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C17 - L'investigation (4/4)

Au milieu du couloir administratif au second étage du palais, Xénon s'immobilisa et un rayon magenta le balaya de la tête au pied. Puis une porte coulissa sans bruit. Un médecin dans sa blouse blanche, ornée d'une étoile à six branches rouges au niveau de la poitrine, croisa les poignets en signe d'accueil, ainsi que deux infirmiers.

— Avez-vous obtenu des informations ? s'enquit Xénon.

— L'Auroréen maintient sa déposition, nos drogues n'y changent rien.

— Avez-vous détecté un effacement ou un blocage de mémoire ?

— Aucun, Chef suprême.

L'histoire se répète.

Sur le dernier captif, Limoso, ils avaient aussi échoué. Le kiriahni avait juste révélé la nécessité de se rendre au bord d'un lac, une fois qu'il aurait découvert les plans du palais. Les médecins avaient implanté une puce neurologique dans son cerveau dans le but d'attraper au moins un responsable, mais la taupe s'était suicidée.

S'agit-il d'un acte isolé ou l'œuvre d'une résistance organisée ?

Ses espions n'avaient jamais ramené la preuve de leur existence, et Xénon avait fini par se ranger à l'avis de Xian. Cependant, il s'assurait à chaque grave évènement de ne pas se tromper. L'enseignement de son père coulait dans ses veines : ne jamais négliger le moindre doute.

Continuons ainsi.

— A-t-il parlé d'un lieu de rendez-vous comme pour Limoso ?

— Non, il explique vivre dans son village où nous l'avons capturé, et n'être qu'en contact avec les habitants.

Xénon se tourna vers l'Auroréen, à demi allongé dans un fauteuil, poignets et chevilles emprisonnés par de larges bandes. Il dormait. L'hologramme au-dessus de sa tête indiquait sa condition médicale : faible, très faible. Les médecins avaient atteint les limites avec les drogues, poursuivre dans cette voie signerait un arrêt de mort.

Il devait en chercher une autre.

— Amenez la femme et l'enfant, bâillonnez le père et réveillez-le !

Les infirmiers exécutaient l'ordre avec célérité, tandis que le médecin injectait un produit à l'aide d'un petit pistolet argenté. Dès que le reste de la famille pénétrera dans la pièce, ils rejoignirent le prisonnier avec cri d'effroi. Sans le toucher.

Même dans l'adversité, leurs coutumes les dominent.

Les clones obligèrent la femme et l'enfant à s'asseoir sur deux chaises, face à Xénon. Le père, dont le reflet des cheveux avait viré au violet, affichait un regard atterré. Il tentait de se libérer, il tentait de les appeler, mais la bande invisible sur sa bouche le lui interdisait. Quand l'inutilité de ses efforts le convainquit, il se calma.

Parfait, à moi de jouer.

— Quel est ton nom, petit ?

Le garçon s'accrocha à sa chaise, comme si elle pouvait le sauver d'un danger, peu persuadé par le ton doucereux. Ses yeux, aux iris verts, s'ouvrirent en grand, et il balbutia :

— Dal... Daliohn

— Moi, je suis Xénon. Tu souhaites aider ton papa, je suppose.

L'enfant hocha juste la tête. Ses dents s'entrechoquaient, son corps frissonnait, il avait réalisé qu'il se trouvait devant le Chef suprême d'Aurora. Xénon retint un sourire de satisfaction et en afficha un enjôleur.

— Raconte-moi le tremblement de terre à la mine de coltan en détail. Attention, nous avons interrogé tous les survivants. Nous vérifierons si tu dis la vérité.

— Pourquoi vous acharnez-vous alors sur Enorian ? intervint la mère. Pourquoi ne demandez-vous pas aux gardiens ?

— Quel vilain mot ! S'acharner ! Votre compagnon de vie s'était porté volontaire comme responsable des Auroréens. Nous pensons qu'il en sait plus que mes clones, et nous voulons éviter qu'un tel drame ne se reproduise. N'est-ce pas votre désir ?

La mère ne riposta pas, mais son regard bleu-rose lui lança des couteaux meurtriers. Son mensonge ne l'avait pas dupée.

Daliohn, lui, parvint à tout raconter : ses souffrances dans le tunnel, les quotas à respecter coûte que coûte, les tempêtes, la dureté des gardes et enfin le tremblement de terre. Si ces informations confirmaient celles de ses espions, Xénon tiqua. La main-d'œuvre devait être traitée correctement et le responsable du camp n'avait pas appliqué ses consignes.

Une bonne chose qu'il soit mort. Il n'aurait pas aimé son retour en bas de la hiérarchie ni son départ vers Tzunig. Certains originels se croient trop puissants ! Leurs quotas ne justifient pas une telle attitude.

Depuis ce drame, Xian effectuait une visite approfondie de tous les sites de travail avec les gouverneurs. Tout manquement était puni et la situation remise sur pieds.

Restait maintenant à vérifier si un plus grand danger guettait les Astrydiens. Xénon poursuivit sur le même ton doucereux.

— Quand vous vous êtes échappés, tu n'as vu personne qui n'appartenait pas au camp ? Des Auroréens ? Ils vous auraient aidé et soigné.

L'enfant répondit par la négative, tandis que les larmes roulaient sur ses joues pâles.

— Et vos gardiens ?

— Ils n'étaient pas beaucoup et s'enfuyaient avec nous.

Xénon jeta un coup d'œil au médecin qui acquiesça de la tête. Le père avait raconté la même chose. Tout concordait. S'il n'avait pas répliqué au sujet des Astrydiens, la cause en était très simple. Aucun n'avait survécu. Dès leur retour au château de Monti, le chef des gardes les avait éliminés en punition pour avoir failli à leur tâche.

La colère avait envahi Xénon en l'apprenant, mais Xian l'avait raisonné : le revers de la médaille d'une obéissance sans faille. Les meilleurs témoins de cette catastrophe demeuraient cette famille. Elle n'apportait aucune information intéressante.

Ou plutôt, elle confortait l'inexistence d'une résistance.

— Libérons-nous les prisonniers ? s'enquit le médecin.

Xénon hésita. Comment réagiraient les Auroréens quand ils raconteraient leur entrevue ? Certains ne comprendraient-ils pas le but de celle-ci ? Si oui, l'espoir d'une rébellion naîtrait. Impensable. Le risque demeurait avec un effacement de mémoire, il ne pouvait se le permettre. La seule solution restait...

La mort !

Après mon anniversaire, annonça-t-il avec chaleur. Ils en seront mes invités d'honneur.

— Vos invités ? répéta la mère.

L'inquiétude perçait derrière les mots. Or, la famille ne devait pas craindre le danger pour une meilleure coopération. Il adopta une attitude professorale, comme s'il expliquait à Esperane.

— Chaque année, en guise de cadeau, un nouveau spectacle est proposé par les gouverneurs. Pour changer, Xian, mon second, l'organisera et le rôle principal vous reviendra. Moi-même, je ne sais pas ce que ce sera, mais tout se passera bien.

La mère jeta un coup d'œil au prisonnier, ils doutaient de ses intentions. Avant qu'il ne tente de les convaincre, l'enfant lança :

— Vous nous libérerez ensuite ?

— Vous retournerez à votre village, en effet...

Face aux lèvres de Daliohn s'étirèrent jusqu'aux oreilles, Xénon compléta sa phrase en pensée.

Les pieds devant.


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