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Chapitre 1

Ça faisait plus de deux heures que je me tenais là, dans cette file d'attente, en compagnie d'Erwin et Hanji. Tous deux ayant eu l'idée génialissime de me trainer dans un bar. Moi, le gars asociale. Le gars qui a horreur des germes et de la saleté. Je n'ose à peine imaginer que j'ai accepté. Et tout ça pourquoi ? Pour fêter l'anniversaire d'Erwin. Ce dernier c'étant joins à la binoclarde afin de me faire sortir de chez moi sous ce prétexte.

Tu parles d'un meilleur ami. Mon cul, ouais.

Je soupirais. Déjà lassé de ma présence en ces lieux. Je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et oublier toute cette histoire. M'enrouler dans une plaide et m'installer confortablement devant un film quelconque sur Netflix, une tasse de thé noir à la main.

« Aller Levi, on va s'éclater ! » Essaye de me convaincre Hanji, passant un bras autour de mes épaules.

Je claquais de la langue. Comme si j'allais m'éclater dans ce genre d'endroit.

« En attendant, on se les gèle à attendre dans votre putain de file d'attente. » Je grommèle.

La porte de la boite s'ouvrit sous ma réplique. Nous laissant apercevoir quelques mecs se faufiler à l'extérieur, une bouteille de bière encore à la main. Je ne distinguais aucune fille en leur compagnie. Sans compter qu'ils étaient vêtus de manière extrêmement vulgaire. Ce qui me fit froncer les sourcils, perplexe. Je tournais alors lentement la tête dans la direction de mes amis qui se mirent instantanément à éviter mon regard, fixant le sol ou un objet quelconque. Je plissais les yeux.

Ne me dites pas que...

« Vous ne m'avez tout de même pas trainé dans un bar gay?! » Je m'énerve.

Ces derniers étaient tous deux bi et parfaitement au courant de mon homosexualité, ce qui laissait facilement deviner leur petit manège. Je me maudissais pour ne pas avoir envisagé ne serait-ce qu'une seconde la possibilité qu'ils profitent de ma situation afin de m'amener dans une place comme celle-ci.

Ce fut Hanji qui les trahit en commençant à se tordre de rire.

« J'me casse. Je rétorque en bousculant la brunette. Il est pas question que j'entre là-dedans. »

Je commençais à partir lorsqu'Erwin m'intercepta, se plaçant devant moi.

« Tu n'as plus le choix, Levi. C'est à notre tour. » Il me dit en plaçant ses mains sur chacune de mes épaules avant de me retourner, me poussant vers le gardien de sécurité qui avait pour travail de vérifier les cartes d'identités. Hanji s'empara de mon portefeuille de sorte à en sortir mes faux papiers, qu'elle tendit nonchalamment au salarié.

J'allais vendre la mèche, lui dire que nous n'avions pas l'âge afin que je puisse m'en sortir et pouvoir tranquillement rentrer chez moi quand Erwin plaqua sa sale main sur ma bouche, m'empêchant de divulgué la vérité.

Je m'énervais davantage. Lui administrant un coup de coude dans l'abdomen pour qu'il me lâche, mais il résista, agissant comme s'il n'avait rien ressenti et continua encore et toujours d'adresser son ultime sourire hypocrite à ce gardien, ce qui parvint miraculeusement à convaincre l'homme. À croire que lorsque les jeunes prétextant avoir l'âge légale et désirant à tout prix entrer était suspicieux, mais qu'au contraire, l'inverse passait inaperçu.

Je claquais de la langue une fois que mon ami m'eut relâché.

« J'espère pour toi que t'avais lavé tes mains. » Je lui crache au visage d'une voix glacial, une aura meurtrière englobant mon être.

Il se mit à rire nerveusement, reculant d'un pas tout en relevant ses mains devant sa poitrine en guise de retrais pendant qu'Hanji pouffait de nouveau à s'en tenir les côtes.

Une veine devait désormais très clairement se distinguer sur mon front dû à l'irritation que m'engendraient mes amis et je crois bien que si je ne m'étais pas contenu, je les aurai trucidés sur place.

Je claquais de nouveau de la langue avant de partir d'une démarche ferme vers la salle d'eau dans l'intention de me rincer la bouche, zigzaguant parmi les personnes présentes. Poussant, pour ne pas dire défonçant, la porte d'un violant coup de pied. Prenant bien soin à ne pas toucher à la poignée.

Ne pas la toucher.

Dégueulasse, crasseux, répugnant. Voilà ce qui définissait cette pièce. Rien de plus ni rien de moins. Du marqueur noir décorait les miroirs, les éviers étaient crades, un liquide non-identifier regorgeait le sol, donnant une texture collante à mes baskets lors de ma marche. Je grimaçais de dégoût.

Inutile de clarifier que je n'ai nullement pris mon temps pour me nettoyer. Essuyant brièvement mes mains trempées sur mon jean, me disant que c'était déjà nettement plus propre que n'importe quel essuie-tout trouvé dans ces toilettes.

∞∞∞∞∞∞∞∞  

Je retrouvais Erwin au bar, sirotant un verre de whiskey. Celui-ci m'apprenant que la brunette était parti s'amuser il ne savait où. Probablement en train de draguer une quelconque personne quelque part, il conclut.

« Je te paye un verre. » Il me lance. Un sourire en coin ornant ses lèvres.

« Ça va. J'en veux pas. » Je rétorque, n'étant aucunement fan de ce genre de boisson. Prenant malgré tout place sur un tabouerait, seul chose que je m'autorisais à toucher.

« Oh aller, Levi. Détends-toi un peu ! Juste un. » Insiste mon meilleur ami, ce qui eut le don de m'énerver encore plus que je ne l'étais déjà.

« Je t'ai dit que j'en voulais pas. Et puis c'est ta fête, pas la mienne. » J'argumente.

Il courba le dos, appuyant ses coudes sur le bar tout en reportant son attention sur le liquide que comportait son verre qu'il se mit à remuer, faisant ainsi s'entrechoqué les glaçons les uns contre les autres dans un bruit sonore.

« Ça s'est sûr. Il se mit à rire doucement. Tu n'aurais absolument pas souhaité de cette soirée pour ton anniversaire. Je crois bien que tu nous aurais égorgés. » Me dit le blond, une lueur moqueuse dans le regard.

« Vous n'êtes pas sorti d'affaire pour ce que vous m'avez fait ce soir. » Je lui rétorque de manière rancunière tout en explorant la salle des yeux, ne portant plus aucune attention à mon ami. Constatant par ailleurs que ce bar était regorgé de personnes de tout âge. Du moins, entre dix-sept et quarante ans, je supposais. Certaines avaient pris place sur des banquettes comme d'autres dansaient sur la piste.

Je pu discerner une dizaine de danseurs se trémousser sur scène de part et d'autre du club. Laissant par conséquent le plateau principal inerte de vie. Ce qui me fit froncer les sourcils malgré-moi, mais je n'en fis pas une obsession et me reconcentra sur Erwin qui c'était remis à discuter.

« T'as reparlé à Eren ? » Il me questionne sans détourner le regard de la glace qui fondait petit à petit au centre de son verre.

Le simple fait d'entendre son prénom me serra le cœur. J'en avais assez qu'on me parle de lui. Lui et son soudain changement d'attitude. Lui qui c'était mis du jour au lendemain à me traiter comme si je ne comptais plus à ses yeux alors que je voyais pertinemment que quelque chose le tracassais.

Je soupirais bruyamment, passant une main dans mes cheveux de façon à les ramener vers l'arrière. J'étais fatigué de me sentir ainsi, fatigué qu'on me questionne sur son sujet alors que je ne savais rien. Et cette constatation ne me faisait que plus mal.

« J'ai essayé d'accord ?! J'ai tout essayé ! » Je lui réponds d'un timbre de voix plus agressif que je ne le voulais. Posant finalement l'un de mes coudes sur le comptoir que le barman venait tout juste de nettoyer.

Il n'y avait vraiment qu'en parlant de lui que je perdais tout mon sang froid.

« Il ne répond plus à mes appels ni à mes textos et sa boite vocal commence royalement à me taper sur le système. Et ça c'est sans parler du fait qu'il ne cesse de m'éviter au lycée. » Je continuais sur ma lancé.

Le silence s'installa suite à ma dernière réplique. Non pas que la musique avait arrêté de jouer à tue-tête dans cette boite de nuit, mais nous ne parlions plus. L'un ne sachant quoi répondre et l'autre de nouveau complètement tourmenté par sa situation à laquelle il ne comprenait strictement rien.

« T'entendre dire ça en ce moment est difficile à croire quand on sais que vous vous tourniez encore autour il n'y a même pas deux semaines. » Fini mon meilleur ami.

Je claquais de la langue puis me levais. Enfilant ma veste que j'avais préalablement retirée avant d'empocher mon paquet de cigarette.

« Je vais fumer. » Que je dis avant que mon ami ne me questionne, partant vers l'extérieur d'un pas pressé.

À peine je traversais le seille de la porte que je me fis violemment agressé par la froideur de la saison. Je soupirais face à ce ressenti puis m'appuyais contre le mur de brique appartenant à l'établissement. Sortant nonchalamment une cigarette de mon paquet avant de la glisser entre mes lèvres et de porter le feu de mon briquet à sa pointe.

Je laissais la fumée s'infiltrer dans mes poumons quelques instants puis la recrachais dans l'atmosphère. Tripotant mon briquet de ma main gauche. Je fixais le ciel noir de la nuit.

Le pire dans tout ça, c'est que je n'aimais même pas fumer.

Seulement, je ne pouvais m'en passer. Enfin, plus maintenant. J'avais commencé cela il y a plusieurs années. Lorsque j'avais entendu une conversation entre mon oncle et ma mère. Ce dernier lui implorant de cesser de se prostituer et de trouver un véritable travail. Mais elle avait catégoriquement refusée, argumentant qu'elle ne ferait jamais autant d'argent avec un autre emploi.

C'est également lors de cette conversation que j'ai appris que mon père n'avait été que l'un de ses nombreux clients, et que par conséquent, elle ne savait même plus de qui il s'agissait. Je me souviens de l'expression horrifiée qu'elle m'avait adressé lorsqu'elle c'était aperçu que j'avais tout entendu. Il ne m'en avait guère fallu davantage pour croire ce que je venais d'entendre.

Depuis ce temps, la voir sortir n'avait cessé de m'angoisser, mais également de me mettre en colère. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer le pire. J'avais peur qu'elle finisse par ne plus rentrer. Qu'il lui arrive quelque chose. Mais je ne lui adressais pas la parole pour autant.

Et puis au bout d'une année, j'ai décidé d'emménager chez mon oncle sans jamais revenir à la maison. N'étant plus apte à en supporter davantage.

Mais cette manie de fumer ne m'avait plus quittée.

À la minute où je commençais à stresser ou à angoisser et même quand je sentais la colère devenir trop importante et ce qu'importe la raison, je m'enfuyais pour aller m'en griller une. Puisque seul ce moyen parvenait à me détendre dans ce genre de situation.

Et ces derniers temps, je fumais par la faute d'Eren.

Cette constatation me fit soupirer de nouveau. Je ne comprenais définitivement pas pourquoi il agissait de la sorte. Je ne le reconnaissais plus. Il ne s'assoyait plus avec nous, ne nous accompagnait plus lors de nos soirées, ne parlait plus à ses meilleurs amis, ne me parlait plus. Il avait toujours l'air fatigué et sur le point de s'endormir à tout bout de champs. Je m'inquiétais pour lui et je ne savais plus quoi faire pour l'approcher.

« Laisses-moi tranquille. Laissez-moi tous tranquille ! » Il avait répondu lorsque je l'avais interpellé un matin. Surprenant la tablée, mais également ma personne. Je me souviens avoir froncé les sourcils face à ce changement de comportement si soudain puis de m'être levé pour le suivre afin de lui demander des explications.

« Je vais bien. Pitié, ne te préoccupe pas de moi. Il m'avait rétorqué alors même que j'allais le questionner sur ce qui n'allait pas. Ne me lance pas ce regard. »

Son timbre de voix était suppliant. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Il avait les yeux rouges et bouffis, me laissant facilement deviner qu'il avait pleuré il y a peu et ce, durant un moment.

À peine j'avais fait un pas dans sa direction qu'il reculait. Ce geste m'avait compressé le cœur à un tel point que ma respiration c'était couper un bref instant.

« Oublie-moi, d'accord ? » Cette seule phrase avait eu comme l'effet d'une douche froide.

Nous ne sortions pas ensemble, je l'accorde. Nous ne nous étions jamais déclarés. Néanmoins comme le disait Erwin, il semblait que nous nous tournions bel et bien autours, mais qu'aucun de nous deux n'avait osé faire le premier pas.

Je ne comprenais pas pourquoi il me crachait tout ça. Pourquoi il semblait si blessé, si fatigué. Je l'ai retenu alors qu'il allait s'enfuir. Je lui ai réclamé des explications. Mais il s'est violemment dégagé de mon emprise et s'est mis à me crier dessus.

« Je ne veux plus que tu m'approches ! Tu ne comprends pas !? »

Je n'eue même pas le temps de contre-attaquer qu'il c'était déjà retourné pour partir. Je n'avais pas cherché à le rattraper une seconde fois. M'appuyant lentement contre une porte de casier tout en fixant un point invisible sur le sol. Complètement abasourdi par ce qu'il venait de me dire.

Je balançais ces pensées d'un revers de la main et pris trois autres bouffés avant d'écraser ma cigarette dans le cendrier extérieur et de rentrer à l'intérieur. De nouveau submergé par la musique assourdissante de l'endroit. Je n'eue à peine effectué trois pas vers le bar qu'Erwin et Hanji se ruèrent vers moi, semblant dissimuler tant bien que mal leur affolement. Je fronçais les sourcils.

« Tiens Levi, on te cherchait ! Commença la binoclarde. On a décidé de partir. »

Je plissais les yeux face à ce preste changement d'avis. Ils m'avaient trainé ici de force, m'avait fait endurer deux heures d'attente à se geler les couilles à l'extérieur pour finalement, une fois entré, repartir après seulement vingt minutes ? Toute cette histoire ne tenait pas la route.

« Elle a croisé une personne et elle ne veut pas qu'il la reconnaisse. » Explique brièvement le blond afin de la couvrir. Je dis bien "couvrir" parce qu'il n'était absolument pas imaginable qu'ils décident tout bonnement de partir, connaissant parfaitement leur côté fêtard. Sans compter que l'un comme l'autre ne savaient absolument pas comment mentir. Ou du moins, ne savais pas comment me mentir.

« Vous vous foutez de ma gueule ? Je rétorque pour la forme. Je suis ici par votre faute et vous voulez déjà partir. »

J'étais bien heureux de me casser de cet endroit, mais tout était beaucoup trop suspect pour que je ne décide de les croire sur parole sans même piper mot.

Ils m'adressèrent un sourire forcé, confirmant ce que je pensais.

« C'est qui cette personne ? » Je questionne finalement d'un ton ferme, commençant à déblayer la salle des yeux quand Hanji m'intercepta, posant ses paumes sur chacune de mes joues de façon à ce que je la regarde et que je ne poursuive pas sur ma lancé.

« Je... c-c'est quelqu'un ! Elle me dit en dernier recours, ne trouvant aucune réponse valide à ma question précédente. Partons maintenant ! » Je claquais de la langue avant de brusquement me dégager de son emprise, reculant d'un pas sous l'élan.

« Vous allez me dire ce qu'il se pas- » Je cessais tout bonnement de parler lorsque mes iris se posèrent inconsciemment sur la scène principal, d'où se situais désormais une personne afin de combler le vide qui s'y présentait un peu plus tôt dans la soirée. Une personne que je connaissais très bien.

« Eren...? »

∞∞∞∞∞∞∞∞

Ahhhhhhhhhh voilà, c'est beaucoup mieux XD Enfin je trouve :P J'espère que ce chapitre vous à plus! C'est moi ou je suis vraiment sadique avec Levi et Eren? XD M'en bat les couilles 😂😈

À toute mes chéri(e)s!! ;)

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