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C26 - Ultime duel (1/3)

Sojeyn, mâchoire crispée, attendait la réaction de ses ennemis à la suite de son annonce. Pour l'instant, les gouverneurs le fixaient comme s'il arrivait du monde des Morts. Certains hésitaient à le reconnaître, lui, l'héritier du trône que Xénon avait abattu lors de l'invasion. Le Chef suprême fut le premier à se reprendre.

— Xiom demande à un garde de venir contrôler son identité et Xian occupe-toi de la sécurité, intima-t-il. Si le prince déchu a réussi à pénétrer dans le palais, alors d'autres résistants l'ont peut-être suivi. Salle de téléportation et brouilleur, en priorité. Dépêchez-vous !

L'ordre fit vaciller Sojeyn. Il avait espéré... quoi ? Que Xénon le rejoigne et se batte contre lui ? Quelle ineptie !

Tu l'as sous-estimé.

Son ennemi juré n'avait pas envahi une planète et ne l'avait pas maintenu sous son joug, sans un minimum d'intelligence, aussi fourbe soit-elle. Un poignard invisible transperça sa poitrine : il avait échoué.

Pire.

Il avait trahi le plan de la résistance.

Comment parviendrait-il à racheter sa faute ?

Au lieu de gagner du temps, Sojeyn l'avait précipité. Xiom, qui était parti en courant, revenait déjà avec un garde. Le clone dirigea un boîtier vers lui et confirma son identité. Xénon ne se gêna plus pour pointer sa grave erreur :

— Quelle lamentable diversion, prince déchu ! Mes hommes viendront à bout de ta pauvre résistance. Même les quelques Dalghariens à vos côtés ne nous vaincrons pas avec leur technologie et, surtout, ils n'oseront plus... puisque tu t'es gentiment constitué prisonnier.

Une pause. Le sourcil arqué de Xénon signifiait qu'il lui donnait la parole. Sojeyn se contenta de répliquer :

— La résistance poursuivra son but que je sois mort ou non. Ma capture ne te servira à rien.

— Dans ce cas, profitons de ton sacrifice. Je savourerai ton cadeau d'anniversaire à sa juste valeur, et ne décevrai pas mes invités.

Tandis que les gouverneurs approuvaient joyeusement, une sueur glaciale glissa dans le dos de Sojeyn. Xénon avait l'intention de l'humilier, comme à leur première rencontre. La souffrance et le désespoir l'étreignirent. Ils accompagnaient les images du passé : l'assassinat de ses parents à petit feu, à chacun de ses échecs pour les sauver. Leurs visages dévastés par les larmes, l'odeur du sang, les rires des Astrydiens, les cris horrifiés des Auroréens...

Arrête ! Ne tombe pas dans son piège, il te manipule !

Sojeyn fit le vide dans sa tête et assena :

— Ne crie pas trop vite victoire, je ne suis plus un adolescent naïf et incompétent.

— Je préfère un duel contre un vrai guerrier. Je t'accorde le bénéfice du doute sur tes compétences, car côté naïveté... tu n'as guère progressé.

Un rire des gouverneurs ponctua la déclaration. Sojeyn pinça les lèvres, pour s'empêcher de riposter à l'insulte, et Xénon s'expliqua :

— Avant que Xiom ne nous interrompe, j'allais t'apprendre un point lié à la tradition de notre peuple sur ton combat. La mort. Certes, toi, tu es parvenu à t'en échapper, mais...

Sojeyn pâlit, son ennemi n'avait pas besoin de terminer la phrase qu'il avait laissée en suspens. Lui-même avait oublié Faline. Il se précipita vers son lit et s'accroupit. La peau grisâtre, la respiration sifflante et les cheveux ternes confirmèrent le terrible verdict.

Elle mourrait.

Le sang bouilla dans les veines de Sojeyn, il cracha :

— L'antidote n'en était pas un ! Vous avez triché jusqu'au bout !

— Non, nous avons établi nos règles. Au contraire de toi, nous sommes de vrais guerriers et tous les moyens justifient la fin.

Sojeyn ne répliqua pas, il se concentrait sur Faline. Son esprit partit à la recherche des cellules empoisonnées, comme il l'avait fait avec Flore, Limoso et tant d'autres. Il refusait d'abandonner la compagne et la mère courageuse, qui lui avait alloué son entière confiance.

Peu importait l'énergie que cet effort lui coûterait.

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Le corps immobile et les yeux clos de Sojeyn firent plisser les paupières de Xénon. Le prince déchu tentait de sauver l'Auroréenne avec ses kiriahs. Une lutte vaine. Une personne seule ne pouvait pas surmonter la puissance du brouilleur.

Si ton peuple avait collaboré avec le mien, tu ne trouverais pas là !

Peut-être pourrait-il utiliser Sojeyn ? En le droguant, il obtiendrait son obéissance et amènerait les kiriahnis à travailler enfin pour les Astrydiens. Aurora vivrait comme Xénon le désirait depuis l'invasion et il ajouterait les pouvoirs psychiques aux gènes des siens. Un sourire étira ses lèvres pendant qu'il se levait.

Je ne te tuerai pas, mais tu mérites une nouvelle humiliation.

Elle casserait aussi sa volonté, qu'il détruirait définitivement avec la traque et l'exécution des résistants. Hormis, les Dalghariens. Xénon n'oubliait pas l'enseignement de son père : « Ne commets jamais l'erreur de t'attaquer à un monde ou un habitant de la Confédération ». Il les renverrait sur leur planète et améliorerait la surveillance de l'espace aérien sur tout Aurora.

Satisfait de son plan, Xénon se concentra à nouveau sur le présent. Son duel avec Sojeyn titillait chaque parcelle de son corps. Le temps était venu. Il ne voulait pas que le prince déchu s'épuise à soigner l'Auroréenne, même si sa perle lui apportait l'énergie nécessaire.

Sa perle ?

Xénon cilla plusieurs fois. Il ne rêvait pas : une perle rayonnait au-dessus de la tête de Sojeyn.

Avant qu'il ne puisse réagir ou lancer un ordre, des Auroréens, aux joues couvertes de trois traits verts, et des Dalghariens en tenue marron se matérialisèrent. Xiom et le garde extirpèrent leur pistolet laser, mais la résistance était déjà armée. Elle tira. Le clone se transforma en poussière et Xiom s'écroula au sol avec un cri étouffé. Quand son compagnon de Melaki voulut le rejoindre, un Dalgharien lui interdit de se lever. Il venait d'apparaître à ses côtés, d'autres suivirent pour chaque gouverneur. Les derniers surgirent par la porte de la salle de réception, escortant Xian et le chef de la sécurité, menottes d'énergie aux poignets.

Comment ont-ils réussi ce tour de force ?

La surveillance aux entrées du palais avait été doublée, des rondes dans les couloirs augmentées. Et elle aurait détecté tout rayon de téléportation.

Xénon chassa le mystère dont il n'obtiendrait pas la réponse : le roi Kris et le prince Brian, ainsi qu'une personne encapuchonnée s'avançaient devant sa table.

— Dalghar a violé les lois de la Confédération ! assena-t-il. Aequalis n'autorise aucun droit d'ingérence sur les planètes extérieures.

— Sauf pour se défendre, riposta le souverain, puisque vous représentez la main armée dans l'assassinat de ma famille.

— Vous voulez parler de vos parents et de votre sœur ? J'en suis le premier désolé, mais nous n'avons rien à voir dedans. Qu'aurions-nous à gagner ?

Face à son air d'innocence feinte, les lèvres des deux frères se pincèrent. Ces hommes ne détenaient aucune preuve de son implication, sinon ils auraient contesté de vive voix devant la résistance. Xénon pouvait donc se sortir de ce traquenard. La Confédération obligerait les Dalghariens à repartir et à lui laisser le trône d'Aurora. Rassuré sur son sort, il écouta le roi Kris :

Il y a aussi votre tentative d'enlèvement de mon invitée de marque.

Votre invitée de marque ?

— Moi, déclara la personne qui se dissimulait sous une cape. La princesse Flore d'Aurora !

Quand elle abaissa sa capuche, Xénon retint un mouvement de surprise, puis effectua le salut auroréen.

— Mes hommes m'avaient rapporté votre présence. Quelle joie de vous retrouver ! J'ai tellement regretté votre départ. Vous ne savez pas tout ce que vous avez manqué... et que vous auriez aimé avec votre tempérament.

Si Flore demeura imperturbable, Brian de Dalghar activa son électase et la pointa sur lui.

— Attention à tes paroles, prince de pacotille. Je ne te laisserai pas insulter qui que ce soit.

— Veuillez excuser mon frère, il peut se montrer impulsif, enchaîna le roi. Et vous venez de vous en prendre à sa compagne.

— Me tuer n'arrangera pas votre situation avec la Confédération, rétorqua Xénon.

S'il écarta la lame, un peu trop près de son visage, avec dédain, il n'insista pas sur ses provocations. Une flamme meurtrière brûlait au fond des sombres prunelles du prince. Tant qu'il accumulerait les charges contre les Dalghariens, son avenir sur Aurora se renforcerait.

Comme si le roi Kris avait compris son but, il lui indiqua :

— Mon frère ne touchera pas un de vos cheveux et Aurora reviendra à son vrai peuple. Nous vous envoyons, avec les gouverneurs et vos principaux responsables, sur Dalghar, où vous serez jugés pour vos crimes sur ma planète. N'espérez rien d'Aequalis.

Un doute tomba sur les épaules de Xénon. Si son procès concernait uniquement l'assassinat de la famille royale, il ne retrouverait pas sa liberté avant longtemps. Alors que deux Dalghariens s'approchaient pour l'emmener, une voix s'écria :

— Non, pas avant que notre duel soit terminé !

Tous se retournèrent et Xénon découvrit Sojeyn, debout, le visage déterminé. Son cœur bondit. La chance revenait et il comptait en profiter au maximum.

— Oui, reprenons notre combat que tu avais fui tel un couard, prince déchu. Régalons ton Conseil... et les nouveaux spectateurs. Ton pagne d'esclave te sied à merveille !


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