🟧🟨🟫Chapitre 9 : Ce que tu ne comprends pas c'est que c'est pas un choix !
Son père la regarda comme si il n'avait pas bien entendu :
"Tu viens sérieusement de me dire 'non' ? À ton père ?
- J'aurai préféré ne pas avoir de père que t'avoir toi."
Fit Rin d'un ton qu'elle voulait à la fois ferme et dégoûté mais qui ressortait plus comme mal assuré qu'autre chose.
"Et puis même si tu étais un bon père, ce que tu n'es absolument pas, je ne t'écouterai pas sur ce point."
Il marmonna quelque chose d'inintelligible, puis sa fille poursuivit après avoir enfin lâché Miku :
"D'ailleurs, tu m'expliques pourquoi tu penses que Miku a une influence néfaste sur moi ?
- Tu n'es pas censée avoir d'amis proches. Sinon, ça va te déconcentrer de tes études et tu ne t'en remettra pas quand, inévitablement, cet ami te tournera le dos..."
Rin équarquilla les yeux.
Mais comment on peut être antipathique et stupide à ce point ?
Pensa-t-elle. Elle vit ensuite la tête de Miku, à côté d'elle, qui avait l'air de penser plus ou moins la même chose. Ce fut cette dernière qui pris d'ailleurs la parole :
"Monsieur, sauf votre respect, vous êtes complètement con."
Le père de Rin fronça les sourcils et fit d'un ton absolument pas rassurant :
"Tu la ferme toi. Un conseil : ne t'approche plus jamais de mon fils ni de ma fille.
- C'est pas à toi de décider de ça ! Tu n'as plus notre garde !"
S'exclama Rin, au désespoir. Qu'est-ce qui n'allait pas dans sa tête de grand malade ?
"Si je me retrouve encore toute seule... je vais péter les plombs. Tu pense que ma santé mentale est moins importante que des notes ?"
Il ricana un moment. Son regard d'un brun sans aucune chaleur regarde les deux filles derrière la porte à peine ouvertre, retenue par la chaine.
"Rin, tu n'as pas changé... tu ne sais toujours pas te servir de ton cerveau. Plus tu as d''amis' , plus tu risques de te faire trahir par eux. Qu'est-ce qui est mieux pour ta santé mentale, à ton avis ? Pas d'amis mais aucune confiance trahie ou quelques amis qui trahissent ta confiance ?
- Mr Con, je sais pas ce qui cloche dans votre tête mais... tous les amis ne trahissent pas. Je jure sur tout et n'importe quoi que je ne trahirai jamais sa confiance !"
ça, c'était Miku. ça fit chaud au coeur de Rin de l'entendre dire ça, même si elle le savait déjà.
"Tu m'assomme par ta stupidité, jeune fille. Et tu te dis amie de ma fille, non mais je rêve..."
Cette dernière phrase de la part de son père enragea Rin qui pensa :
Pour qui il se prend ? Pendant des années il a été horrible avec moi, puis on lui retire ma garde et celle de Len pour cette raison, et là il reviens comme une fleur pour me séparer de ceux que j'aime ?
Rin eu alors une idée... assez intéressante.
Vu qu'il dit quand il ceux qu'au moins il était sincère en me faisant des reproches H24, je vais également l'être avec lui...
Rin clama alors en se rapprochant légèrement de Miku :
"C'est vrai qu'elle n'est pas mon amie..."
Miku eu un hoquet de surprise et son père haussa un sourcil. rin poursuivit d'unbair triomphant malgré qu'elle aie, intérieurement, assez peur.
"Elle est plus que ça. Je sors avec elle en fait."
L'homme blond équarquilla les yeux puis dit, comme si il avait mal compris :
"Hum...pardon ?! Tu veux dire que tu es... une..."
Rin tremblotant légèrement, tentant de se préparer à la réaction de son père. Elle recula de quelques pas, Miku aussi. Celle-ci lui pris d'ailleurs la main en signe de soutient.
"Tu n'es pas lesbienne ou ce genre de conneries ?
- Ben faut croire que si. De toute façon j'ai jamais aimé aucun mec alors...
- C'est pas possible ! Tu fais ça pour attirer l'attention, c'est ça hein ? On t'a bien éduqué, tu n'es pas une détraquée...
- Ça n'a rien à voir. Et puis je vois pas en quoi aimer quelqu'un du même sexe fait de quelqu'un un détraqué...
- Ma fille, pourquoi tu as choisis ça ? Pourquoi as-tu choisi d'être une contre nature ?
- Ce que tu comprends pas c'est que c'est pas un choix. Et puis même. J'aime Miku, elle m'aime aussi, c'est comme ça que ça marche un couple. Tu vois une différence avec les couples que tu considères comme 'normaux' ?"
Rin était surprise de pouvoir autant garder la face. Elle avait peur, mais Miku était là et elle le savait. Tant qu'elles étaient ensemble, tout irai bien.
Ce n'était apparemment pas de l'avis de son père qui avait une expression horrible que Rin n'aurait pu décrire...
"Je vais devoir faire ne deuil de ma fille. Je ne veux pas être responsable de la création d'une gouine. "
Cracha-t-il. Rin sera plus fort la main de Miku dans la sienne avant de répliquer :
"Tant mieux. Moi je veux pas avoir un si gros con comme père. Et au passage... ne t'approche pas de Len. Tu n'as plus sa garde.
- Tu penses pouvoir m'en empêcher ? Tu n'es qu'une incapable qui n'a jamais été bonne en quoi que ce soit et à toujours été profondément inutile !"
Même avec le recul et en sachant qu'il allait dire quelque chose comme ça, Rin se sentit mal. Elle se sentais comme la petite fille recroquevillée dans un coin de sa chambre à pleurer à cause des horreurs qu'on lui disait...
Elle sera les dents et détourna le regard, incapable de soutenir celui de son père. Elle se concentra sur la main de sa petite amie dans la sienne.
Rin regarda le visage de Miku qui lui sourit, sûrement pour la rassurer.
Quand un des bruits de coups résonnèrent : le père de Rin tentait de renter, frappant sur la porte pour tener de faire céder la chaine. Paniquée, Miku pris son téléphone pour appeler la police. Le regard enragé du père de Rin la fixant haineusement.
"Allô ? Un homme essaye de s'introduire de force chez moi ! La chaîne est la seule chose qui l'empêchede rentrer..."
Après une bonne dizaine de minutes d'angoisse (le père de Rin cherchant à tout prix à entrer, et ne disait rien d'autre que des insultes homophobes ici et là), la police arriva et arraita l'homme blond.
"Monsieur Daisuke Kagamine, vous êtes en état d'arrestation... encore."
Fit un des policiers en l'emmenant.
Rin regardait ça, tout près de Miku contre qui elle s'était collée entre temps.
"Miku ?
- Ouais ?
- Je pense qu'on devrai peut le dire aux autres... tu sais, pour nous deux."
Miku lui sourit et lui pris les deux mains :
"Comme tu voudras, ma petite patate kawaï."
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