Chapitre 5
Il sursauta suite à ma réplique. Ses yeux brillant de plus belle alors qu'une nouvelle larme glissait le long de sa joue pour terminer sa trajectoire sur le sol. Il recula d'un pas, puis de deux. Se débattant pour échapper à mon emprise. Il manqua de trébucher ce qui me fit relâcher ma poigne. Il semblait irrité à un point équivalant sa tristesse.
« Ça va ! Il se mit à crier. Comme s'il essayait de se convaincre lui-même. Ce... C'est rien. » Il baisse son regard sur le parterre de la scène. Plaquant précipitamment une main contre son front sans doute de sorte à vérifier mes dires.
Je m'irritais sous ses propos. Cela se voyait à des kilomètres qu'il n'allait pas bien et cela m'exaspérait tout autant que cela me préoccupais. Je ne l'avais que très rarement vu souffrant. Ce qui ne pouvait que m'inquiéter davantage.
Le mythe voulait que les idiots ne tombent jamais malade. Eh bien peut-être que mon gamin réfléchissait beaucoup trop, tout d'un coup. Constatation qui ne put que décupler mon appréhension.
« Arrête de faire le con ! Je réplique sur un ton de reproche. T'as de la fièvre. » J'insiste sur ce fait, agacé qu'il ne prenne pas soin de sa santé.
« Putain, mais on en a rien à foutre que je sois malade ! Il rétorque aussitôt. Ça va partir. »
Je pu aisément discerner la résolution dissimulé derrière ses iris alors qu'il ancrait momentanément ses yeux fatigués dans les miens.
« Qu'est-ce que tu me shoot comme merde. Je réponds d'un ton tranchant. On n'en a pas "rien à foutre". Putain Eren, tu t'ais pas vu ! » Je fis un geste de la main dans sa direction, de façon à le désigner de toute sa splendeur, exécutant un pas vers lui alors qu'il reculait.
« Tu comprends pas ! S'indigna mon gamin de sa voix fragile. Je peux pas juste... Je peux pas juste faire comme tout le monde et prendre congé dès que j'ai une simple grippe !
J'inspirais profondément afin de me contenir. Sachant pertinemment que m'énerver davantage n'engendrerait rien de bon. Cela fit en sorte de me calmer moindrement, mais ce n'était pas encore tout à fait cela.
« Bordel, ça peut pas être une simple grippe avec la chaleur qui émane de ton front. Je poursuis, furieux. Si tu continues comme ça tu vas attraper une pneumonie ! » J'argumente afin de lui faire entendre raison. Cette situation ne pouvait plus durer.
« Je vais survivre, putain. C'est pas la mer à boire ! » Il hausse de nouveau la voix.
Il était en colère, je le sentais, mais ça ne changeait rien à la situation. Il avait tort sur toute la ligne et je savais pertinemment qu'il en avait conscience. Il ne désirait seulement pas que je poursuive sur ma lancée, que je continue à me préoccuper de lui. Cependant, il était déjà trop tard pour que je ne cesse de me soucier de ce gamin. Il m'était, et ce depuis maintenant des mois, impossible de l'abandonner alors qu'il avait des problèmes. Je ne pouvais pas tout simplement l'ignorer et passer à autre chose.
Parce que c'était lui. Point barre.
« Bien sûr que ça l'est. Je réponds à bout de nerf. Tu peux pas aller travailler dans cet état ! »
L'envie de me griller une cigarette me revint soudainement. Signe que je devais tenter de me calmer. Mais je n'y arrivais pas. Pas après tout ce qu'il me crachait à la figure.
« Mais merde, arrête. Il commença sévèrement avant que sa voix ne se brise nouvellement. Arrête d-de, de faire ça-là. » Il rétorque en agitant les bras dans ma direction. Désignant ma personne de ce geste. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir.
« Faire quoi ? » Je l'interroge le plus sérieusement du monde, le toisant de mon regard perçant. Lui provoquant une pigmentation plus concentrée au niveau de ses joues.
« De... Laisse tombé. Il souffle finalement après avoir grogné de mécontentement, tandis que j'intensifiais mon froncement de sourcils. Je vais aller travailler que tu le veuilles ou non. » Il termine avant de s'enfuir de l'amphithéâtre d'un pas décidé, ne me laissant aucunement la chance de répliquer.
Il poussa la porte avec force sous l'influence de l'irritation, provoquant un bruyant claquement qui se mit à résonner durant quelque instant dans la salle. Je détournais le regard de là où il avait subitement disparu tout en claquant de la langue. Purement et simplement énervé.
M'emparant tout de même de mon cellulaire que je sortis de ma poche arrière, avant de l'ouvrir et d'y sélectionner prestement la conversation électronique que j'avais jusqu'à présent échanger avec mon gamin, de manière à lui ordonner d'au moins se pointer à l'infirmerie, sous peine que je l'y amène de force. Et il savait parfaitement de quoi j'étais capable.
Ce ne fut étonnamment que quelque minute plus tard que je reçu une réponse de sa part, accélérant de ce fait les battements de mon cœur qui s'était préparé au silence radio.
« Ok. »
J'examinais le message durant quelques secondes. C'était un début, tentais-je de me convaincre, n'arrivant cependant pas à retenir un nouveau claquement de langue face à ce point qui me semblait définitivement être de trop.
Je passais une main dans mes cheveux, soupirant alors que la cloche retenti. Je pouvais tout du moins me consoler qu'il m'ait répondu et ait obéi alors qu'il y a encore peu, il ne m'envoyait rien en retour.
Je décidais néanmoins de passer par le couloir de l'infirmerie alors que je tracerai mon chemin jusqu'à mon prochain cours de la journée — dont je ne savais toujours pas la matière concernée — de sorte à m'assurer qu'il y était bel et bien allé.
∞∞∞∞∞∞∞∞
« Tu as pu parler à Eren ? » Me questionna Armin d'une voix soucieuse alors que je m'emparais de mes cahiers d'anglais. Verrouillant habilement mon casier, une fois la porte refermée.
Je tournais la tête vers lui, le toisant durant quelques secondes. Ce qui sembla le rendre mal à l'aise, mais je ne m'en souciais pas le moins du monde. J'observais inconsciemment les alentours et fut faiblement surpris de ne distinguer aucune trace de l'asiatique à ses côtés. Chose qui, somme toute, était plutôt rare.
« C'est juste ! S'exclama soudainement le blondinet, attirant de nouveau mon attention. Je, on a remarqué ce qui s'est passé ce midi... Et je t'ai vu le rejoindre alors qu'il partait. J'en ai déduit que peut-être, tu lui avais parlé... » Il rit nerveusement. Je fronçais légèrement les sourcils.
Je faisais si peur que ça ?
Un soupire m'échappa alors que je menais une main à ma nuque, me questionnant sur ce que je devais faire, ce que je devais lui dire. Il s'agissait malgré tout de son meilleur ami, il ne devait pas l'être sans raison. Me dis-je, réfléchissant. Ce qui engendra malgré-moi l'écoulement d'un certain lapse de temps avant que je ne me décide à lui répondre.
« Ça n'a rien donné, si c'est ce que tu veux savoir. J'opte finalement, ne sachant décidemment pas s'il s'agissait d'une bonne idée de la mettre au parfum. Ce gamin est une vraie tête de mule. » Je souffle, exaspéré.
Le blond me considéra longuement suite à ma réponse puis échappa un soupire à en fendre l'âme, me laissant aisément discerner sa déception.
« Moi qui pensais que toi, il t'écouterait... Poursuivit-il, me provoquant un sourcillement incontrôlé. C'est raté. » Il replaça ses cahiers, de sorte à mieux les transporter puis m'offrit un triste sourire, laissant transparaitre tout son amertume.
« Je te tiens au courant, s'il y a du nouveau. » Il lâche avant de tracer sa route vers son prochain cours alors que j'acquiesçais silencieusement, me questionnant sur le pourquoi du comment qu'il se sentait dans l'obligeance de m'informer. Non pas que ça me dérangeais, mais bon.
J'haussais les épaules vis-à-vis cette interrogation. De toute manière, pensais-je, ce n'était nullement comme si je me préoccupais de ce qui pouvait bien se tramer dans la tête de ce blondinet.
Je jetais un œil à l'horloge de la cafétéria qui celle-ci affichait déjà 12h50. J'échappais un autre grognement en réalisant que je n'aurai définitivement pas le temps d'aller en fumer une dernière pour la journée, les cours recommençant vers 13h00.
Je soupirais de renouveau tout en pensant que je devais m'assurer de la présence de mon gamin à l'infirmerie avant d'atteindre mon local, étant parfaitement conscient du détour que cela allait m'engendrer. Un détour qui allait assurément me causer un retard. Néanmoins, je me dis que si cela pouvait me permettre d'être un minimum rassuré, il n'y avait pas lieu que je me plaigne davantage. Ce qui me convainc à débuter mon chemin vers le local d'aide-soignant.
∞∞∞∞∞∞∞∞
Je patientais un instant devant la porte, le poing levé à quelque centimètre du bois alors que je fixais l'entrée de l'infirmerie, ne sachant si oui ou non il y avait la nécessité de frapper. Je tendis l'oreille de sorte à discerner une quelconque forme de discussions qui aurai pour effet de me dissuader de pénétrer à l'intérieur puis me permis l'incruste, ne percevant aucun timbre de voix résonner de l'autre côté.
L'absence d'infirmier à l'horizon me procura d'abord un froncement de sourcils, mais à bien y réfléchir, ce n'était peut-être pas plus mal. N'ayant nul doute que sa présence ne serait assurément qu'une gêne.
« Je t'ai dit que j'irais. Tu n'étais pas obligé de venir vérifier. » Résonna la voix exaspérée de mon gamin via le rideau qui dissimulait le lit de la pièce.
« Comment t'as su que c'était moi ? » Je demande nonchalamment alors que je m'autorisais à contourner l'obstacle qui se dressait entre nous, distinguant de ce fait la silhouette de mon brun qui se trouvait couché sur le flanc, me présentant son dos.
Un long silence régna durant lequel il ne daigna même se retourner. Une attitude qui n'eue aucune difficulté à m'affecter tout autant qu'elle put m'énerver, bien que je ne le laissais guère paraître.
« Une intuition. » Il lâcha finalement au bout de cinq minutes.
Il me faisait la tronche, c'était visible comme le nez au milieu de la figure. Constatation qui ne fit que renforcer mon agacement. Qui avait-il de mal à ce que je me préoccupe de lui et à ce que je veuille l'aider ? C'était déjà rare que je me soucis de quelqu'un, je ne voyais pas pourquoi ça le dérangeais à ce point.
Je songeais à repartir, ayant la ferme conviction que je ne réussirais guère à obtenir quoi que ce soit d'autre de sa part, lorsque je distinguais brièvement les frissons qui parcouraient sa peau. Un soupire s'échappa d'entre mes lèvres. Ce gamin... Il n'était définitivement pas capable de prendre soin de lui-même. L'idée de se couvrir alors qu'il était malade ne lui avait même traversé l'esprit ?
Je retins un claquement de langue alors que je me dirigeais nonchalamment vers lui, m'emparant mollement de la couverture qui se trouvait plié au pied du lit avant de ne l'étendre sur son corps frigorifié, lui procurant ainsi un faible sursaut. J'en déduis qu'il ne s'attendant assurément pas à ce que je m'occupe de lui après ce qu'il c'était passé.
« Gamin. » Je lâche malgré-moi tout en me retournant pour partir quand des froissements de draps se firent entendre.
« Levi... » Il m'interpela d'une voix hésitante, laissant soudainement tomber sa résolution qui consistait à me faire le mur. Ce qui eue pour effet de stopper ma démarche, ne sachant cependant pas si je devais me retourner ou alors, entrer dans son jeu et attendre ce qu'il avait à me dire.
« Levi, je- »
« Si tu me dis encore que t'es désolé... Je décidais d'opter pour la première option tout en croisant les bras sur mon torse. Je te jure qu... » Ma voix s'éteignit d'elle-même à la croisée de son visage déformé par la tristesse, évaporant par conséquent toute trace de colère dans mon esprit.
Il se mit à rire amèrement face à ma réaction, baissant ses beaux yeux vert sur ses mains jointes devant lui, occupé à froisser la plaid.
« Je...Il fit une pause, me démontrant son hésitation. On devrait vraiment faire quelque chose pour tes talents de danseur... » Reprit le brun, réprimant un sourire alors que je soufflais du nez, ne m'attendant nullement à ce revirement de situation.
« Qu'est-ce que j'vais faire de toi...? » Je réplique d'un ton rieur avant de partir le rejoindre, m'assoyant à ses côtés tout en ancrant mon regard dans le sien. J'avais l'une de ces envies de le prendre dans mes bras pour le consoler, ne serait-ce que pouvoir être là pour lui. Mais je ne le fis pas, me doutant pertinemment qu'il me repousserait parce qu'il "ne pouvait pas".
Il s'assit en tailleur devant moi, replaçant simultanément la couverture sur ses épaules tandis que son regard glissait sur mes cahiers d'anglais.
« Tu devrais retourner en cours... » Il souffla dans un murmure.
« Je devrais. Je rétorque mollement, n'ayant nullement l'envie de le faire. Toi, tu devrais te reposer. » Il me semblait aussi mal que tout à l'heure. Il faut dire, aussi, qu'il n'avait assurément pas eu le temps de s'endormir.
« Je sais. » Il me répond, soufflant faiblement du nez.
« Alors fais-le pendant que tu le peux. » Je poursuis en posant une paume sur ses mains tandis qu'il ramenait son regard dans les miens, le rouge reprenant d'assaut ses joues. Ce qui m'arracha un sourire.
J'envisageais cependant de délaisser ses doigts de sorte à mener ma main à sa nuque, le rapprochant doucement de moi afin de coller nos fronts l'un contre l'autre, analysant sa température alors qu'il avait fermement clos les paupières sous la surprise.
« T'es encore chaud. Je constate. Tu demanderas des tylenols. » Je lui conseille, recroisant de nouveau ses iris émeraude qu'il avait précautionneusement fait apparaître, un œil à la fois. Se mordant simultanément la lèvre inférieure tandis que je me levais, m'emparant de mes cahiers afin de retourner en cours. Certes avec une vingtaine de minutes de retard, un détail qui n'avait cependant aucun intérêt.
∞∞∞∞∞∞∞∞
Ce n'est qu'en passant le seuil de la porte d'entrée, revenant du bahut, que je me souvins de l'absence de mon oncle qui allait perdurer jusqu'à 18h00 ce soir, me laissant par conséquent me débrouiller pour ce qui était du diner. Tâche qui m'était désagréable, n'étant nullement doué en cuisine.
Je ne me renfrognais cependant pas et déposais mon sac sur le sol du portique, déchaussant mes basquets que je rangeais mollement avant de lentement tracer mon chemin vers le canapé du salon d'où je m'écroulais par la suite. Enfouissant mon nez dans les coussins qui le décoraient alors que je soupirais de lassitude. Reconsidérant sans cesse les évènements de la journée riche en émotion tandis que je tournais la tête sur le côté, fixant la table baisse d'un regard vague.
Des souvenirs de notre dispute me revinrent en mémoire, pour soudainement laisser place à ceux de notre séance de " dance" et à ce presque baiser. Passant de son visage déformé par l'affolement et le chagrin à ce "ils" qu'il avait inconsciemment mentionné.
« Je peux pas... »
Qu'est-ce qui pouvait bien l'empêcher de se rapprocher de moi ? À qui faisait-il allusion ? Pourquoi ne pouvait-il pas m'expliquer tout simplement ? Je n'étais pas aveugle. J'avais bien remarqué que je lui plaisais et qu'il avait tout autant envie que moi de cet échange. Alors quoi ? Ça ne pouvait être une question de vie ou de mort quand même ! Je m'irritais avant de ne me remémorer le décès de sa mère.
Cela se pouvait-il que ça soit lié ? Et puis, où vivant-il en ce moment ? Il ne pouvait vivre chez lui sans tuteur. Et puis, le bar était plutôt loin de chez lui pour qu'il arrive à s'y rendre sans problème. Peut-être vivait-il chez de la famille proche. Je me dis, étant parfaitement conscient que son père les avait abandonné lui et sa mère alors qu'il était plus jeune.
Ce connard.
Je me retournais sur le dos de sorte à admirer le plafond, perdue dans mes pensées. Et s'il lui arrivait quelque chose à ce bar alors qu'il était fiévreux ? Mon cœur s'accéléra tout d'un coup. Je me redressais promptement avant de regarder à l'extérieur. Il commençait à se faire sombre. Je songeais à appeler Erwin afin qu'il me fasse un lift jusqu'à cette boite. Seulement dans l'intérêt de veiller sur Eren, mais je me ravisais. S'il fallait que le gamin apprenne que d'autre savaient pour son travail, ça allait mal se passer.
Je pris donc une initiative que je ne m'aurai jusqu'à ce jour, jamais cru capable de prendre et m'emparait de mon cellulaire avant d'ouvrir google map et d'ainsi, vérifier les horaires des bus de la ville.
∞∞∞∞∞∞∞∞
Je sorti précipitamment de cet infâme moyen de transport avec un énorme haut le cœur et une atroce envie meurtrière envers ce chauffeur et ses multiples détours inutiles. Claquant de la langue face aux germes auxquelles j'avais été exposé lors de ce trajet interminable alors que j'entamais mon chemin vers le bar, autre endroit répugnant dans lequel je n'aurai jamais pensé remettre les pieds sans l'existence de ce gamin qui se trouvait bien être la seule et unique personne au monde capable de me faire entrer là-dedans de mon plein gré.
Je sorti mon portable tandis que je patientais dans la file d'attente, jetant un œil à l'heure tardive qu'affichait l'appareil qui se trouvait être 22h14. Je retins un soupir face au mal que je m'étais fait à attendre patiemment chez moi un peu plus tôt, ne me voyant nullement me pointer dans un club à 16h43. D'une part car j'étais bien conscient qu'il n'ouvrait pas avant 21h00, mais également puisque je savais qu'Eren n'y serait pas avant un bon moment si je ne me fiais qu'à l'heure à laquelle il était monté sur scène la dernière fois.
Un frisson de dégout me parcourra l'échine alors que je me remémorais ces clients, bavant sur son corps sans aucune gêne. Ce qui me fit inconsciemment serrer les poings tandis que le gardien de sécurité me demandait mes papiers. Il faut dire, il n'y avait pas grand monde, un jour de semaine. Ce qui n'était pas pour me déplaire, sachant que je ne rentrerais que plus rapidement.
Seulement, à peine je franchissais le seuil de la porte que mon sang ne fit qu'un tour alorsque je serrais les dents face au spectacle qui se présentait à moi.
∞∞∞∞∞∞∞∞
Salut! Alors tout d'abord, désolé pour le retard, mais je voulais m'assurer que ce chapitre soit à mon goût avant de le poster! J'espère qu'il vous à plus, j'ai décidé de repousser mon moment épique XD
Enfin, à toute mes chéri(e) ! ;)
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