Trois semaines plus tard, Appartement d'Isabelle Lightwood.

Pdv Alec:
Empris par de trop nombreuses sensations, de trop nombreux sentiments, Magnus me plaque contre le mur de l'appartement et m'embrasse avec passion.

"-Magnus..."
Je murmure inlassablement alors que sa bouche devorait mon cou puis mes lèvres.

Je pousse alors un gémissement  étouffé par nos lèvres, et passe ma main dans ses cheveux.
Nos lèvres étaient comme liées, elles se cherchaient avec désir et passion, sans aucune trace de tendresse ou même de douceur. Juste, un profond besoin,une profonde nécessité d'être en contact avec l'autre, de goûter les lèvres de l'autre. 

"-Plus... Plus vite..."
Je laisse échapper dans un gémissement alors que tout mon corps se tend.
Sa bouche avide de désir dévie  alors vers ma ligne de mâchoire pour finir sur mon cou. Alors,  mon souffle se fait agité et mes gémissements de plus en plus difficile à contrôler.

"Continue..."
Je n'arrive qu'à murmurer, trop pris par le tourment de sentiments qui me traversait.

Il sourit de son effet et prends plus d'assurance en faisant ses baisers plus intenses.
Je sens sa bouche partir du bas de mon cou pour remonter lentement, très lentement (trop lentement) vers ma mâchoire, caressant quelques instants ma peau de sa langue, me faisant irrémédiablement suffoquer.

"-Ma...Magnus..."
J'halete en m'agrippant plus fermement à ses cheveux.

Mon souffle se fait saccadé et, les yeux fermés, je me mords la lèvre inférieure pour éviter de trop gémir ce qui ne fonctionne pas puisque des soupirs d'extase sortent de ma bouche.

Il continue, lui, à parsemer ma ligne de mâchoire de baisers, mon cou, ma bouche et -pour mon plus grand plaisir- je le sens passer sa main sous sa chemise, me faisant frissonner de toute part.
Tout en continuant le baiser, il commence à déboutonner à la hâte les boutons de ma chemise, et n'y tenant plus, je passe à mon tour ma main sous son haut et lui enlève rapidement. 
On se fixe sans retenu ni vergogne pendant un instant, savourant la vue que chacun offrait à l'autre, puis, dans un souffle nous reprenons la bouche de l'autre d'assaut.

"-Magnus... Lit... Canapé.... Oh bordel.."
Je dis en jurant vers la fin de ma phrase, Magnus m'aspirant la peau de mon cou.

Il acquiesce et alors, tout en continuant à nous embrasser, nous arrivons tant bien que mal près d'un lit. Comme une libération, il me pousse sur le lit avant d'enlever ses chaussures et de fixer mon torse quelques instants:

"-Tu aimes ce que tu vois ? "
Je lui demande en reprenant difficilement mon souffle.

"-Et comment ! "
S'exclame-il en posant sa bouche sur mon torse pour commencer à  l'embrasser.

En le sentant aspirer ma peau de tel sorte qu'un sucon apparaisse je suffoque un instant et n'y tenant plus, je laisse échapper des gémissements et soupirs de bien être sans plus aucune retenu en arrivant néanmoins à lui dire:

"-Tu...Tu as ce qu'il faut? "

Il hoche la tête et avant qu'il ne puisse reprendre ses actions je lui dit, ayant repris un peu mes esprits:

"-Tu peux me dire ce qu'on fiche dans l'appartement de ma soeur déjà ? "

Il hausse les épaules et tente de reprendre ses baisers mais je le bloque.

"-Je sais plus... Toute ma réflexion et mon bon sens s'en vont quand tu es trop proche de moi."
M'avoue-il dans un souffle.

Je pouffe avant de répondre:

"-Ravie de voir que c'est réciproque."

Il sourit à son tour avant de coller son corps au mien, continuant ses baisers torides un peu partout sur mon corps me faisant une nouvelle fois soupirer fortement de plaisir.
Entre deux baisers, je prends le contrôle en le faisant passer en dessous de moi, et c'est à mon tour de lui faire cette délicieuse torture dont je faisais l'objet il y a encore quelques secondes.
Je déboutonne le bouton de jean et l'aide à l'enlever rapidement et alors que je caressais chaque partie de son corps de son cou jusqu'à à ses pieds, il me bloque les mains et me fait à son tour passer au dessous de lui en murmurant à mon oreille:

"-Tu es beaucoup trop habillé Alexander."

J'acquiesce en souriant et fremis en sentant ses mains sur mes jambes, tout près de mon entrejambe, et, une fois tout deux en sous-vêtements, nous recommençons à nous embrasser et même... plus. Beaucoup plus.

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"-Tu sais qu'il faudrait tout de même qu'on pense à s'habiller. Je sais pas combien de temps ma soeur en a encore à son salon de beauté et il est définitivement hors de question qu'elle nous voit ainsi."
Je dis à Magnus en me levant

"- Oh mais c'est bon, t'es son frère et puis t'étais pas si prude, tout à l'heure, quand tu me suppliais et ge..."

"-Magnus ! Je suis sérieux ! "
Je le coupe dans un regard noir en sentant mes joues rosirent.

"-Oh mais moi aussi ! Tu aurais du te voir tout à l'heure, tout tendu, tout en.."

"-Je te préviens Magnus, tu finis ta phrase, et je ne te touche plus jusqu'à une durée indéterminée. Tu sais très bien que tout ça me gêne et je sais que tu le fais exprès, alors maintenant, tu arrêtes ! "
Je m'exclame partagé entre la gêne et l'agacement.

Il écarquille  les yeux et prend un air choqué :

"-Tu n'oserais pas..."

"-Me tente pas."
Je lui réplique en me levant du lit.

En effet, depuis ce fameux jour où l'on avait appris qui était la taupe de l'Institut, ce jour, où, j'avais compris ce qui rongeait Magnus et que je lui avais proposé qu'on emménage ensemble, nous étions devenu encore plus inséparable qu'avant.
Maintenant que chacun connaissait les peurs les plus profondes de l'autre, ce qui  pouvait le tourmenter le plus possible, nous étions beaucoup plus à l'aise et, je dois l'avouer, beaucoup plus... démonstratif. Que ce soit devant les autres, que seul dans mon... notre appartement-ça me faisait encore tout bizarre mais j'aimais tellement le dire! -. On couchait maintenant souvent... -très souvent- ensemble et je sens que quelque chose de plus c'est créé entre nous, un nouveau lien, un nouveau stade franchi. Maintenant, c'était comme si nous étions en symbiose et même si parfois, des désaccords arrivaient, ça ne durait jamais très longtemps.

Je récupère mes affaires et alors que je finis de m'habiller, je sens une douce pression sur mon cou.

"-Excuse moi..."
Me murmure-il à l'oreille.

"-Ouais."
Je grogne légèrement en essayant de réprimer un sourire.

"-Mon ange... M'en veux pas... S'il te plaît..."

Je lève les yeux au ciel et, avec un sourire plaque de nouveau mes lèvres contre les siennes.
Il approfondit le baiser et, au bout d'un certain moment je le stoppe pour lui dire:

"-Magnus ? "

"-Oui trésor ?  "
Me répond-il en caressant ma joue doucement.

"-Fais moi devenir comme toi. "
Je lui demande à voix basse.

En effet, avec tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps, j'ai beaucoup réfléchi et j'en suis venu à la conclusion que si jamais il y avait un problème, je ne pourrais absolument rien faire. Et il était vitale que je remédie à ça, que j'apprenne moi aussi à bluffer,à être convaincant, à garder mon sang froid, à faire toutes ces choses qu'un espion fait dans une situation de panique.

"-Si par 'comme moi' tu veux dire un homme totalement paranoïaque qui ne voit que le mal dans chaque personne et les arrières pensées qu'elles peuvent avoir, alors non. Je ne t'expliquerai pas comment adopter un point de vue d'espion. "
Fait-il fermement

"-Tu es très bien comme tu es, tu arrives encore à trouver du bon dans chaque personne, à t'émerveiller des choses simple de la vie sans te poser trop de question, je ne veux pas gâcher ça."
Reprend-il d'une voix plus douce.

"-Apprend moi à me battre alors ! Que je sache quoi faire si jamais je suis, une nouvelle fois confronté à je ne sais quel danger."
Je m'exclame en clignant des yeux.

"-Ah ça compte y encore moins ! "
S'exclame-il à son tour avec véhémence.

"-Mais pourquoi ?! Je te demande pas de m'apprendre à tuer quelqu'un, juste de m'apprendre à me défendre. "
J'argumente, les yeux écarquillés.

"-T'es médecin Alec, t'es pas censé savoir où ça fait mal ? Et puis encore heureux que tu me demandes à t'apprendre à tuer quelqu'un ! T'as prêté serment je te signale! Tu sais quoi ? Oublie ce que j'ai dis sur le -tu trouves du bon dans chaque personne- Je crois que c'est déjà trop tard pour sauver ça. "

"-Mais si je suis à terre et qu'on me..."

"-J'ai compris."
Me coupe-il en me faisant un signe de main.

"-Bref, dans ces conditions là, tu sais très bien que je vais pas réfléchir à quel organe serait le plus susceptible de lui faire mal si jamais je le frappe.  S'il te plaît. Apprend moi au moins à garder mon sang froid ou me sortir d'une situation de détresse.  C'est l'un ou l'autre... Pourquoi tu refuses..."
Je lui murmure dans l'oreille en me rapprochant de lui.

"-Parce que je refuse. Point final."
Fait-il en essayant d'être stoïque mais j'avais bien vu que mon souffle sur sa peau ne l'avait pas laissé indifférent.

"-Mais ça me permettrait d'être  plus endurant, plus confiant et puis... je vois pas où est le mal de vouloir me défendre."
Je renchéris en le regardant dans les yeux sérieusement.

"-Allez, s'il te plait... Chaton, pourquoi tu refuses...?"
Je reprends en lui murmurant au creux de son oreille.
Je m'éloigne ensuite pour reprendre notre contact visuel.

Suite à mes paroles, je le vois tresaillir mais il parvient tou de même à soutenir mon regard un long moment. Wow, ça doit vraiment être important pour lui.
Je tiens également son regard et, au bout d'un certain temps il grogne dans un souffle:

"-J'en ai marre que t'arrives toujours à faire de moi ce que tu veux. Bon ok. C'est d'accord. Je vais t'apprendre ça. Mais je te préviens, je t'apprendrais ce que je juge nécessaire de t'apprendre et t'as intérêt à m'écouter."

Un grand sourire au lèvre, je lui vole un baiser avant de le remercier dans un souffle. Puis, sans que je comprenne ce qu'il se passe, il m'attrape par les hanches et me fait tomber sur le lit:

"-Première leçon, toujours être sur ses gardes. "
Me dit-il à l'oreille.

Je ris et alors il renchérit :

"-Voyons voir cette endurance dont vous m'avez parlé monsieur Lightwood...."

Il passe une main sous ma chemise et j'espère alors de tout coeur que ma soeur a pris le soin intégral puisque dans quelques secondes, je ne répondrais plus de rien. Enfin... presque.

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Allongé sur le lit, Magnus dormant dans mes bras, je ne sais par quel miracle ma soeur n'est toujours pas rentré. 
Alors, profitant du moment présent, je caresse distraitement le torse de Magnus en lui murmurant ce qui me passe par la tête.
Cela pouvant aller du 'je t'aime' passant par le 'je t'abandonnerai pas' pour aller jusqu'au 'même si tu fais réflexions totalement stupides qui me mettent mal à l'aise. '
Je ne contrôlais absolument pas ce que je disais. Tout d'abord, Magnus ne m'entendait pas, il dormait à point fermé, ensuite, même s'il m'entendait il savait déjà toutes ces choses que je lui disais.

Voyant qu'il était assez tard, j'entreprends de me lever quand une certaine personne me retient contre lui:

"-Tu peux continuer ce que tu faisais... C'était très agréable."
Marmonne-il à moitié réveillé.

Je m'amuse de cette vue et lui remets une mèche de cheveux en disant:

"-Ma sœur va vraiment pas tarder Mag's. Il faut qu'il y est au moins l'un de nous deux qui soit debout. "

Il grogne avant de me faire passer sous lui, ses mains juste à côté de chaque parti de mon cou.

"-Tu sais que je vais pas te laisser partir ? Tu le sais ça, hein ?"

Je ris avant d'acquiescer.

"-Alors habillons nous si ça te chante mais ne crois pas que tout est gagné."

Je lui vole un baiser pour lui montrer que mon acquiescement et pars-une nouvelle fois- à la rencontre de mes vêtements.

Une fois que nous sommes tout deux habillés, nous n'avons pas le temps de faire grand chose que le bruit des clés sur la porte se fait entendre.

Je me relève alors immédiatement de Magnus, en poussant un léger cris de douleur, mon fessier, me faisant mal.

Magnus sourit de ce spectacle et quand il pousse sur ses bras pour se relever, son fessier s'appuie fortement sur le matelas comme point d'appui et alors, lui aussi, il pousse un cris de douleur me faisant sourire à mon tour.
J'attrape sa main et le tire alors vers le salon, histoire que ma soeur ne nous découvre pas dans son lit.

"-Alec ? Magnus ? Mais qu'est-ce que vous faites dans mon appartement ? "
S'exclame ma soeur en nous voyant.

Si seulement on le savait...

J'échange un regard malicieux avec Magnus, un sourire idiot collé au visage.

"-Oh me dites pas que vous l'avez fait ici !"
S'exclame-elle, ahurie.

"-Je vois pas de quoi tu parles, j'ai pas le droit de rendre visite à ma très chère petite soeur ?"

Je lui réplique avec le même sourire niais alors que Magnus me tirait vers lui pour entourer ses bras autour de mes hanches.

"-Tu peux, mais quand je vois vos postures; vos cheveux en batailles; vos lèvres gercées, anflées; le nombre de suçon sur vos cous et votre sourire d'homme parfaitement épanouie du genre 'j'aime trop ma vie' qui vire totalement vers le sourire niais; je me pose des questions tu vois. Bon sang mais vous habitez ensemble maintenant,pourquoi le faire chez moi? "
Résume ma soeur en nous étudiant du regard quelques instants.

"-Pace que c'est..."
Je commence sans oser finir.

"-Exitant."
Répond Magnus à ma place.

"-Voilà. "
Je renchéris en riant légèrement.

"-Bon, je n'y tiens plus. Comment ça s'est fait ? C'était bien ? Qui a topé? Je veux des tooooonnes de détails ! "
S'exclame soudain ma soeur en sautillant de joie.

"-Euh..."
J'échange un regard amusé avec Magnus avant de répondre :

"-C'était parfait..."

"-Owiiii alors ? Les détails ?  Le topeur ?"
S'exclame-elle de nouveau.

Je ris en voyant son enthousiasme et me colle un peu plus à Magnus.

"-Les détails tu en auras pas, tout au moins..."
Commence Magnus.

Je l'avertis d'un regard noir et alors il reprend:

"-Tout au moins pas tant qu'Alexander sera là. "

Je souris à sa réponse et caresse le dos de sa main de mon pouce.
On avait conclu un accord, s'il voulait taaaant raconter nos ébats, il pouvait le faire mais j'y avais mis trois conditions: 1- Pas à n'importe qui ( il fallait que je valide la personne)
2-Pas les choses trop intimes
3-Seulement quand je suis pas là et qu'on ne me fasse pas de réflexion là-dessus.

"-Coool. Et sinon? Qui a... OH MON DIEU ! "
S'écrie-elle soudain.

"-Quoi ? "
Je lui demande avec le même  sourire indélébile.

"-VOUS AVEZ TOUT LES DEUX.... "

"-Oui, c'est exact Izzy. D'autre questions ?"
Répond Magnus en la coupant tout souriant.

"-BORDEL, OUI ! EST-CE QUE MON FRÈRE TOPE BIEN ? EST-CE QUE... POURQUOI VOUS AVEZ PAS FILMÉ? !"
Hurle-elle.

Alors que j'essaie de me cacher dans le cou de Magnus il répond tout sourire :

"-Oui ton frère tope bien, voir même très bien, trop..."

"-Je crois qu'elle a compris ! Tu veux vraiment que j'applique ma menace, toi !"
Je m'exclame en le coupant, plus gêné que jamais.

"-AAAAAAH! FAUT QUE JE RACONTE ÇA À  CLARY VOUS ÊTES TROP MIGNON BORDEL!"

"-Après, j'aurais bien voulu filmé tu sais.. Voir ton frère si..."

Je m'éloigne alors de lui en le coupant :

"-À partir de maintenant je ne te touche plus, t'as gagné ! "

Je croise les bras en le fusillant du regard.

"-Tu y arriveras pas. Vous pouvez pas passer cinq minutes sans vous prendre la main, vous prendre dans les bras ou vous embrasser."
Se moque ma soeur.

"-Alec, mon ange, bébé, tu peux pas faire ça..."
Me supplie Magnus en s'approchant de moi pour me prendre la main.

"-M'appeler par diverses surnoms ne changera rien, Bane."
Je lui réponds en sachant l'effet que ça lui procurait quand je l'appelais par son nom.

Une lueur s'allume alors dans ses yeux et alors qu'il se lèche les lèvres il dit:

"-Alec... Tu peux pas... faire ça, hein ? Tu..."

"-Ah mince, je crois que Gab' m'appelle, on se voit plus tard Magnus ! "
Je lui en me dirigeant vers la porte.

Je lui fais un clin d'œil et alors que ma soeur éclate de rire, Magnus, lui, court vers moi en me criant qu'il est désolé.
Je réprime un rire et ferme les portes de l'ascenseur avant qu'il ne puisse arriver jusqu'à moi.

Ça lui apprendra.

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Hello! 😄
Voici un petit chapitre de transition mignon et drôle sur les bords, j'espère que ça vous a plu et que vous allez bien !
Je vous fais pleins de bisous et je vous dis à très bientôt !😘

Anna❤