🟫Chapitre 20 : Ils ont qu'à aller s'acheter une dignité et une vie.
"Hum... Rin ?
- Ouais ?"
Rin releva la tête de son lit où elle était roulée en boule vers une Yuuka inquiète.
"T'es au courant que dès demain y a pleins de gens clns et chelous qui vont te faire chier à cause de ce qui est arrivé cette après-midi ?
- Oui. Et je m'en fout.
- J'aimerai être aussi forte que toi... j ai vraiment l'impression que rien ne t'atteint."
Continua sa camarade de chambre. Rin eu un léger et étrange sourire avant de déclarer :
"Je suis loin d'être forte. Je suis juste habituée à ne pas être appréciée et aux insultes, rabaissements, ect...
- Oh... pourquoi donc ?
- C'est... une histoire compliquée à expliquer émotionnellement parlant."
Yuuka hocha la tête et partit se coucher à son tour alors que Rin ressassait les événements de l'après-midi.
Elle et Miku avaient vu Sayuri et une fille qui semblait être la petite sœur de Gumi (et qui, selon ce que disait Sayuri, s'appelait Luni) discuter d'un ''Taré auquel Sayuri aurai donné l'adresse de la maison de Luni et sa famille.''
Ensuite, elles étaient finalement arrivées au foyer où, sans pression et sans prévenir, Miku l'avait embrassée EN PUBLIC.
Devant tout le monde.
Ouais bon, c'est sûr que de route façon on cachait pas notre relation, mais attirer l'attention comme ça devant pleins de gamins qui ont des problèmes familiaux c'était pas l'idée du siècle
Et comme Yuuka l'avait souligné, Rin risquait fort de se prendre nombre d'insultes homophobes dans le foyer. Ce qui n'enchantait aucune des deux, en particulier la concernée.
Surtout qu'en plus, ce n'était pas les petits smacks de d'habitude (bien qu'habitude soit un grand mot pourbquelques chose ayant eu lieu 2 fois en 2 semaines) mais un vrai baiser avec la langue et tout (même si Rin se se rappelait plus trop comment elles en étaient arrivées là)
Bon. Demain est un autre jour. Et puis c'était agréable, les autres peuvent penser ce qu'ils veulent je m'en bats les reins.
Pensa Rin avant de s'endormir.
{Le landemain}
Rin se réveilla heureusement pour elle à l'heure correcte heureusement, pour aller au collège à 9h.
Elle se prépara comme il convenait avant de se diriger dans la salle où tous les gens du foyer mangeaient à cette heure là, sous l'oeil attentif des surveillants.
Bon. Tout va bien se passer. Je me fous des autres.
Pensa-t-elle, elle était plutôt calme heureusement, elle avait apris malgré elle à se calmer rapidement.
Plusieurs personnes qui sortaient de leurs chambres respectivent arrivrent en même temps qu'elle, donc au début, elle passa plus ou moins innaperçue...
Mais... Une fois assise à table, à côté de gens randoms (parce qu'elle avait autre chose à foutre que de fair ela connaissance des 500 enfants du Foyer, et même de 10 d'entre eux ce n'aurait pas été envisageable de toute manière), les choses se cosèrent.
Déjà, Rin était perpetuellement au courant que le reste de la table (composée de 2 filles et 3 gars) la regardait intensément. Peut-être même que les tables voisines aussi.
Ignore-les. Fait comme si ils n'existaient pas...
Se dit-elle, bien que ce soit beacoup plus facile à dire qu'a faire.
Surtout quand ils commencèrent à lui parler. Le premier à le faire fût un garçon aux cheveux châtains très clairs, avec des yeux bleur clairs aussi.
"Hey, toi, c'est quoi ton nom ?"
La question en elle-même était normale, innocente et même sympa, mais le ton employé était moqueur. Rin ne répondit donc pas.
"Oh on te cause. Répond."
Insista un autre des mecs, un blond aux yeux verts. Lui aussi, Rin l'ignora royalement. Enfin, ce fût une des filles - une brune aux yeux jaunes - qui lui demanda d'un ton agressif :
"Est-ce que tu vas encore les ignorer longtemps, connasse ?"
La collégienne blonde ne pût cependant pas s'empêcher de répliquer :
"Ouais. Je vais les ignorer jusqu'à leur mort."
Ce qui eu pour effet de faire froncer les sourcils aux concernés. L'autre fille, qui avait de longs cheveux blonds foncés et des yeux bruns très clairs remarqua :
"C'est pas sympa, t'es vraiment une connasse en fait.
- ça pourrait être pire : Je pourrais être comme vous !"
Aucun de ses "camarades de table" ne riaient. lls avaient juste l'air agacés, exaspérés.
Et bien je les ENMERDE !
Pensa Rin avant de continuer à manger d'un air inepressif. Le troisième et dernier gars, qui avait des cheveux d'un blanc immaculé et des yeux d'un bleu foncé pas si ouf que ça, lui dit alors d'un air franc et avec un ton plutôt... narquois une simple phrase qui confirma à Rin que c'était bien pour l'évènement de la veille qu'ils tenaient tant à l'enmerder...
"Tu sais, la catégorie lesbienne c'est ma pref sur les sites pornos..."
Putain mais quel con...
Pensa Rin, néanmoins, elle répondit tout autre chose.
"Ok, cool ta vie. Mas j'en ai rien à foutre."
Après ça, elle finit son petit déjeuner et partit en vitesse en récupérant son sac au passage en cours, parce qu'il le fallait et que, de toute manière, elle préférait écouter des profs parler de trucs chiants que des gens l'enmerdent sur sa vie amoureuse ou autre en fait.
{Après les cours, à la pause de midi}
La collégienne venait à peine de sortir de la salle de classe (où elle s'était faite incroyablement chier) qu'elle se retrouva nez-à-nez avec son frère qui lui demanda :
"ça va ?"
Au lieu de répondre directement, elle le fit en posant une autre question :
"Pourquoi ça n'irai pas ?
- Ben... dans le foyer, les gens parlent un peu trop de toi... même si ils ne te connaissent pas... certains t'ont vus avec Miku et, ils ont tellement rien à faire de leurs vies qu'ils l'ont dit à tout le monde et ça s'est propagé encore plus vite qu'une épidémie de grippe...
- Bha, je m'en fout. Ils ont qu'à aller s'acheter une dignité et une vie.
- HUMF. Effectivement. Bref... bon courage.
- Merci, même si je n'en ait pas besoin !
- ok ok."
Len partit et Rin commença à se dire, qu'après tout, peut-être qu'il n'y aurai pas que Miku qui la soutiendrai dans les épreuves qu'elle traverserai.
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