Six mois plus tôt. Partie 2.

Louis,

Voilà une semaine qu'Harry et moi sommes à Miami dans notre sublime hôtel à siroter des cocktails tous les après-midi au bord de la piscine ou allongés sur le sable fin de la plage. À nous balader sur les avenues ornées de palmiers, à nous balader entre les buildings tous plus impressionnants les uns que les autres. Je dois avouer qu'il y a une certaine tension entre Harry et moi depuis quelques jours. Une tension d'ordre plutôt corporelle et sensuelle. Je ne peux pas compter le nombre de fois où nous nous sommes surpris en train reluquer le corps de l'un et de l'autre lorsque nous étions en maillot de bain. Dormir l'un à côté de l'autre dans le même lit devient de plus en plus "difficile". J'ai l'impression d'être un aimant qui tente de résister le plus possible à l'attirance de son semblable, mais je n'ose pas. Je n'ose pas me rapprocher d'Harry, je n'ose pas faire le premier pas, je n'y arrive pas. Zayn ne cesse de me dire que je suis prêt pour ça, mais je n'en suis pas sûr. Harry sera mon premier compagnon depuis un moment, et j'ai peur que ça ne fonctionne pas. Alors je préfère me laisser encore un peu de temps.

Je sors d'une bonne douche tiède. Nous avons passé tout l'après-midi à la plage, et nous sommes rentrés à l'hôtel vers 18 h 30. Je me regarde dans le miroir, et souris en voyant que j'ai pris des couleurs, ça fait plaisir. J'enfile un caleçon propre, prends ma serviette et sèche mes cheveux. Je sors de la salle de bain, puis de la chambre pour dire à Harry que la douche est libre. Lorsque j'arrive dans le salon, Harry tient deux coupes de champagnes dans ses mains. Je hausse les sourcils, surpris.

- Du champagne ? En quel honneur ?
- Nous sommes ici depuis une semaine, et je dois dire que c'était l'une des meilleures semaines de vacances de ma vie. Alors je voulais te remercier.
- Oh, c'est gentil merci. C'est vrai que c'était une semaine géniale.

Je m'approche d'Harry et prends la coupe. Nous trinquons en nous regardant dans les yeux. Un sourire en coin. Je bois une gorgée. Ce champagne est délicieux.

- Pour un peu plus tard, j'ai commandé le dîner. Comme ça, on pourra manger sur la terrasse, face à la mer et au coucher de soleil.
- C'est une très bonne idée.

Nous buvons tranquillement notre coupe de champagne, puis Harry part se doucher. Je retourne dans la chambre pour m'habiller. Je prends un tee-shirt léger noir, avec des manches 3/4, j'enfile un skinny noir et une paire de baskets noires et blanches. Je retourne ensuite dans le salon et envoie quelques messages à ma famille pour leur donner de mes nouvelles et en demander des leurs.

Nous voilà en train de dîner sur la terrasse de notre chambre ayant vu sur la mer. Le plat était délicieux. Harry m'a fait la surprise en commandant ce que j'allais manger, et je n'étais pas déçu. Il s'agissait d'un homard Thermidor. Je n'avais jamais mangé un homard aussi bon. Harry, lui, avait pris des noix de saint-jacques avec des légumes à la vapeur. Ça avait l'air tout aussi délicieux. Pour le dessert, Harry nous a pris un fondant au chocolat avec une boule de glace à la vanille. Tout a été parfait.

Je regarde le magnifique coucher de soleil qui se déroule lentement devant mes yeux. Cet endroit est vraiment paradisiaque, et je suis vraiment heureux d'être là avec Harry.

- Je ne t'ai pas encore demandé comment tu connaissais aussi bien l'hôtel et les alentours.

Après la fin de ma phrase, je tourne la tête vers Harry qui regarde lui aussi le coucher de soleil. Ses lunettes de soleil sur les yeux. Un vrai mannequin.

- Je suis venu plusieurs fois avec Niall et sa fiancée, pour les vacances, ou avec Gemma quand elle le peut.
- D'accord. Que fait Gemma dans la vie ?
- Elle est agente Immobilier.
- Intéressant comme métier.
- Plutôt oui, surtout à New-York,
- J'imagine.

Je me lève, m'approche de la rambarde du balcon et regarde le paysage qui s'offre à moi. Si j'en ai l'occasion, je retournerai ici avec plaisir. Mais pour l'instant, je profite du moment présent et des quatre jours qui nous reste ici avec Harry.

- C'est vraiment magnifique.

Soudain, je sens quelque chose sur ma main. Je tourne rapidement la tête. La main d'Harry est posée sur la mienne. Lorsque je remonte mon regard, il est juste à côté de moi. Ses lunettes de soleil sont relevées sur sa tête. Il encre ses yeux dans les miens, et mon cœur se met à battre rapidement, d'appréhension.

- Louis, je... Il y a quelque chose que j'aimerai te dire depuis bien longtemps, mais je n'ai jamais trouvé le courage de le faire, jusqu'à ce soir.
- Dis-moi ? je dis doucement.
- Tu me plais, vraiment beaucoup. Et ce, depuis le soir où nous nous sommes rencontrés. Je te regardais depuis un moment, assis à ce bar, seul. Quand tu as posé ton regard sur moi, je me suis dit que c'était le moment de venir te parler. J'avoue que je n'ai pas utilisé la méthode d'approche la plus romantique qui puisse exister, mais je ne savais pas... Comment t'aborder.

Je ris doucement à ce souvenir, et continue de l'écouter.

- Je sentais déjà à travers ton regard que tu étais une personne mystérieuse, discrète et vraie. Je ne me suis pas trompé. Le temps passé avec toi m'a montré que tu avais besoin d'être rassuré pour te sentir en confiance et parler. Même si je n'ai appris qu'il y a quelques jours que ton meilleur ami s'appelait Zayn.

J'esquisse un petit sourire. Il est vrai que j'ai besoin d'être rassuré pour me sentir en confiance, et c'est ce qu'Harry a fait, dès que nous sommes revus après la boîte de nuit.

- Et... Je dois te dire que j'aime ta présence. J'aime passer du temps avec toi, parler de tout et n'importe quoi sans avoir peur d'être gêné ou jugé. J'ai appris à te connaître au fil du temps que nous avons passé ensemble, et j'ai hâte d'en apprendre plus sur toi, et sur ta vie, car je sais qu'elle doit être passionnante.

Je ne pense pas que ma vie soit aussi passionnante que ça. J'ai consacré ces trois dernières années uniquement à mon travail et ma famille, mais nous avons vécut de belles choses ensemble.

- Cette semaine passée à tes côtés, m'a fait encore plus réalisé à quel point j'avais envie d'être avec toi, et de partager ta vie. Alors si tu es d'accord, nous pouvons faire un petit bout de chemin ensemble ?

Je regarde Harry dans les yeux. Mon cœur bat toujours aussi vite contre ma poitrine, car je ne sais pas quoi répondre. Je ne m'attendais pas à une déclaration aussi adorable de sa part. Mais je me sens paniquer, et perdre tous mes moyens.

- Hum... Je... C'est très touchant Harry, m-....
- Mais ?

Je sens mon souffle se couper à l'entente de son « mais ». J'essaye de prendre sur moi et poursuis.

- Je ne suis pas sûr d'être prêt pour ce genre de chose.

La main d'Harry glisse de la mienne. Il se recule. L'expression de son visage s'est totalement inversée. La déception a remplacé la joie, et son sourire a disparu.

- J'aurais dû me douter que ce n'était pas un sentiment réciproque, c'était ridicule. Excuse-moi.

Il s'apprête à partir, mais je le retiens en attrapant son bras. Je refuse qu'il pense une telle chose.

- Non ! Harry, c'était tout sauf ridicule. Laisse-moi une chance de m'expliquer, s'il te plaît.
- D'accord. Je t'écoute.
- Viens.

Je glisse mon emprise de son bras à sa main, et l'emmène à l'intérieur, dans le salon. Nous nous asseyons l'un à côté de l'autre. Je souffle doucement avant de me lancer.

- Comme tu le sais, je n'aime pas parler de mon passé, mais je refuse de te laisser croire que ce que tu ressens n'est pas réciproque.

Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier avant de mordre légèrement ma lèvre inférieure.

- Il y a quelque chose dans mon passé qui fait que je n'ai pas confiance en moi, et que j'ai peur de l'amour. J'ai peur de l'importance qu'une personne peut me donner, j'ai peur de la décevoir, j'ai peur que ça ne fonctionne pas. Mais tu me plais énormément Harry et crois-moi, c'était plutôt moi qui pensais que ces sentiments n'étaient pas réciproques. Regarde-toi, tu es magnifique, intelligent, gentil, généreux, souriant... Tu as tout pour toi, alors pourquoi tu t'intéresses à moi ?

Harry me regarde, les yeux presque écarquillés. Il a l'air presque offusqué par ce que je viens de dire.

- Louis, tu es de loin le plus bel homme que j'ai vu sur cette terre. Certes, tu as un côté plus renfermé, mais tu es tout aussi gentil, intelligent et drôle que moi. Et je ne te dis pas à quel point, je te trouve sexy et séduisant dans tes costards lorsque tu travailles.

Je me sens rougir sous ses compliments.

- Mais je comprends. Si tu n'es pas prêt à commencer une nouvelle relation, je ne dois pas te forcer ou te faire culpabiliser. Je t'attendrai Louis.
- Merci... Harry.

Je prends sa main dans la mienne et la serre doucement.

Mercredi 18 Juillet. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent en faisant un petit « ding » et le rire d'Harry raisonne dans le couloir. Je le regarde et le suis en souriant. Nous avons passé une merveilleuse soirée. Nous avons dîné dans un restaurant très sympa en bord de mer, puis nous sommes allés dans un bar ambiance, nous avons -juste un peu- bu, avant d'aller nous promener au bord de l'eau. Nous avons quitté nos chaussures pour sentir le sable fin sous nos pieds. À cette heure, il était frais et un peu humide. Harry est allé tremper ses pieds, mais l'eau était trop froide à son goût. Il n'arrêtait pas de sourire et de raconter des blagues qui ne faisaient rire que lui, mais j'ai fini par rire avec lui, car ça en devenait drôle. Il marchait devant moi, ses chaussures à la main, sa belle chemise était ouverte de trois boutons. Je pouvais admirer l'encre noire de ses tatouages parsemés sur son torse. Il levait la tête vers le ciel et tournait sur lui-même en disant à quel point, il aimait la vie. Parfois, j'aimerais être comme Harry. J'aimerais avoir sa bonne humeur, sa positivité, son humour. J'aimerais pouvoir dire que j'aime la vie, dire à quel point elle est belle. Mais la vie n'a pas toujours été facile avec et pour moi. Elle a souvent été sombre, vide et plate. C'est ce que j'ai tendance à me dire, mais depuis qu'Harry est entré dans ma vie, j'ai l'impression qu'elle est beaucoup plus claire, joyeuse et agréable à vivre. Depuis qu'il m'a dit que je lui plaisais, que je l'intéressais et qu'il me trouvait beau, je me sens revivre. Depuis qu'il m'a avoué qu'il souhaitait être plus qu'un ami, je redécouvre ce que c'est de se sentir important aux yeux de quelqu'un. Nous avons eu cette discussion. Je lui ai dit que je n'avais eu personne dans ma vie depuis un moment et que je n'étais pas sûr d'être prêt pour ça, et Harry a su me rassurer. Il a su trouver les bons mots, et il m'a dit cette phrase importante « Je t'attendrai Louis ». Il m'a dit qu'il serait là quand je serai prêt à commencer une nouvelle relation. La voix de Zayn apparaît dans mon esprit, et je repense à la phrase qu'il m'a dite lorsque nous étions chez mes parents « Laisse-toi vivre ». Il est vrai que depuis plusieurs années, je me suis instauré une sorte de routine. Je me suis enfermé sur moi-même, et je pensais être très bien comme ça. Jusqu'à ce qu'Harry arrive et bouleverse absolument tout.

Nous arrivons devant la porte de notre suite. Harry colle son dos contre la porte et me regarde en souriant. Il sort la carte de sa poche et s'apprête à ouvrir la porte. Je le regarde dans les yeux. Tout est un peu confus dans ma tête, tout est en train de se bousculer.

- Tout va bien, Louis ?

Et je me laisse vivre. Je pose mes deux mains sur les joues d'Harry et scelle rapidement mes lèvres aux siennes. Harry suit maladroitement le mouvement, et entoure mon dos de l'un de ses bras. Nos lèvres se caressent et s'accordent parfaitement. Il parvient à ouvrir la porte de la chambre et me tire à l'intérieur. Je la referme en la poussant avec mon pied, et nous continuons tant bien que mal à nous embrasser. Harry recule sa tête, mais garde son corps collé au mien. Il me regarde en mordant timidement sa lèvre inférieure.

- J'ai passé une très bonne soirée Louis...
- Mais ?
- Mais je veux que tu prennes ton temps. L'autre jour, tu as dit que tu n'étais pas sûr d'être prêt à commencer une relation.
- Je me suis inconsciemment interdit de faire un tas de choses pendant des années parce que je pensais que je n'étais pas prêt. Je n'avais pas assez confiance en moi, mais depuis que je t'ai rencontré, je suis prêt Harry. Je dois me laisser vivre, parce que j'ai le droit de vivre.
- Bien sûr que tu as le droit de vivre, dit-il doucement en caressant mes cheveux.

J'avance de nouveau ma tête vers la sienne, mais plus lentement. Il avance sa tête et m'embrasse tendrement. Puis, je lui prends la main et l'emmène dans notre chambre. Je ferme la porte et m'approche d'Harry.

- Je vais prendre une douche, dit-il. Tu peux me rejoindre, si tu le souhaites.

Je le regarde la bouche presque entrouverte, je ne m'attendais à ce qu'il me propose cela. J'acquiesce simplement de la tête. Il se retourne et avance avant de me jeter un regard par-dessus son épaule avec son beau sourire, avant de disparaître dans la salle de bains pour prendre sa douche. Je ne sais pas si je dois rejoindre Harry. N'est-ce pas un peu tôt pour découvrir nos corps nus ? Est-ce qu'il va se passer quelque chose ? Je devrai arrêter de me poser des questions et laisser les choses arriver comme elles viennent. J'entends l'eau de la douche couler. Je souffle doucement et entre dans la salle de bains. Harry est déjà nu. Mes yeux parcourent son corps, je l'ai déjà vu ces derniers jours. Lorsqu'il était en maillot de bain. J'ai pu découvrir ses tatouages, ses deux hirondelles au-dessus de ses pectoraux, son papillon sur son ventre. Tous ces dessins, qui, d'après lui ont une signification importante à ses yeux. Je lève mon regard vers celui d'Harry, il me sourit en coin.

Je commence à me déshabiller. Je laisse mes vêtements au sol, et entre à mon tour dans la douche. Harry est sous le jet en pluie, la tête en arrière, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Je n'avais jamais vu un homme aussi beau sous une douche. Je m'avance presque timidement vers lui, et me place sous l'eau. Je soupire d'aise et ferme les yeux en sentant la température parfaite couler le long de mon corps. Je plaque mes cheveux en arrière et ouvre les yeux. Harry me regarde et je sens une tension particulière entre nous. Mon cœur se met à battre à toute vitesse contre ma poitrine, j'ai l'impression de ne plus pouvoir contrôler ma respiration qui devient irrégulière. Et une chose qui ne m'était pas arrivée depuis très longtemps... Je sens mon bas-ventre brûler de désir et d'envie. Harry s'avance vers moi, et m'embrasse lentement, mais d'une façon si... Sensuelle. Il réclame l'accès à ma langue, et je lui accorde. Nos corps nus s'attirent comme des aimants. Mes mains glissent sur son dos mouillé et tiède.

Harry descend ses lèvres à mon cou, et pose délicatement ses mains sur mes fesses. Je me mords la lèvre inférieure et souffle de plaisir. Harry est tellement beau et désirable... Il me plaît depuis le début. Il a un charme exceptionnel, mais je ne pouvais pas me l'avouer, car je pensais que ce n'était pas une chose réciproque. Du moins... J'avais du mal à y croire. Harry parsème mon cou de baisers chauds et humides, puis il presse mes fesses, comme pour tester mon désir. Sentir son bassin contre le mien me fait gémir. Haleter de plaisir. Une tension ardente aimante nos deux corps, et je peux sentir la dureté de nos plaisirs effleurer notre peau. L'excitation monte au fur et à mesure. Je plaque doucement Harry contre la paroi de la douche. La fraîcheur du carrelage contre sa peau chaude le fait gémir à son tour. Ses lèvres cherchent les miennes, elles réclament avidement ma bouche. Mes mains se perdent dans les boucles d'Harry, et les tirent doucement lorsque le désir devient trop intense.

- J'ai envie de toi, Louis... Dit-il à bout de souffle.

Mais lorsqu'il me dit cette phrase, mes pensées se remettent à se bousculer. C'est trop tôt, on ne peut pas faire ça. Il le regrettera juste après ou le lendemain, et il m'évitera. On ne peut pas coucher ensemble maintenant. Coucher avec une personne, ça signifie beaucoup de choses.

- Lou ?

Je sors de mes pensées, et regarde Harry dans un silence qui a refroidit l'ambiance.

- Est-ce que tu es sûr de vouloir faire ça ? Je lui demande troublé.
- Est-ce que je suis sûr de vouloir faire l'amour avec toi ? Reformule-t-il.

J'acquiesce sans rien dire de plus.

- J'essaye de me faire confiance, et j'essaye de te faire confiance. J'essaye de me laisser vivre après ce que j'ai vécu avec mon ex-compagnon.

Il a raison. Nous avons chacun vécut des choses difficiles dans notre vie, et ces choses nous ont renfermés sur nous-même. Nous avons soufferts, mais aujourd'hui, nous avons le droit de vivre, alors vivons ces nouvelles choses ensemble. Nous reprenons doucement nos baisers et nos caresses charnelles. Lorsque le désir et l'envie reprennent le dessus. Je soulève Harry contre la paroi de la douche en soulevant ses hanches souples et les ajuste bien autour de moi pour que nos deux corps s'accordent parfaitement. Mon intimité vient caresser lentement l'entrée d'Harry pour le préparer et l'habituer à la sensation. J'attrape ensuite une noisette de savon intime pour que ce soit moins douloureux. J'essaye de le faire languir un peu avant d'entrer en lui avec lenteur, attisant en Harry un plaisir profond. Ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux mouillés. L'eau déferle sur mes épaules et éclabousse le visage d'Harry.

- Ça va ?
- Oui, il soupire d'aise.

Nous nous embrassons, et parfois Harry suçote mon cou. J'essaye d'accélérer au fur et à mesure, d'aller un peu plus profondément. Chaque vas et viens aiguisent les sens d'Harry, des vagues de plaisir ondulent à travers nos corps. Soudain, je sens mon bassin me chatouiller, et juste avant que je ne vienne, mes halètements s'arrêtent, coupés par un gémissement rauque avant que toute ma passion ne vienne se libérer en Harry. Je continue de légers mouvements qui suffisent à faire venir Harry contre mon ventre. Je détache doucement Harry de moi, le souffle saccadé, les joues rougies. Nous nous regardons dans les yeux, avant de rire et de détourner notre regard. Nous nous sommes laissé vivre.