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Chapitre 24.

Harry,

Mon cœur bat rapidement contre ma poitrine, tellement je suis essoufflé de danser. Je ne cesse de sourire depuis que "I Follow Rivers " a commencé à jouer dans les enceintes de la boîte. Louis et moi, nous nous échangeons des mots d'amour. Je regarde et c'est fou comme je le trouve beau... Je l'embrasse passionnément et gémit faiblement avant d'entourer ma taille pour me coller contre lui. Nous avons perdu de vue Cara et Kendall depuis un petit moment maintenant, elles doivent être au bar pour nous commander de quoi nous rafraîchir après avoir dansé pendant une bonne vingtaine de minutes. Cette soirée avec les filles est vraiment géniale. Je ne m'étais pas amusé comme ça avec des personnes depuis longtemps, du côté amical évidemment. Chaque soirée avec Louis est formidable.

- Je t'aime... Je t'aime tellement Harry.
- Je t'aime aussi, très fort Louis. Comme je n'ai jamais aimé quelqu'un.
- Mon fiancé.

Ce nom me fait frissonner. Je continue de regarder Louis en souriant, mais son sourire à lui, a disparu. Il attrape mon bras et me tire vers le sol. Je m'apprête à lui demander ce qu'il fait, lorsque j'entends deux bruits forts raisonner et me faire sursauter. Des cris de peur et de panique surgissent autour de nous. J'ai dû mal à comprendre ce qu'il se passe. Mon cœur bat toujours aussi vite, mais cette fois, il bat de peur. Louis me tire derrière une banquette un peu plus loin. Les gens commencent à courir dans tous les sens dans la salle, et d'autres coups de feu retentissent.

- Lou... Louis, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Il y a deux mecs avec des armes qui sont entrés.

Il regarde derrière la banquette et prend ma tête entre ses mains.

- Il faut que l'on se mette à l'abri, rapidement. Ne te mets pas complètement au sol, tu pourrais te faire écraser. Reste près de moi, d'accord ?

J'acquiesce de la tête. Je me sens complètement perdu. Je regarde Louis et il m'embrasse tendrement avant de me prendre la main. Je le suis. Je ne sais absolument pas où l'on va. Nous nous faisons bousculer assez violemment, mais ma main ne quitte jamais celle de Louis. Je ne sais pas comment il fait pour garder son sang-froid. J'ai l'impression que mes jambes vont me lâcher d'une seconde à l'autre. Soudain, je vois une femme tomber à côté de moi, et dans la panique, des personnes lui marchent dessus. Ma main glisse de celle de Louis et j'essaye de la relever rapidement. Ses yeux apeurés croisent les miens, avant qu'elle ne parte pas au courant. Mon fiancé reprend rapidement ma main, et me tire vers un couloir. Des personnes arrivent dans le couloir en même temps que nous. Elles courent se cacher dans les toilettes ou tentent d'ouvrir des portes fermées, car elles sont réservées au personnel. D'autres repartent dans l'autre sens, mais plusieurs coups de feu retentissent. Ils sont de plus en plus proches de nous. Ma main serre fort la main de Louis.

- Là, y'a une porte.

Nous marchons rapidement vers la porte sur laquelle il y a une pancarte "réserve". Louis tourne doucement la poignée, et par chance, elle est ouverte. Il me demande d'entrer en premier, ce que je fais. Je me retourne vers Louis qui regarde le bout du couloir. Je vois son regard changer et un coup de feu raisonner. J'échappe un cri de peur en voyant Louis s'effondrer au sol et une ombre s'approcher de la réserve. Je recule instinctivement. Un homme habillé totalement en noir, pointe son arme vers moi et j'ai l'impression d'avoir cessé de respirer. J'ancre mon regard dans le sien et reste silencieux. Je lève les deux mains au niveau de mes épaules. Elles tremblent et mon torse se soulève rapidement, tellement je suis terrifié par ce qu'il se passe. Je sens une larme rouler le long de ma joue.

- C'est ton petit ami ?

Je ne m'attendais pas à ce qu'il parle. Sa voix est grave et rauque. Je reste silencieux. Si je dis oui, qu'est-ce qu'il va faire ? Et si je dis non ? Il me repose la question de façon plus dure et je ne dis rien. Puis il pointe son arme à nouveau sur Louis, étendu sur le sol.

- C'est ton mec oui ou non ?!

Il cri et je sursaute, de peur qu'il tire à nouveau sur mon fiancé. Je baisse les yeux vers Louis, sa tête est tournée vers moi. Il me regarde, et fait un léger signe négatif de la tête.

- N-Non... je dis la gorge serrée.

L'homme redirige son arme vers moi et tire. La balle passe juste à côté de moi. Il baisse son arme et me regarde quelques secondes avant de repartir dans le couloir. Je ferme les yeux, de nouvelles larmes déferlent sur mes joues, un sanglot s'échappe de mes lèvres.

- Harry...

J'ouvre les yeux et regarde Louis qui a prononcé mon prénom faiblement. Je me précipite vers lui et le soulève délicatement pour le tirer à l'intérieur de la réserve et fermer la porte avec le verrou. Je ne cesse de pleurer et m'approche de Louis pour m'agenouiller à ses côtés. Un cercle rouge couvre sa chemise au niveau de son épaule gauche. Je regarde autour de moi, il y a des serviettes encore emballées sur une étagère. Je me dépêche d'aller les chercher. Juste à côté, il y a une paire de ciseaux, je les prends aussi et retourne près de mon fiancé. J'ouvre doucement sa chemise au maximum avant de la découper pour éviter de lui faire mal. J'ouvre le paquet et prends une serviette. De mes mains tremblantes, j'appuie aussi fort que je peux sur la plaie pour qu'elle arrête de saigner. Louis gémit de douleur.

- Désolé... Je suis désolé...

Louis pose sa main sur ma joue, et je sanglote à nouveau. Je le regarde. Son teint est pâle, sa respiration est assez rapide, mais son souffle est lent.

- Reste avec moi Lou... S'il te plaît...
- Je suis là...

J'arrête quelques secondes d'appuyer pour m'asseoir contre un mur et redresser un peu Louis et le caler contre moi, puis je reprends ma pression sur son épaule.

- Tu m'as sauvé...
- C'est toi qui m'as sauvé. Tu les as vus en premier et tu nous as mis à l'abri. Et si tu ne m'avais pas fait de signe de tête, je n'aurais pas répondu et il... Il t'aurait probablement tiré une nouvelle fois dessus...

Il pose sa main sur les miennes. Je renifle et souffle pour essayer de me calmer. Je ne sais pas combien de temps, nous allons rester enfermé ici, presque dans le noir. Sommes-nous définitivement en sécurité ? Vont-ils revenir ? Je ne peux m'empêcher de penser, pourquoi cet homme ne m'a pas tué ? Pourquoi est-ce qu'il ne m'a pas tiré dessus ?

- Pourquoi ont-ils fait ça... ? je demande la voix tremblante.
- Je ne sais pas... répond Louis, toujours aussi faiblement.
- Parce que l'on est gay ? Ils ont tiré sur des innocents. Des innocents qui s'amusaient, qui dansaient... C'est... C'est horrible...
- On ne sait jamais ce qu'il se passe dans la tête de ces gens...

Ma gorge se noue à nouveau, j'essaye de me retenir de pleurer. Louis ne pleure pas, alors qu'il s'est fait tirer dessus en essayant de me protéger. Je veille sur lui, et je fais en sorte qu'il ne ferme par les yeux. Je garde mes mains appuyées sur son épaule. Je ne sais pas si la balle est ressortie, mais si ce n'est pas le cas, je ne dois pas le bouger brusquement, cela pourrait aggraver les choses, comme... Provoquer une nouvelle hémorragie. Alors j'appuie, et j'attends.

- J'ai froid Harry...

Je m'arrête à lui répondre, lorsque soudain, on entend un cri à peine audible. Il ne s'agit pas un cri de peur, c'est différent. C'est presque calme et posé. Et je comprends, ils vont lancer un assaut. Je replie légèrement mes jambes autour de Louis et essayer de le serrer un peu plus fort contre moi. Lorsque des échanges de tires commencent, je ferme les yeux en priant pour que ce cauchemar se termine bientôt.

Lorsque le SWAT a frappé à la porte de la réserve pour demander si quelqu'un était là, mes souvenirs se sont presque fragmentés. Je revois Louis presque inconscient partir avec les secours sur un brancard. Je revois une femme s'approcher de moi et poser une couverture de survie sur mes épaules. Je l'entends me poser des questions sur ce qu'il s'est passé pour Louis. Je me revois traverser la boîte de nuit avec une serviette sur la tête, guidé par quelqu'un pour ne pas voir le saccage que ces deux fous ont fait. La dernière chose dont je me souviens, c'est de m'évanouir en sentant l'air me caresser le visage et de prendre conscience que je suis vivant.


Quelques jours ont passé depuis la fusillade. Nous avons repoussé notre retour à New-York d'une semaine, le temps que Louis se remette de son opération. Je suis resté 24 heures en observation à l'hôpital, et j'ai vu un psychologue. J'avais besoin de trouver un sens à ce qu'il s'est passé, mais je me suis rendu compte, que je ne pouvais pas avoir de réponses. Les hommes qui ont fait ça... N'avaient pas d'âme, ni de cœur.

Cara et Kendall viennent nous voir tous les jours à l'hôpital. À ce moment-là, elles étaient à l'extérieur de la boîte de nuit pour prendre l'air, car elles avaient chaud. Elles ont vu les deux hommes tirer sur les videurs et quelques personnes qui faisaient la queue pour rentrer. Elles étaient sur le trottoir juste en face. Kendall a essayé de m'appeler pour me prévenir, mais avec la musique, les cris, la peur, je n'ai pas entendu mon téléphone sonner ou vibrer. J'étais tellement soulagé qu'elles soient en vie et qu'elles n'aient pas assisté à cette scène d'horreur. Même si ce qu'elles ont vu à l'extérieur était déjà trop.

Je suis assis sur le fauteuil juste à côté du lit de Louis. Je lis un livre que je suis allé m'acheter à la librairie à côté de l'hôpital. De temps en temps, je jette quelques coups d'œil à Louis qui dort. J'ai vraiment eu peur de le perdre. J'y pense tous les jours depuis la fusillade. Toutes les nuits, je le revois se faire tirer dessus et s'effondrer sous mes yeux. J'entends tous ces cris de peur et de panique, tous ces coups de feu à répétition retentir. Je me réveille toujours en sursaut, le cœur battant à toute vitesse et je me lève pour écouter le cœur de Louis, pour me rassurer. J'aurais pu perdre Louis cette nuit-là, et je ne sais pas ce que je serai devenu s'il n'avait pas survécu. Si le SWAT ne nous avait pas trouvés à temps. Cette pensée me déchire le cœur à chaque fois et je remercie le ciel de l'avoir sauvé.

- Hazz... ?

Je lève la tête vers Louis et esquisse un petit sourire. Il tapote la petite place vide à côté de lui avec sa main. Je ferme mon livre et le pose sur la petite tablette avant de me lever pour m'allonger à côté de mon fiancé, sur le flanc gauche. J'appuie ma joue sur son épaule et prends sa main non perfusée dans les miennes.

- Tu pourrais peut-être... Aller marcher ? Ça fait cinq jours que tu es allongé.
- J'aimerais bien.

J'acquiesce et lui embrasse l'épaule. Lorsque nous rentrerons à New-York, Louis devra faire quelques séances de rééducation pour son épaule. La balle s'est logée entre son épaule et sa clavicule, et le fait qu'elle ne soit pas ressortie, n'était pas bon signe. Heureusement, les médecins ont fait un excellent travail et l'opération s'est bien passée. J'ai envoyé un message la famille de Louis dès qu'il est sorti du bloc, pour les rassurer. Je me sentais incapable de leur parler et de leur expliquer ce que nous avons vécu.

- J'ai choisi une date pour le mariage.
- Tu l'as choisi dans ton sommeil ? demandé-je avec un air amusé.
- Non, je l'ai choisi hier soir en cogitant.
- Dis-moi.
- Le 28 septembre.

Je lève la tête pour regarder Louis.

- Et pourquoi cette date ?
- J'aimerais... Que l'on se marie rapidement. Après ce qu'il s'est passé, je n'ai pas envie d'attendre plus longtemps pour t'épouser. Donc, ça nous laissera deux mois pour organiser tout ça.

Je souris en caressant sa main avec l'un de mes pouces. Ça me fait toujours sourire d'entendre Louis parler du mariage. Ça rend les choses tellement plus réalistes. Deux mois pour organiser le mariage sont faisables. Je ne veux pas de grande cérémonie et je souhaite que seules nos familles et amis proches soient là. Je suis d'accord avec lui, je ne veux pas attendre plus longtemps pour l'épouser. La vie ne tient qu'à un fil, nous l'avons compris tout les deux. Enfin... Louis le sait déjà. Il a déjà perdu son mari... Mais moi, j'étais un peu inconscient, j'ai tendance à oublier que les gens ne sont pas éternels. Et je sais que ma vie sans Louis, est inimaginable.

- Ça me convient.
- Super, on commencera à préparer tout ça quand on rentrera après-demain.
- Et toi, ça te convient une petite cérémonie ?
- Tant que je suis avec toi, tout me va.

Je me redresse pour embrasser Louis tendrement. Je suis assez impatient d'annoncer la nouvelle à nos familles, et à la fois, j'appréhende. La dernière fois que l'on a parlé de mariage, nous avons failli partir en guerre familiale. Mes parents voulaient absolument me voir marier et les parents de Louis étaient un peu plus... neutre. Sans parler de la pression que mon père nous a mise pour faire perdurer le nom des Styles. Mais nous n'avons pas encore parlé de ça.

- Alors, tu veux aller marcher ?
- Oui, je vais aller prendre ma douche.
- Tu as besoin d'aide ?
- Ça va aller, merci.

Je me redresse pour me rasseoir sur le fauteuil pendant que Louis va dans la salle de bain de la chambre pour se préparer. Mon téléphone vibre, alors je prends. Niall m'a envoyé un message pour prendre de nos nouvelles. Il me demande quand est-ce que l'on rentre, et je lui réponds que nous allons mieux et que nous rentrons dans deux jours.

Message de Niall à Harry :
Vivement que vous rentrez, j'ai eu tellement peur pour vous.

Message de Harry à Niall :
Tout va bien Niall. On a hâte de rentrer aussi. Bisous.

Je repose mon téléphone. Louis sort de la salle de bain. Habillé d'un jogging noir et un sweat gris. Sa tenue préférée. Je me lève et nous sortons de la chambre pour nous rendre dans la cour extérieure de l'hôpital et nous promener un peu. Nous nous asseyons sur un banc au soleil. Louis ferme les yeux et bascule légèrement sa tête en arrière.

- J'ai vu Elliott.

Je tourne la tête vers Louis pour le regarder.

- Quand j'ai perdu connaissance pendant l'assaut. Je l'ai vu. Il était... Dans un décor blanc. Il me regardait en souriant. J'ai essayé d'avancer vers lui, mais je ne pouvais pas. J'ai essayé de lui parler, mais aucun mot ne sortait. Mais lui, il m'a parlé.
- Et... Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
- Aime Harry comme tu m'as aimé.

Il baisse la tête et ouvre les yeux pour me regarder à son tour. J'esquisse un sourire, pendant que Louis me prend la main. Louis a vu Elliott. La seule fois où j'ai entendu que des gens dire qu'ils avaient vus des proches décédés, c'est parce qu'eux-même étaient en train de mourir. Louis était en train de mourir dans mes bras. C'est une chose, une image, une émotion que je n'oublierai jamais.

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