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Chapitre 29 : Une Femme Nébuleuse

[ Dans la peau de Nathalie ]

Une dernière couche de rouge à lèvres vif. Mes lèvres se caressent une dernière fois et je me regarde dans la glace de ma coiffeuse.

Je stresse. Ce n'est peut-être pas mon pire ennemi que j'aurai en face de moi dans quelques minutes, mais cet homme sera tout de même très important dans l'accomplissement de mon projet. Alors, oui, je suis apeurée.

Si mon cœur tambourine autant dans ma poitrine, ce n'est pas seulement pour ce que je m'apprête à faire, mais également pour lui. C'est un innocent. Il n'a rien à voir avec cette horrible histoire, mais je compte l'en mêler. Nullement parce que j'ai une dent contre lui, mais parce que j'ai besoin d'un nouveau bouclier. Cet étranger - qui n'en sera plus un très bientôt - est mon nouvel ange gardien. Il ne le sait pas encore, mais il l'est déjà.

Je suis de retour à New-York juste pour lui. Dans cette ville, personne ne peut stopper mes projets. Rodrigo n'étant pas là, aucun obstacle se présente à moi.

Je boucle mes cheveux en cascades et enfile ma robe singlet rouge. Elle est légèrement longue. Une jolie fonte laisse entrevoir le bas de ma cuisse et ma jambe. Un léger décolleté vient augmenter le volume de ma poitrine. J'ajoute à ma tenue une paire de sandales à talons blanche. Je prends ma pochette blanche et m'observe dans le grand miroir de ma chambre.

Classe et séduisante. Tout ce que je voulais.

J'ai un très grand rendez-vous ce soir. Cet homme ne s'y attend pas, mais ce soir, il va rencontrer une femme qui va chambouler son existence entière.

Je sors de ma chambre et descends les marches jusqu'au hall de l'hôtel. Je sors de l'immeuble et le chauffeur m'ouvre la portière. Quelques secondes après, nous sommes en route pour la prochaine étape de mon plan.

Tout le long du chemin, mes pensées se bousculent dans mon cerveau. Certaines ont la voix de Rodrigo et rejoignent son conseil de tout arrêter maintenant. D'autres ont celle de Tina et m'encouragent dans cette vengeance.

Je suis mitigée.

Tout aurait été tellement plus simple si Rodrigo m'avait suivie dans ce projet. Je lui en veux toujours de me laisser tomber tandis que j'ai besoin de lui.

Avant que je ne revienne à New-York, nous ne nous adressions déjà plus la parole. Quand nous nous croisions, je n'osais plus le regarder. La haine que j'ai envers lui m'aurait poussée à lui prononcer des paroles que j'aurais regrettées plus tard.

Tant de choses ont changé...

Plus petite, il m'avait promis de ne jamais m'abandonner, de toujours répondre présent pour moi. Il m'avait dit que je ne manquerai jamais de rien, qu'il comblera tous les vides dans ma vie. Je devais être beaucoup trop naïve à l'époque, car je l'ai cru. Mais maintenant que j'ai besoin de lui plus que jamais, il m'abandonne. Je suis déçue de lui.

Je suis obligée de faire entrer un inconnu dans ma vie, parce que celui que je pensais connaître le mieux s'est lavé les mains. La vie de cet homme se verra chamboulée très bientôt à cause de la trahison d'un autre.

Je le plains. Il ne sait même pas que je m'approche de lui. J'ai déjà tout arrangé.

Selon le rapport du détective privé, chaque vendredi soir, il se rend à un bar très luxueux. Il n'y va pas pour se saouler. Il y va juste pour adoucir ses esprits. Il y prend un verre ou deux, lit un livre, puis rentre chez lui. Il n'y reste donc que pendant deux heures environ. C'est son seul moment de répit de la semaine, et je vais le lui gâcher.

Cet endroit appartenait à son grand père. Au tout début, il ressemblait à un bar comme les autres, avec un grand vacarme et de grands alcooliques. C'est son père, après être devenu un grand écrivain, qui l'a aménagé pour faire plaisir à son paternel à lui. Le bar miteux s'est transformé en un bar pour bourgeois, classe, respecté et connu sur les réseaux. Il a grandement évolué.

Nous arrivons enfin à destination et le chauffeur revient pour m'aider à sortir du véhicule.

J'entre dans le bar. C'est la deuxième fois que je vois l'intérieur et je suis toujours aussi époustouflée.

Les murs et le sol sont en marbre noir. Des cadres de peinture aux couleurs un peu sombres sont positionnés un peu partout. Dans le fond, en face de l'entrée, se trouve le comptoir. Il est grand et brille d'une lumière bleue magnifique. Cette lumière se poursuit jusqu'au plafond. Elle se joint à celle des ampoules blanches. Ces couleurs donnent au bar une atmosphère à la fois accueillante et mystérieuse. Les chaises devant le comptoir sont noires.

À gauche du comptoir, il y'a des marches qui mènent à l'étage au dessus. Une dizaine de tables bien espacées, occupent la grande salle. Les chaises et les tables sont toutes noires.

Après avoir détaillé la pièce du regard, j'emprunte les marches du fond et arrive dans la seconde partie du bar. À ce niveau, la décoration est la même. Seulement, le comptoir n'est plus au fond de la pièce, mais à gauche. Dans le fond, il y'a une porte noire.

La porte. Dès lors que je la franchirai, il me sera impossible de faire machine arrière.

En m'avançant vers cette porte, tout disparaît autour de moi. Il n'y a plus que du noir qui m'entoure. Mes yeux ne perçoivent que cette issue désormais.

La marche jusqu'à cette porte me paraît durer des heures. Et quand j'arrive enfin à son niveau, j'hésite à presser la poignée.

Mon dernier espoir est juste derrière ce grand morceau de bois. Je vais enfin le rencontrer. Si j'échoue dans notre premier contact, je peux dire adieu à tout mon plan.

Je dois le faire.

Je dois être parfaite. Aucun égarement ne sera permis. Pas un seul.

__ Je le fais pour nous, maman, prononcé-je juste avant d'ouvrir la porte.

Je pénètre enfin dans la pièce. Les murs et le sol sont toujours en marbre, mais seules des lumières blanches éclairent la cellule. On aurait dit un petit salon : trois fauteuils en cuir noir autour d'une petite tablette en verre en face et à gauche, à l'autre bout de la salle, se trouve un large fauteuil tel un petit lit.

Je ferme doucement l'accès et regarde ce naïf droit dans les yeux.

C'est lui. Il est encore plus beau que sur les photos. Son costume sur-mesure sublime ses muscles. Je suis fascinée par tant de charme qui luit dans ses pupilles vertes.

Il m'observe, muet avec un verre de ce qui me semble être du whisky entre ses doigts. Un air intrigué se lit dans sa vue.

Il est si bien bâti...

Une image de ce dieu grec sur moi goûtant à chaque parcelle de mon corps, tel un lion affamé sur sa proie, apparaît dans mon esprit. Cette idée me paralyse complètement.

Je suis figée devant lui. Je contemple sa morphologie. Ma petite culotte s'humidifie de plus en plus.

Nathalie, réveille-toi, c'est toi qui es sensée le perturber, par l'inverse, me rappelle ma conscience.

__ Que faites-vous ici ? me réanime une voix masculine. Seuls les propriétaires de ce bar ont le droit d'être dans ce salon.

Sa voix est si tendre...

Je me ressaisis et m'approche de lui.

__ Veuillez m'excuser, je l'ignorais.

__ Vous devriez sortir.

__ Ou je pourrais profiter de ce malentendu pour vous tenir compagnie.

__ Je préfère rester seul, merci.

Je ne compte pas partir, pas temps que je n'aurai pas fait de lui mon allié.

__ Je me permet d'insister. Un bel homme tel que vous ne devrait pas rester seul.

__ Écoutez, je suis exténué et...

__ Nathalie Miles, le coupé-je en lui tendant la main.

Il me fixe, dubitatif.

Il soupire ensuite et, comprenant que je ne baisserai pas les bras, il finit par saisir ma main.

Oui, attrapes la main qui te fera couler avec les ennemis de sa propriétaire, prédit mon esprit.

__ Adrien Chonor.

Je souris, satisfaite.

__ Enchantée.

Il se contente d'un petit sourire pour réponse.

__ Puis-je ? je demande en montrant la place à côté de lui.

Il acquiesce et je m'asseois.

Afin de gagner sa confiance, je vais me montrer docile. Chaque mot qui sortira désormais de ma bouche, sera réfléchi.

Je vais l'attirer petit à petit dans ma cage et l'y enfermer. Je dois le marquer. Il faut que ma voix, mon visage et même mon odeur restent gravés en lui.

__ Pourquoi êtes-vous dans cet état ?

__ Je suis fatigué.

__ Non, ce n'est pas de la fatigue.

__ Ah non ? Qu'ai-je alors ?

__ À vous de me le dire.

__ Vous avez tenu à rester pour être ma psychiatre ?

Je me lève du siège et m'attribue le droit de me servir un verre de whisky. Je me sens cadrée pas sa vision.

C'est parfait. J'ai réussi à capturer son attention.

Je reviens m'installer près de lui.

__ J'ai tenu à rester pour vous accompagner dans vos tourments.

__ Je n'en ai aucun.

__ Tout le monde en a, affirmé-je en prenant une gorgée de l'alcool.

[ Dans la peau d'Adrien ]


Je scrute cette femme pendant qu'elle avale son liquide. Elle excite ma curiosité.

Elle est très belle.

J'ignore qui elle est et comment elle a fait pour se faufiler dans cette cabine, mais ce n'est pas pour autant que je vais la brusquer en appelant la sécurité pour qu'elle la sorte. En plus, je suis bien trop épuisé mentalement pour faire quoique ce soit.

Le point positif, c'est que je suis certain qu'elle n'est pas venue pour me faire du mal. De un, elle ne peut pas m'empoisonner car les boissons, c'est moi qui les lui offre. De deux, sa robe moule bien assez son corps pour savoir si elle dissimule une arme sur elle ou pas. Et de trois, il y'a une caméra en haut du large canapé.

Elle ne représente aucun danger, alors je toucherai simplement deux mots à mes employés plus tard pour l'avoir permise de pénétrer dans mon espace privé.

Le calme que me procure cet endroit me donne la possibilité de réfléchir plus aisément, de mieux comprendre certaines choses et de prendre des décisions.

Avant que cette blonde ne franchisse cette porte, ma réflexion était portée sur Dayana. Malgré qu'elle m'ait avoué aimer Alphonse et pour quelle raison elle s'est rapprochée de lui ces dernières semaines, je peine encore à la croire complètement.

Il me faudra du temps pour retrouver toute ma confiance en elle, et elle le sait. De plus, elle n'a pas voulu me donner l'identité de la femme qui angoisse tant son ancien employeur et qui l'oblige donc à rester si près de lui pour aider sa famille. Avec ce détail caché, les choses n'iront pas aussi vite que je le voudrais.

Bien que ce soit bienveillant, la discrétion de Dayana me fait encore douter d'elle.

Et là, je me retrouve avec une inconnue, apparemment volontaire à me faire oublier mes soucis. Je ne sais pas ce qui pousse cette séduisante jeune femme à vouloir m'aider, mais au fond de moi j'ai l'espoir qu'elle me distraie sans pour autant qu'elle use de sa féminité ; ces dernières semaines ont été plutôt rudes en émotions pour moi.

Peut-être devrais-je me livrer à elle, sans honte ni retenue ? Peut-être est-elle un ange envoyé du ciel pour me sauver de la torture de ces rêveries interminables ?

Puis-je lui faire confiance ?

Je ne risque rien dans tous les cas. Elle n'est qu'une étrange dame venue à ma rescousse. Je suis sûr de ne pas la revoir après cette soirée.

Elle est sympathique avec moi, mais j'hésite tout de même à narrer ma vie à une innommée. Je vais tenter de retourner la situation.

__ Vous y compris ? je l'interroge à mon tour.

Ses iris d'un bleu glacial, plongent dans les miens et un sourire en coin qui se veut enjôleur, se dessine sur sa figure. Elle croise ses cuisses, ce qui laisse une partie de l'une d'elles se dévoiler.

Elle a de belles cuisses, lisses et attirantes, et elle en joue. Seulement, elle n'est pas au courant qu'une autre femme s'amuse déjà avec mon cœur et que ses tentatives sont vaines.

__ Oui, rétorque la femme fatale. J'en ai également. Pour être tout à fait franche avec vous, je suis rentrée ici pour m'isoler du reste du monde. Cette pièce est dans le bar, mais elle nous donne la sensation d'en être à l'écart.

Elle marque une pause, presque comme si elle réfléchissait.

__ J'ai le sentiment que vous ne souhaitez pas vous remettre à moi, reprend la séductrice en déposant son verre sur la tablette. Je ne vous forcerai pas.

Elle récupère sa pochette et se relève du siège.

Elle se tourne vers moi et se prononce :

__ J'espère que ça vous passera.

Elle s'achemine vers la sortie, ses hanches ne manquant pas de rouler.

Que fais-je ? Cette madame de bonne foi désire m'aider, et moi, je construis un mur de Berlin entre nous.

Nathalie a aussi des émois enfermés en elle qu'elle cherche sûrement à libérer avec moi, et moi je joue au malpoli.

Je ne peux pas être aussi égoïste et garder mes peines pour moi.

Ce n'est pas agréable.

__ Non, attendez ! l'arrêté-je dans son élan.

Elle se retourne vers moi. Je récupère son verre et m'avance jusqu'à sa personne.

Je lui tend sa boisson.

__ Entraidons-nous.

Son visage s'illumine de malice. Elle reprend sa bibine et repart siéger. Je la suis.

Je fais probablement une erreur, mais il se pourrait aussi qu'elle me remonte le moral.

Elle m'examine, impatiente que je lui conte mes problèmes.

Par quoi débuter ? Les mensonges de Dayana ? Mes doutes ? Mes envies ?

Tellement de sujets me viennent en tête, mais j'ai du mal à les entamer. Il est plus facile de les visionner dans ma cervelle que de les sortir de ma bouche.

Dayana... Tout tourne autour d'elle. Elle est la cause fondamentale de mon anxiété. C'est fou comme m'attacher à elle a été si rapide. Mademoiselle Blems, avec ses prunelles ensorcelantes, captive mon cœur un peu plus chaque jour. C'est si subite que ça en devient étonnant.

__ Mon cœur se plit aux dires d'une femme, tel celui d'un disciple envers ceux de sa déesse.

Je bois mon whisky d'une traite.

__ Est-elle au courant ?

__ Oui, et j'ai peur qu'elle en abuse, ce qui est très dérangeant.

Elle reste silencieuse. C'est anormal, elle qui voulait tant m'alléger.

Je me déplace pour me resservir un verre et reviens à ma place.

__ Avez-vous un conseil à me donner ?

Ses quinquets creusent dans mon âme comme si elle tentait de me connaître sans poser de questions.

__ Oubliez-la, me conseille-t-elle, elle vous fera encore plus souffrir.

Je la fixe, abasourdi. Nathalie est abrupte.

Si c'était facile, j'aurais possiblement déjà triomphé de cette nouvelle affection.

__ Ce n'est pas aussi facile que ça en a l'air.

J'engloutis une grosse gorgée de ma liqueur afin de brûler mon amertume qui se ravive.

__ Et vous alors, qu'est-ce qui vous dérange autant ? je la questionne.

Je me suis confié à elle, à présent c'est à moi de devenir son confident.

__ Ma mère est morte.

__ Oh... je suis désolé.

Je ne m'attendais pas à une telle révélation. Son mal doit être plus profond que le mien.

Je suis triste pour elle. Je sais ce que ça fait de perdre ses parents. C'est affreux et déchirant.

__ Ne vous en faites pas trop, ce n'est pas récent. Par contre, ces dernières semaines, je ne cesse de penser à elle.

__ Et votre père, consomme-t-il mieux son deuil ?

Son expression balance dans un mélange de colère et de tristesse.

__ Mon père nous a reniées, ma mère et moi. Son absence est responsable de ce que je suis aujourd'hui.

Sa dernière phrase est assez inquiétante. Le ton qu'elle utilise est légèrement bas et froid, on aurait cru qu'elle monologuait.

Cette Nathalie semble avoir des tiroirs remplis de secrets pesant sur sa conscience. Je pense qu'elle a besoin de quelqu'un qui pourra l'écouter tout le temps.

Je ne veux pas approfondir son chagrin, je préfère que l'on aborde des sujets plus diverttissants, et les bons souvenirs sont les meilleurs dans cette situation.

__ Comment était votre mère de son vivant ?

Dans un premier temps, elle est dans un état cognitive, puis un doux sourire orne sa mine.

__ Ma mère était... parfaite.

Elle se met à me raconter quelques anecdotes avec sa mère.

Elle me parle de leurs moments passés dans la cuisine, des délicieux gâteaux qu'elles faisaient ensemble. Elle m'explique que leurs instants au parc étaient magiques, qu'elles les adoraient. Elle me décrit sa mère comme étant une femme gentille, attentionnée, mais aussi très naïve.

Certaines parties de son récit me sont floues. Elle me dit qu'elles ont souffert ensemble, mais elle ne développe pas. Ce doit être la cause de tous les malheurs qui la hantent.

À un moment donné, c'est à mon tour de citer certains événements marquants de ma vie. Nous en rions. L'allégresse est maîtresse des lieux. Elle se balade entre Nathalie et moi.

Nous ne parlons plus de Dayana. Elle est toujours dans un coin de ma tête, mais ne plus l'évoquer atténue son impact sur moi.

Ça fait du bien...

__ Mon père était fou de rage ! Il aimait tellement ce vase. Il aurait sûrement réduit le salaire de la ménagère, si je ne lui avais pas dit que c'était de ma faute.

__ Vous lui avez menti pour sauver votre femme de ménage. C'est très gentil de votre part.

Je me réjouis de cette éloge. Elle me sourit aussi, mais cette fois-ci c'est un signe de bonté et non de malice.

Nathalie a peut-être un passé chargé, mais je suis certain qu'elle est bonne à l'intérieur.

__ Ouh... L'heure passe si vite ! s'exclame-t-elle en regardant sa montre. Je ferais mieux de rentrer chez moi maintenant.

__ Voulez-vous que je vous ramène chez vous ? Non pour quelque chose d'irrespectueux, juste pour m'assurer que vous rentriez saine et sauve.

Elle ricane.

__ Ne vous en faites pas, j'ai bien compris que vous êtes un homme bon. Mais, dit-elle en se mettant debout, mon chauffeur m'attend depuis un long moment déjà.

Je me dresse à mon tour.

__ C'est comme vous voulez.

Je la raccompagne jusqu'à la porte et la lui ouvre.

__ Merci pour cette soirée, commence-t-elle.

__ Merci à vous d'être aussi tenace.

À la vue de son enchantement, elle le prend pour un compliment, et elle a bien raison, ça en est un. Finalement, mes employés s'en sortiront pour cette fois, et c'est grâce à elle.

Elle s'en va, toujours avec des manières, et je referme derrière elle.

Je repars finir mon récipient et sors à mon tour du bâtiment. J'entre dans mon bolide et me mets en route jusqu'à chez moi.

Nathalie a bien fait de me désobéir lorsque je lui ai dit de partir, elle m'a changé les idées ce soir. En dépit de ses fantômes, elle reste une personne aimable. Cependant, une partie de moi maintient que c'est une femme nébuleuse.

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