a moins que tu ne préfères le faire par écrit.
- Ça ne vous servira à rien de relire ou réécouter des livres que vous avez déjà lu.
Il la regarda avec une légère incompréhension dans le regard.
- Ma mémoire photographique me permet de réécrire ou réciter au mot près ce que j'ai lu.
- Donne-moi le nom des livres alors.
- D'accord.
Quelques minutes plus tard la liste était entre les mains du médecin.
- À quoi est-ce que tu t'attends?
- Comment-ça?
- En me demandant de t'apprendre la médecine, à quoi est-ce que tu t'attendais?
- J'en sais rien.
- Quoi?
- Il me faut connaître à la fois la pratique et la théorie alors j'ai pris le premier médecin que j'ai rencontré, si on peut le dire ainsi. Si vous n'aviez pas croisé ma route ça aurait été quelqu'un d'autre.
- Mais tu as déjà dû pratiquer? Ne me dit pas que tu as fait des sutures, une thoracotomie et une intubation sans jamais en avoir fait.
- J'avais déjà suturé mais jamais je n'ai fait d'opération. Vous avez eut de la chance en survivant.
- Je pence plutôt que c'est toi qui à de la chance.
- Pourquoi?
- Tu peux mettre en pratique ce que tu sais de théorique sans jamais t'être entraîne. J'imagine que tu as un dont pour la médecine.
- Si vous le dites, répondit-elle avec désintérêt.
- Les compliments te dérangent, dit-il avec sarcasme.
- Je m'en fiche, c'est tout.
- Ta réaction ressemble plus à un blocage. Tu as eut des problèmes à l'école parce que tu étais première de la classe et que tu étais différente des autres.
- Je vous pose des questions sur votre situation scolaire?
Law prit un livre sur le plan de travail et le tendit à Sophia avec un sourire narquois.
- Quand tu auras terminé de lire ça, tu reviendra.
- D'accord, dit elle en souriant devant l'épaisseur du livre inconnu. Je reviendrais ce soir.
- Quand tu aura fini et compris ta lecture.
- Oui, oui, ce soir, dit-elle en sortant.
Law retourna à ses analyse en souriant.
***
Comme promis, elle toqua à la porte en début de soirée.
- J'ai fini, dit-elle en entrant.
- Et tu as tout compris sans sauter de page? demanda le médecin, septique.
- Oui.
- Et tu sais pourquoi je te l'ai donné à lire?
- Parce que je suis rentrée tête baissée dans votre piège de ce matin.
- C'est vrais? demanda-t-il en faignant la surprise.
- Oui. Je l'ai vue au chapitre 42 paragraphe 19: les rejets et autres liés à des traumatises, notamment pendant l'enfance.
- Tu as bien appris ta leçon. Mais est-ce que tu sais la mettre en pratique.
- Bien sûre. J'ai tout les symptômes d'un rejet de compliment lié au fait d'être rabaissée et maltraitée par mes parents. De plus, ayant été malmenée pendant ma scolarité parce que je réussissais trop facilement, je ne supporte pas les compliments qui font inconsciemment resurgir en moi une impression négative. Ainsi, je bloque les compliments comme une tortue se cachant derrière sa carapace.
- C'est une analyse complète, reconnut Law.
- Qu'est-ce que je fais maintenant?
- Tu vas manger et te coucher, on fera autre chose demain.
- Je peux avoir un autre livre?
- Pour que tu ne dormes pas de la nuit?
- C'est bon j'ai compris, dit-elle en faisant la moue.
***
Le lendemain, quand la petite entra dans le labo, il y avait un cadavre sur la table.
- Ce n'est pas trop effrayant pour toi? ironisa Law.
- Non, c'est amusant et plutôt attractif.
- Tu jubiles devant les cadavres, constata le pirate en préparant du matériel d'autopsie.
- Ça change des animaux de laboratoire, dit la petite en s'approchant.
- Tu t'entraînais sur des souris?
- Et tout les animaux du laboratoire de science. Je crois que mon préféré s'était le serpent, extraire son venin était amusant.
- Tu as fait une autopsie de tout les animaux?
- Il devait encore en resté un où deux vivant avant les vacances.
- Et tu faisais ça en toute impunité? s'étonna Law en donnant un masque à la petite.
- Vous rigolez? Les profs ne me laissaient plus entrer en salle de science, les autres élèves me fuyaient parce que j'étais trop bizarre pour eux et je me faisais tabasser à chaque fois que mes parents recevaient la factures, expliqua-t-elle en mettant les gants que lui tendait à présent le chirurgien. Je n'appelle pas ça agir en tout impunité.
- C'est vrais. Tu n'as pas tore.
- J'imagine que vous savez de quoi je parle.
- Ce n'est pas le moment de parlé de ça.
- En me référant au livre que vous m'avez fait lire hier, je déduis de votre réponse que je ne suis pas la seul à faire des blocages sur mon passé.
Law soupira.
- Viens ici et tais-toi à moins que tu ais des questions intéressantes à poser.
Elle monta sur les deux marches devant la table après avoir abaissé une paire de lunette de vue sur son nez.
- Qu'est-ce qu'on va faire?
- Tu vas faire une biopsie de cette personne et me dire de quoi elle est morte.
- Pas besoin. La trace de coupure sur son cou dit que sa jugulaire à été tranché.
- Tu en es sûre?
Elle mit sa main sur la plaie puis dans la plaie.
- La jugulaire est intacte. C'est autre chose.
- Bien, tu t'es corrigée. Apprend à ne pas prendre de décision trop vite.
Elle inspecta le corps, pas d'autre lésion externe. Elle ouvrit le cadavre et vit que les poumons étaient en mauvais état. Elle continua son autopsie sans oublier ce détail.
- Alors, ta conclusion?
- Intoxication par voie oral. Cette personne c'est faite tuer par du gaz.
- J'en est dédui la même chose. Rien d'autre?
- Vue son foie, c'était un ivrogne.
- Pas mal.
- Qu'est-ce qu'on en fait maintenant?
- À toi de voire.
- Moi je l'aurais réduit en cendre mais j'imagine que ce n'est pas la réponse attendue.
- Je t'aurais laisser faire si on n'était pas en immersion. Alors trouve autre chose.
- On le remet à la morgue, proposa-t-elle.
- Je vais le remettre à la morgue pour que tu ne me prennes pas mes cadavres.
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