Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Lendemain de soirée

Lentement, Hataru ouvrit ses paupières. Un zebrage de rais de lumière éclairait la petite chambre étudiante qu'elle occupait, révélant que le soleil était déjà bien levé. Pourtant, la jeune femme ne ressentait aucune envie de se lever. Une torpeur immense engourdissait ses membres, comme si l'air était devenu une sorte de mélasse dans laquelle se mouvoir était un sport à part entière. Le spectacle de zébrures lumineuses proférées par les stores captiva son attention. Leur intensité et régularité variait de manière chaotique, à cause des branches des arbres qui se balançaient sous la brise marine juste sous sa fenêtre. Déjà, les feuilles prenaient les teintes multicolores de l'automne, et la forêt était devenue un feu d'artifice constant dans lequel la jeune fille adorait aller se promener. Elle aimait beaucoup l'automne. Sa grande sœur, dont c'était la saison préférée, lui avait appris depuis longtemps à en savourer toute la beauté, et le rappel de l'éphémérité de la vie qu'elle faisait exploser au grand jour. 

Hataru en aurait presque oublié que cela faisait désormais presque six mois qu'elle avait quitté le cocon familial pour partir loin, bien loin, au delà des océans et des frontières, pour étudier ici, à l'université de Shizuoka, au sud de Tokyo. Presque six mois que l'atmosphère tranquille de son petit quartier d'Ilica avait laissé place à celle, enfiévrée, de la ville portuaire et de son campus. Presque six mois qu'elle avait laissé derrière elle sa grande sœur, Aki, seule à la maison, elle qui s'était occupée d'elle et de ses deux autres sœur depuis le décès de leurs parents. Elle avait été la dernière à partir, étant la plus jeune. Cela n'avait pas rendu les choses plus faciles pour autant. Aux yeux d'Aki, elle était toujours le petit bébé qu'elle avait élevée avec sa compagne de ses deux ans jusqu'à l'âge de prendre son envol, et Hataru s'était longtemps sentie coupable de laisser sa soeur seule à la maison. Enfin... Elle n'était pas totalement seule, avait tenté de se justifier Hataru à de nombreuses reprises pour faire disparaître le sentiment de culpabilité qui la rongeait durant les premiers mois de son année à Shizuoka. Jade était avec elle. Et puis, elle avait les chats, aussi. Et les habitants du quartier. Et puis, elle pourrait enfin avoir un semblant de jeunesse, sans avoir à s'occuper de ses sœurs. Pouvoir sortir, pouvoir profiter de Jade, ce genre de chose. 

Hataru soupira. Sa contemplation l'avait replongée dans la morosité qui l'habitait depuis plusieurs mois désormais. Elle parvint à se lever, au prix d'un effort qui lui sembla surhumain. Le drap qui la recouvrait jusque là glissa le long de sa peau, révélant la nudité de sa poitrine. La soirée de la veille revint à la mémoire de la jeune fille. Son regard glissa sur le corps encore endormi qui gisait à son côté. Les cheveux de Kazuto étaient un peu long. Peut être allait-elle lui conseiller de les couper? Mais, en même temps, elle appréciait bien de passer sa main dans cette touffe noire et désordonnée. Avec des gestes lents et mesurés, Hataru s'extirpa des draps et enfila un soutiens gorge et une culotte qui trainaient, en prenant soin de ne pas réveiller son petit ami, dont l'anniversaire avait été fêté en grandes pompes la veille. Le léger mal de tête qui vrillait la tête de la jeune fille à chaque mouvement en était une cicatrice. Une autre fut la montagne de canettes et bouteilles de verre vides qui trônaient sur la table de la petite cuisine. L'appartement était encore plongé dans le silence, bien différent du chaos de la veille, alors que tous les amis de Kazuto et de son club de basketball buvaient jusqu'à plus soif. Hataru se demanda une énième fois comment elle était parvenue à faire tenir tout ce beau monde dans le petit appartement qu'elle partageait avec sa colocataire et amie. Elle vint donc toquer à la porte de la chambre de celle-ci, dans l'espoir de ne pas se retrouver à ranger toute seule.

-Eh, Lucie. Interpella-t-elle. J'entre.

Une voix à demi endormie lui répondit, et Hataru poussa donc la porte de la chambre, pour découvrir son amie enroulée dans ses draps au côté d'Ayato, un senpai du club de basket et ami de Kazuto. Nue, tout comme lui. Hataru soupira. Lucie était âgée de deux ans de plus qu'elle, mais elles se connaissaient depuis presque quinze ans maintenant. C'était Lucie qui avait choisi cette université pour ses études, bien loin d'Ilica, dans un pays dont elle savait si peu. Sa famille avait les moyens, après tout, et elle avait appris le japonais en même temps qu'Hataru, même si elle le parlait... de manière relativement bancale, lorsqu'elle avait quitté Ilica. Deux ans plus tard, Hataru, n'ayant pas vraiment d'idée de ce qu'elle voulait faire de sa vie, avait décidé d'accepter l'offre de sa meilleure amie de la rejoindre à Shizuoka. Pour la famille Tsukino, c'était un choix bien plus difficile à faire que pour celle de Lucie. Les Delbos étaient aisés, alors qu'Aki Tsukino avait toujours dû avoir plusieurs petits boulots en parallèle pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais Lucie avait proposé de payé le voyage, et d'aider pour les frais d'inscriptions. Hataru s'était laissée tenter. Et avait ainsi découvert le Japon, pays de ses ancêtres, et dont, même si elle parlait la langue, elle ne savait finalement que ce que les membres du quartiers japonais d'Ilica lui avaient appris. Le cercle social de la très sociable Lucie était devenu celui d'Hataru - ce qui signifiait que la jeune fille ne fréquentait presque que des étudiants de deux à trois ans plus âgés qu'elle, de la même génération que Lucie. Kazuto, son petit ami, ne faisait pas exception. Ni Ayato, l'homme qui partageait le lit de Lucie pour une énième fois, espérant probablement que, cette fois-ci, la jeune femme prendrait la chose au sérieux et non pas comme un coup d'un soir. Hataru avait presque de la pitié pour le pauvre Ayato, qui tentait ainsi de séduire Lucie depuis leur première année ensemble. Mais l'amie d'Hataru n'était pas prête à se poser, loin de là. Elle volait de conquête en conquête, appréciant chaque homme qu'elle mettait dans son lit. Elle avait même rejoint le club de basket uniquement dans cette optique. Et, de leur côté, les étudiants de l'université ne pouvaient se lasser de Lucie, "l'européenne". Avec sa peau blanche, ses grands yeux profonds et ses lèvres pulpeuses et féminines, la jeune femme sortait du lot des femmes japonaises, c'était le moins qu'on puisse dire. Son accent ilycien venait renforcer cette impression - il ne s'était que peu dissipé en deux ans au Japon, au point qu'Hataru s'était demandé s'il ne s'agissait pas d'une énième technique permettant d'attiser le désir des hommes. 

-Eh, Lucie! Interpella tout de même Hataru, malgré la présence d'Ayato. Lève ton gros cul, je vais pas ranger toute seule. 

-Hmr... plus tard, Moe...

-Plus tard, j'aurai déjà terminé. Je veux prendre un petit déj tranquille, sans renverser la moitié des bouteilles qui restent. Alors bouge. 

Lucie grogna, soupira, gémit, et sembla même feuler, avant d'accepter de se lever. Ses longs cheveux châtains étaient en pétard, et retombaient sur ses épaules nues. Hataru ne put constater qu'une énième fois avec jalousie la taille de la poitrine de son amie, à côté de laquelle la sienne faisait bien pâle figure. 

-Enfile quelque chose. Lui lança Hataru en sortant de la chambre. Kazuto est encore là. 

-T'inquiète pas va, je vais pas te le voler, ton mec. 

-C'est pas l'envie qui t'en manque, avoue. Railla Hataru, et Lucie fit un geste de soumission qui la fit rire. 

Si Lucie était sans le moindre doute la reine des troisième années, alors Kazuto en était le roi. Objet des fantasmes de la majorité des femmes de sa promotion, le beau président du club de basketball était cependant resté terriblement inaccessible durant ses premières années à l'université. Lucie elle même avait échoué à le séduire, malgré ses nombreuses tentatives. Comment Hataru s'était-elle retrouvée à sortir avec un tel Don Juan? Elle même avait bien des difficultés à l'expliquer. Kazuto avait simplement confessé son amour pour elle deux mois après le début des cours, après une séance de club particulièrement intense. Hataru avait été prise de court, elle connaissait la réputation de serial célibataire de Kazuto. Pourtant, il l'avait choisie, elle, la jeune première année, la petite kouhai favorite du club de basketball. Elle s'en était sentie honorée. A vrai dire, elle n'avait jamais réellement réalisé que son appeal pouvait être à ce point efficace jusque là. Elle n'était pourtant pas meilleure au basket que d'autres, elle n'avait rejoint que parce que Lucie en faisait partie, et qu'elle avait ainsi rencontrait par son biais tous les membres. Elle ne pensait pas être plus belle que d'autres étudiantes de Shizuoka, à commencer par Lucie. Pourtant, c'était elle, et elle seule, qui avait conquis Kazuto, sans réellement le vouloir. 

"C'est peut être ça qu'il a aimé chez toi. Avait supposé Lucie, bonne perdante sur le plan du cœur. T'es toujours toi même, tu cherches pas à cacher tes petits défauts ou à te faire paraître meilleure que tu l'es vraiment."

Hataru ne savait pas vraiment si c'était la seule explication. Kazuto lui répétait souvent qu'il aimait sa sincérité, mais elle doutait que la sincérité seule suffise. Elle cherchait sans cesse à mettre le doigt sur ce qui l'avait mise devant les autres, sur ce qui avait fait qu'elle avait réussi là où même Lucie avait échoué. Elle y pensait tellement que ça en devenait parfois maladif. Mais Hataru avait toujours été ainsi. Joyeuse, décomplexée, mais capable des plus grandes anxiétés sur le moindre sujet, souvent sans solide raison. Elle détestait cet aspect obsessionnel de sa personnalité. Kazuto lui disait que cela montrait à quelle point elle réfléchissait sérieusement à ce qui importait pour elle. Lucie disait que cela la rendait mignonne. Mais Hataru, elle, ne trouvait pas plus de solutions à ses sempiternelles réflexions internes. 

-Eh beh... Siffla Lucie en débarquant dans la petite cuisine, vêtue d'une culotte et d'un T-shirt laissant bien trop entrevoir la taille de sa poitrine au gout d'Hataru. On a bien profité, cette fois. 

-C'est clair. J'aurai aimé qu'ils aident à ranger en partant, après.

-Ils étaient complètement bourrés. Rétorqua Lucie, toujours avec son petit accent qui ne disparaissait pas dans son japonais. Laisse couler, cette fois-ci. 

-Je laisse toujours couler. Râla Hataru en réunissant les bouteilles de verre dans un sac poubelle. Ca irait encore si j'avais la place pour prendre mon petit déjeuner. 

-Si tu en faisais des moins gros, tu aurais besoin de moins de place. Bailla Lucie en réunissant les canettes. 

-Mais j'ai faim le matin. Gémit Hataru.

-Tu as tout le temps faim. Nuance. Railla Lucie, en ébouriffant les longs cheveux colorés en rose de son amie. Je suis surprise que tu soi parvenue à maintenir ta ligne depuis le lycée, cependant.

Le sourire de Lucie était carnassier. Un frisson parcourut le dos d'Hataru.

-Si Nami voit que j'ai repris du poids, elle me refera vivre un enfer. Glapit-elle. 

-J'aimais bien quand tu étais un peu plus ronde, tu sais. Continua Lucie. T'étais toute mignonne avec tes joues. 

-C'est peut être mignon sur une collégienne, mais sur une étudiante, merci, je passe. Grinça Hataru. De toute manière, je ne fais pas vraiment plus attention que cela à ce que je mange. J'imagine que je fais juste assez de sport pour tout évacuer.

-Hum. Répondit Lucie, en passant un coup d'éponge sur la table. En parlant de sport...

Ce fut le moment que choisit Kazuto pour sortir de la chambre où il avait dormi avec Hataru. Il avait simplement enfilé un caleçon, qui laissait voir la forme de son entrejambe avec clarté. 

-Bonjour, ma belle. Salua-t-il en embrassant Hataru. Salut, Lulu.

-Salut, Zuzu.

-Tu sais que j'aime pas ce surnom. Fit-il en fronçant les sourcils. 

-Et tu sais ce que je pense du fait que tu m'appelles Lulu. Rétorqua Lucie avec un sourcil arqué et un sourire malicieux. 

Kazuto ricana.

-Je peux prendre une douche avant de partir? Demanda-t-il.

-Fais comme chez toi. Lui répondit Hataru. Mais tu pars déjà? 

-Il faut organiser la prochaine compétition avec le coach. Déclara-t-il. Je dois y être avant dix heures, de préférence.

-Alors dépêche toi. Le hâta Hataru avec un sourire attendrit. Ne sois pas en retard. 

Un autre baiser fut échangé, avant que Kazuto ne disparaisse dans la petite salle de bain. Lucie attendit d'entendre l'eau couler avant de reprendre la parole.

-J'aimerai ne pas avoir à regretter ce que je n'ai pas pu avoir, mais il ne fait rien pour m'y aider. Gémit-elle. Quel corps de dieu... pendant ce temps, je me retrouve à dormir avec monsieur serpillère.

Lucie avait prononcé serpillère dans sa langue natale d'Ilica, la même que celle d'Hataru. C'était le surnom dont elle avait affublé le pauvre Ayato. 

-Arrête de l'appeler comme ça! Chuchota Hataru. C'est méchant, et il est juste à côté!

-Mais qu'est ce que j'y peux, moi, si il est une serpillère? Le simple fait qu'il soit incapable de saisir le message comme quoi il n'y aura jamais rien entre nous et continue de ramper à mes pieds est déjà pénible. Mais en plus, il est tellement... maladroit au lit! Je sais pas s'il ne sait juste pas s'y prendre où s'il s'imagine qu'en ne bougeant quasiment pas, il me fait une fleur, mais c'est à s'arracher les cheveux.

-Peut être que si tu arrêtais du coucher avec lui tous les quatre mois, il saisirait un peu plus le message. 

-Il aurait plutôt tendance à ne voir que le fait que je commence à le traiter différemment de tous les autres. Grogna Lucie. Je ne sais vraiment plus quoi faire de lui. Tu n'aurais pas un deuxième Kazuto de rechange?

-Malheureusement pas, désolé. Répondit Hataru en relevant ses manches et en enfilant son tablier. Tu prendras quelque chose à manger? 

-Juste un chocolat chaud, merci.

-Tu n'as toujours pas changé tes habitudes vis à vis du petit déjeuner. 

-Je ne sais pas comment vous faites pour manger autant le matin. Soupira-t-elle. Et du salé, en plus. 

-A ta guise. Répondit Hataru en haussant les épaules. 

Le silence retomba quelques instants, tandis que la jeune femme commençait à faire revenir son bacon tout en faisant bouillir l'eau qui allait accueillir les pâtes, le miso, les quelques champignons et le tofu qu'elle avait préparé. Lucie reprit tout de même la parole.

-Du coup, on a été coupé lorsque ton beau gosse de service s'est réveillé. Mais... vous en avez reparlé? De ce dont tu m'as parlé l'autre jour. 

Hataru soupira. 

-On l'a évoqué, oui. Et il se montre têtu. 

-Je peux le comprendre. Avoua Lucie. Ta décision de quitter le club de basket a l'air de surgir un peu de nulle part. 

-Tu devrais savoir mieux que personne que j'ai rejoins seulement parce que tu y étais. Je n'ai pas de passion particulière pour le basket, ou pour les sports d'équipe en général. 

-Tu n'es pas passionnée, mais tu es douée. Fit remarquer Lucie. Et puis, regardes, moi non plus ce n'est pas ma grande passion, mais c'est un club avec une bonne ambiance et de beaux mecs. Je veux dire, je comptes pas faire du basket quelque chose de sérieux, c'est juste un loisir. Peu importe si ce n'est pas ton préféré tant que t'y passes un bon moment, pas vrai?

-C'est... peut être là, le problème. Lâcha Hataru. 

-Qu'est ce que tu veux dire par là?

-Lucie... je t'aime, tu le sais. J'aime aussi Kazuto, et, dans une moindre mesure, tous les autres membres du club. Mais... il y a un truc qui manque. Je sais pas, c'est moi qui doit être bizarre, mais passer du temps au club ne m'amuse pas autant que passer du temps avec toi ou avec Kazuto. 

-T'es pas bizarre, ma belle. T'as peut être juste besoin d'une pause. 

-Mais c'est pas juste le basket, Lucie. C'est tous les jours. Je me ronge jusqu'au sang en pensant à... plein de trucs, j'arrive pas à m'en empêcher, et j'ai l'impression de rien trouver qui vienne... compenser. De pas avoir de moment où je me sens... je sais pas comment le dire. 

-Tu parles de cette mélancolie constante dont tu m'avais parlé, il y a quelques temps? 

Hataru hocha la tête, sans quitter son plat des yeux. 

-T'es allé voir le psy que je t'avais conseillé. 

-Oui. C'est lui qui m'a conseillé d'essayer autre chose. Quelque chose qui chasse ma mélancolie. Mais je ne sais même pas où commencer à chercher... Regardes, toi, tu as toujours su que tu voulais faire de l'ingénierie. Tu adores sortir et rencontrer des gens. Ta soeur a toujours adoré les langues et l'idée d'enseigner. Aki, ça a toujours été la cuisine et la famille, Nami le sport, et Satsuki les livres et la science. Mais moi, qu'est ce qui m'a jamais passionnée? J'essaie de me souvenir, mais j'y arrive pas. Je sais même pas si je veux devenir ingénieure, je suis venue parce que tu étais ici... je sais pas. Ma vie est franchement bien, en ce moment, et pourtant j'arrive pas à me sentir tout à fait à ma place. Il y a vraiment un truc qui cloche avec moi. 

Lucie se leva de table, et vint entourer ses bras autour du cou de son amie par derrière. 

-Il y a rien qui cloche chez toi. La rassura-t-elle. Tu es juste le genre à te ronger les sangs pour un rien. Si tu veux vraiment arrêter le club, je te soutiens. Et oublie pas que je suis là si tu veux parler de quoi que ce soit, d'accord?

Hataru se contenta de hocher la tête, les yeux légèrement humides. 

-Tu pourrais commencer en allant voir les autres clubs. Proposa Lucie, en retournant se rasseoir. C'est un bon endroit pour commencer, non?

-Les autres clubs? Mais la journée d'orientation est passée depuis des mois.

-Peu importe. Répondit Lucie en haussant les épaules. Crois moi qu'ils auront aucun problème à te recruter en cours d'année.

Ce fut le moment que choisit Kazuto pour sortir de la salle de bain. 

-De quoi vous parliez? Demanda-t-il.

-Des clubs que Hataru veut aller visiter. Rétorqua Lucie avant qu'Hataru n'ait pu l'en empêcher. Faut croire que ta petite amie commence à se lasser de toi.

Kazuto leva les yeux vers sa compagne, qui poussa un long soupire. 

-Bonne idée. Finit par dire le jeune homme. On peut aller voir ensemble, cet après midi. Je dois décoller, moi. A tout à l'heure, mon amour. 

Après un nouveau baiser, il disparut hors du petit appartement. 

-Ah, l'amour... soupira Lucie. Bon, je crois que je vais devoir aller tirer mon propre prétendant du lit avec qu'il ne prenne racine. 

Hataru n'eut pas le coeur à dire à sa meilleure amie que Kazuto lui avait annoncé qu'il voulait rejoindre avec elle tout club qu'elle choisirait. Elle qui voulait un nouveau départ, un nouveau milieu, séparé du monde de Kazuto et Lucie... mais cela semblait soudain particulièrement mal parti.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro