🟩🟧Chapitre 7 : Je le sens mal
PDV Gumi
C'était terminé. Elle allait encore se faire rejeter. On allait encore l'abandonner.
C'était une idée que Gumi ne pouvait supporter.
Sa pire peur, ce qui la hante depuis toujours, s'accomplit encore. Parce qu'évidement, elle ne peut pas être sincère. Être sincère fait peur aux autres, ils n'acceptent jamais personne comme cette personne est.
Je suis obligée de manipuler certaines personnes pour ne pas me retrouver toute seule... ah je me dégoûte. Je me dégoûte. Et je suis obligée de constament mentir à tout le monde aussi...
Je me hais. Je suis une horreur.
Gumi était persuadée qu'elle n'aurai jamais du dire à Fukase que sa famille était comme ça, que toute la fraterie était constituée de malade mentaux au sens littéral du therme.
C'était bien de discuter avec lui, de se donner des surnoms débiles. Mais maintenant qu'il savait qu'elle avait un problème (parce qu'évidement il allait le déduire), il n'allait plus lui parler.
Elle en était convaincue, tout du moins.
Gumi ne pouvait pas vraiment suivre normalement les cours ce jour là, vu son état. Déjà que d'habitude, son humeur faisait des montagnes russes (en même temps 'normal' pour une personne atteinte d'un trouble mental) , ce jour là c'était un bordel monstre.
Et sa mère n'avait pas beaucoup creusé le sujet quand la jeune adulte avait dit qu'elle "risquait de se trahir", qui était une des choses que Madame Megpoid craignait le plus.
Parce que pour les parents de Gumi, avoir des promblèmes mentaux était quelque chose de triste, d'honteux, que l'on doit cacher à tout prix.
''Qui prendrai au sérieux une famille dont les 3 enfants ont des soucis mentaux ? À part de la pitié pour nous et de la peur pour vous, qu'est-ce que les gens pourraient penser ?"
Avait dit sa mère quand Gumi lui avait posé la question, 4 ans auparavant.
Dans tous les cas... restait que dès que Fukase s'en rendrait compte...
Il... la... rejetterait...aussi.
Comme n'importe quelle personne qui, contrairement à elle, Luni et Seito, est saine d'esprit réagirait.
Les gens rejettent tous ceux qui leurs sont différents... qui se ressemble s'assemble et qui ne se ressemble pas se rejettent en fait.
Pensa amèrement Gumi. Avant de se décider à sortir de sa chambre pour la première fois de l'après-midi et descendit au rez-de-chaussée - sa chambre ainsi que celles de son frère et sa soeur étant au premier étage - pour aller voir si il n'y avait pas des trucs à faire.
À peine arrivait-elle dans le salon qu'elle entendit toquer à la porte d'entrée, elle regarda par l'oeillet de la porte pour regarder qui c'était.
Un homme inconnu, manifestement. Ses yeux étaient bruns clairs et ses cheveux blonds vifs, il était habillé normalement et devait avoir la trentaine.
"Bonjour, Y aurai-t-il quelqu'un ici ?"
Fit l'homme d'une voix que Gumi trouva légèrement aigüe pour un homme de son âge. Gumi répondit :
"Oui, moi et mon frère. Qu'est-ce que vous nous voulez et qui êtes-vous ?
- J'aimerai pouvoir parler avec la Présidente Du Conseil des Élèves de Noizu, est-elle ici ?"
Gumi nota qu'il n'avait pas répondu à la deuxième question. Elle avait un assez mauvais pressentiment...
"Non, elle n'est pas encore rentrée des cours. Pourquoi ?"
Elle avait préféré ne pas dire qu'elle était là, trouvant cet homme assez louche malgré sa politesse apparente. Et puis de toute façon, se faire passer pour Luni ne l'embêtait pas trop, et cette dernière n'en saurai jamais rien.
"Parce que j'ai voulut contacter l'administration de l'académie et que je n'ai point eu de réponse. J'ai donc supposé que parler à celle qui était là plus proche de l'administration était la chose à faire.
- Et pourquoi voulez-vous parler à l'administration de Noizu ? Mais surtout, comment avez-vous eu notre adresse ?
- C'est à propos de deux élèves que je juge problématique du à leur influence néfaste sur mes enfants."
Il n'avait pas non plus répondu à la dernière question. Gumi se félicita intérieurement de ne pas avoir déverrouillé la porte et de l'existence du TOC de son père qui était de vérifier 2 fois que les portes étaient bien fermées.
Cet homme, elle le trouvait de plsu en plus louche et flippant.
"Vous êtes parent d'élève ? Bha, dites-moi ce dont vous voulez faire part à l'administration, je transférait à ma sœur qui le transférera à l'administration.
- Bien mais... pourquoi ne pourrais-je pas rentrer pour en parler ?
- Parce que vous êtes un inconnu.
- Certes..."
Soit il a de mauvaises intentions, sois je délire...
Pensa Gumi avant de reprendre :
"Bref, dépêchez-vous de me dire ce que vous voulez dire, je n'ai pas que ça à faire.
- Très bien, très bien. Pas la peine de s'énerver... tu es bien colérique jeune fille."
Ha ! Vous n'avez pas vu la vraie Luni...
Pensa Gumi avant de continuer :
"Peut-être, mais j'ai autre chose à faire alors dépêchez-vous."
L'inconnu sourit et dit :
"J'aimerai que l'administration se penche sur le cas de deux élèves qui ont une mauvaise influence sur d'autres, notament mes enfants... Une lycéenne de seconde perturbe grandement à la fois mon fils et ma fille,c 'est mauvais pour leurs études. Et un collégien de troisième pousse mon fils à se détendre plus et ses notes baissent, d'après ce que je vois du moins..."
Gumi cligna des yeux derrière la porte.
Il a une fille et un fils...
Et une fille de seconde a de l'influence sur ses deux enfants... et un gars de 3ème sur son fils uniquement...
Gumi commençais à s'inquiéter sérieusement. Parce que ce qu'il disait correspondait à des personnes à qui elle avait parlé.
La lycéene de seconde était sûrement Miku, et Fukase le gas de 3ème. Et sur quelles personnes, un frère et une soeur, pourrais-ils avoir une quelquonque influence ?
Soit c'était Jonathan et Rosalia (ce dont elle doutait fort, ils étaient de vieilles connaissances et étaient revenus après 2 ans à l'étranger, en plus Miku n'avait aucune influence sur Rosalia et c'était à peine si Jonathan avait parlé à Fukase) ...
Soit il s'agissait de Rin et Len.
"Heum...jeune fille ? Tu es toujours là ?"
Fit l'homme d'un ton préocupé, certainement par l'absence de réponse de la part de Gumi.
La garde de Rin et Len leur on été retiré parce qu'ils les maltraitaient psychologiquement... impossible de l'oublier, je devais etouffer l'affaire et j'ai vu l'administration se débattre pour qu'on ne dise pas à cette dernière qu'elle n'avait rien remarqué et que ça lui nuise...
En plus, ça concordait. L'homme était blond. Comme ses enfants.
"Je transmettrai. Partez, maintenant. J'ai d'autres choses à faire."
Affirma sèchement Gumi à ce qu'elle suposait être le père de Rin et Len.
"Merci..."
Fit-il d'un ton poli en s'éloignant (Gumi le vit à travers l'oeillet de la porte).
Cette dernière se demanda alors qu'est-ce que cet homme (qui venait sûrement de sortr de prison pour ce qu'il avait fait à ses enfants) voulait faire et avait un très mauvais pressentiment...
Gumi se doutait que quelque chose clochait sérieusement.
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Nombre de mots : 1166
[Note de l'Auteure : Je publie un jour à l'avance car demain c'est Halloween donc on sera sûrement tous trop occupé pour ça]
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