PDV Len

Len ne savait pas si il aimait ou détestait les séances de club.

Tout d'abord, il y avait des gens avec qui il s'entendait bien (sauf pour Mimori à qui il avait parlé... euh... deux fois) et qui était sympas avec lui. Mais ces gens étaient aussi un peut relous, des fois, notamment Fukase et ses blagues dignes d'un emballage carambar.

Aussi, il y avait la musique, il chantait, l'adolesent adorait chanter mais il était assez gêné que pleins de gens puissent juger ses textes et la façon dont il chante en lui donnant des conseils alors qu'à la base, c'était lui  le pro.

Et dernièrement, il y avait Miku. La personne qui régnait dans son coeur à son plus grand malheur. Car même si il amait beacoup quand elle lui adressait la parole (ce qui arrivait souvent) avec sa sans-gêne et son extentricité habituelle, sans aucune arrières-pensées, et bien... Il savait qu'elle aimait une autre personne et ce sentiment de désespoir lui donnait envie de tout casser.

Enfin, quelqu'un d'autre. Sa soeur jumelle quand même. à croire qu'il était dans une comédie romantique où il s'en prenait plein la gueule... être amoureux de la petite amie de sa soeur, sérieusement ?!

Enfin bon... C'était pas comme si il avait choisit de tomber amoureux de Miku. Il se l'était même nié à lui-même, heureusement que Fukase lui avait ouvert les yeux.

Bon... Aujourd'hui, j'ai deux choses à faire.

Pensa-t-il lorsque la sonnerie annonça la fin de ses cours, et le début de son heure de perm afin de pouvoir assister au club.

Ils étaient le mardi de cette semaine où Rin était revenue à l'académie car elle n'était plus malade. Len passa l'heure de perm sur une feuille sur laquelle il tentait de faire des brouillons de ce qu'il allait dire. Il comptait donc faire deux choses, avoir deux conversations à vrai dire.

Premièrement, s'excuser envers Miku. Effectivement, le collégien blond s'était rendu compte il y a peut qu'il avait zappé de s'excuser pour les trucs totalement stupides et totalement homophobes qu'il avait dit peut après la première déclaration de Miku à Rin. Le fait est que, même si elle ne les avait pas entendues, c'était elle qu'il avait insulté et... Non, il ne fallait pas faire l'autruche et enfouir un soucis. Il avait plusieurs fois tenté de faire ça et non, ça ne marchait pas.

Secondement... il devait avoir une conversation avec Rin. Mais bizzarement, il cherchait plus à trouver les bons mots pour s'excuser envers Miku que pour parler à sa soeur. Enfin non, pas bizzarement vu qu'il s'avait très bien pourquoi. La raison commençait par "Am", et finissait par "our" . . .

L'heure de perm se passa rapidement. L'heure du club aussi, après tout. Et Len détestait aussi devoir cacher sa tristesse et sa fureur quand il voyait que Rin et Miku étaient ENCORE collée l'une à l'autre, mais genre TOUT LE TEMPS.

Je comprends qu'elle l'aime vu que moi aussi, mais bordel, la dernière fois que j'ai frôlé son épaule je me suis pris une tarte, et là elle est tout le temps collée à quelqu'un qu'elle ne connait que depuis enciron 7 mois ? Sérieux ?

Ouais, bon. Len devait admettre qu'il était un peut (beaucoup) jaloux, frustré et de mauvaise fois.

La séance se termina, et il alla directement voir la lycéene aux couettes bleues pour lui demander :

"Miku ? Je peux te parler deux minutes ?

- Ah, euh, okaaaaaaay !"

L'adolesent vit son aînée jeter un coup d'oeil à Rin non loin qui haussa les épaules en disant :

"On se retrouve sur les messages tout à l'heure, on va pas crever si on passe pas encore deux minutes ensembles.

- Effectivement chère compatriote."

Miku étouffa un rire alors que sa cadette blonde s'en allait. Len soupira puis regarda Miku - enfin, un point au-dessus de son épaule car il n'arrivait pas à la regarder dans les yeux - avant de dire :

"Bon. Je dois te dire un truc.

- Quoi donc ?

- Hum... Je tiens à m'excuser.

- Ah ? Mais pourquoi ?"

Demanda-t-elle, visiblement perplexe, en fronçant les sourcils.

"Hé bien... La première fois que t'as dit à Rin que tu l'aimais et que je suis arrivé après alors que tu pleurais à chaudes larmes dans ses bras, tu te rappelles ?

- Hum, oui, c'est compliqué d'oublier ce genre de trucs. Même si j'ai pris la poudre d'escampette juste après, en mode "Aahhh, je vais partir, je ne peux plus le supporteeeer", bien dramatique même si j'avais pas réfléchit à ça, enfin bref, continue donc.

- Ben... Après, je me suis engeulé avec Rin, elle a dût de le raconter.

- Pas en détails.

- Ah... Enfin bref, pendant cette embrouille je t'ai énormément insulté, et je m'en excuse j'ai dit des trucs horribles sur toi car j'étais pas dans mon état normal, vraiment vraiment désolé...

- AHHH, mais c'était donc ça que Fukase avait évoqué !

- Attends... Tu t'en souviens ? ça me concernait directement et je n'en ait qu'un vague souvenir, de sa "gaffe".

- Je suis douée pour me rappeller des choses qu'il faut pas, et à contrario, oublier masse de trucs importants.

- Ah ok... Enfin, tu m'en veux pas trop ?

- Mais Len, tu l'as dit : t'étais pas dans ton état normal, et c'était il y a TROIS MOIS, purée de pomme de terre !

- Ouais...

- Et tu l'as bien payé avec des regrets, je parie.

- Hum, effectivement...

- BON, l'académie va bientôt fermer et j'ai des devoirs à faaaaire, donc allons-y, et moi je te dis à demain ou après-demain~ !"

Len regarda la fille qu'il aimait partir en lui faisant un signe de la main. Après avoir encore soupiré (Kyosuke avait-il détint sur lui aussi ?), l'adolesent se dis qu'il avait de la chance que sur ça, Miku n'aie pas été très rancuinière.

Car elle m'a pas entendu le dire en direct ...

Songea-t-il.

Après cela, il courut vers le chemin du foyer et croisa donc Rin qui marchait lentement en trainant les pieds.

"Hum, ça va ?

- Ouais, autant que ça peut aller je suppose."

Lui répondit sa soeur d'un ton vague. Le collégien blond lui dit alors clairement :

"Dis Rin... Il faut qu'on parle.

- Hum ? Et de quoi ?

- De Miku et du fait que tu devrais réfléchir à un peut restreindre les marques d'affections en public.

- Hum... Pardon ? Mais bordel, on fait ce qu'on veut nan ?

- Oui, mais réfléchissez un peut : Si vous continuez comme ça, un con risque de vous agresser, comme à l'anniv' de l'autre rouquine, mais en pire...

Non, c'est faux, je suis juste jaloux mais je vais pas le dire car je suis pas si con que ça.

"Len. Dit que tu es jaloux, ça ira plus vite, ça se voit bordel, c'est écrit en majuscules sur ta tronche de cake."

Len équarquilla les yeux, pourtant convaincu d'avoir bien caché cette émotion mais décida de se laisser aller, et dit d'un ton amer en détournant le regard :

"Tu penses que ça me fait quoi à mo, hein ?!

- Je sais que ça doit pas t'enchanter, mais tu dois apprendre à l'oublier. Et puis, au passage, je ne vois pa pourquoi ça nous empêcherait de faire ce qu'on veut que tu sois jaloux de notre relation; hein.

- Bordel ! Tu penses que ça me fais quoi de te voir la regarder comme si c'était la plus belle chose que t'aie jamais vu ? Et elle, de te regarder comme si tu étais la chose la plus précieuse et incroyable du monde, que tu étais ce qu'elle protégerait au péril de sa vie, alors que moi, moi je l'aime tout autant que tu l'aimes et que je sais qu'elle ne me regarderas comme ça ?

- Figure-toi que je sais très bien ce que ça fais. Et tu vas bientôt savoir pourquoi.

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Nombre de mots : 1285

[NDA : J'ai écrit ça de 22h30 à 23h30 je suis en train de décéder, je commence à 8h demain MAIS au moins vous avez votre chapitre même avec un gros retard donc bon. Hésitez pas à aller checker le remake du tome un... *S'endort sur place*]