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Été fané

C'est à la fin de l'été
Que l'on s'en va en moisson
Pour recueillir nos restes desséchés
Ou pour chanter enfin ma douce libération

Car ce talent que j'admirais
Dans toutes tes lettres attentionnées
N'attendais pour s'épanouir
Qu'une jolie rupture à m'offrir .

21 septembre

Je te quitte.
Ce n'est pas ainsi peut-être,
Que je devrais commencer ma lettre,
Mais de ce poids je m'acquitte.

Je t'ai aimée
Avec passion, avec désir, avec jalousie , avec colère.
Je t'ai aimée
Plus fort que tout, à l'infini, et plus que nous, dans l'univers.

Mais le poète est un frivole, voire un fripon
Il cherche déjà sa prochaine proie sitôt que son intérêt décroît
Il s'émerveille du monde et avec passion
Il trouve toujours plus belle merveille et fais concession.

Je ne suis pas un trompeur, j'ai été honnête
Je m'en vais en ayant tout dit, le cœur en paix
Tu ne pourras pas de toute ta rancœur me traiter de bête
Je suis homme de foi dont l'amour s'en va.

Je n'ai pas de regrets d'avoir agi ainsi
Pas de remords, j'en dors même bien la n

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Tu n'as pas fini ta lettre ainsi évidemment. C'est moi qui l'ai déchirée. Je ne pouvais pas supporter ta poésie mielleuse, ta littérature pompeuse et tes mots vaniteux alors que tu me quittais.

Je t'ai écrit en réponse. Mais tu ne recevras jamais ces lettres. Ce sont mes écrits pour ne verser aucune larme, pour n'alarmer aucun verset, je les ai envoyées à ton ancienne adresse et tu n'y retournes jamais.

~~~

23 septembre

Je ne te répondrai pas en vers.
Ce petit jeu romantique me semble si ridicule à présent, je vois l'étendue de ma cécité sur tout ce que tu as toujours été.

Je te répondrai en prose. Car l'on peut se séparer sans prétention, et l'on peut chanter sans versification. Je te méprise, poète poussiéreux, écrivain vaniteux.

Je te méprise pour tout ce que tu m'as fait et tout ce que tu m'as dit. Pour toutes les fois où je me suis faite menée par le bout du nez sans m'en rendre compte.

Je te méprise pour ce que tu es, poète de mon postérieur, mais même dans le mépris, je ne suis pas narcissique, et je n'insulte pas, et je ne crie pas toutes sortes de choses sur toi.

J'aurais dû voir dès le débuts que tes louanges n'étaient que flatteries et vapeur d'eau, inconsistantes.

L'été se fanent et nous aussi. Mais il reviendra sans nul doute et je te replante à tout jamais loin de ma vie. Pars. Va, poète affamé, cupide, qui n'a pour fin et faim que de nourrir son ego.

Je prie de tout cœur que jamais tu ne trouves une autre idiote à berner. Va, va te faire... décrotter.

Celle que jamais plus tu n'appelleras ton aimée.

~~~

26 février

Le plus rageant dans cette histoire, c'est que c'est toi qui t'en tire bien.
Tu n'es jamais venu me voir, pour récupérer tes affaires.

Je n'ai jamais reçu d'excuses. Pas même une pompeuse apologie versifiée. Pas que j'aimerais lire une nouvelle fois ton hideuse écriture que j'efface encore de ma mémoire. Mais parce que j'aurais aimé pouvoir regretter rien qu'un peu nous deux sans savoir à quel point tu as été monstrueux. Parce que j'aurais aimé pouvoir me dire que tu avais changé, partir en paix, ne plus avoir peur de toi...

Tu chantais sur des belles fleurs qu'il ne fallait pas toucher, parce que sous leur parure, elles étaient infiniment toxiques, entraînaient fanes et sécheresse auprès des autres. Parlais-tu inconsciemment de toi ? À présent, je n'en doute pas.

J'en ai trouvé un autre tu sais, enfin je crois, il commence tout juste à y avoir quelque chose. Je ne retrouverais jamais quelqu'un comme toi oui, et heureusement, lui n'écrit pas de poésie. La prose est sa délicatesse, là où tes vers étaient écho comme cause à ma détresse.

Il a fait au fond de moi renaître tout ce en quoi je ne croyais pas. L'amour.

Je crois que l'homme, la femme, chacun d'entre nous a besoin de croire en quelqu'un. Croire de tout son cœur , offrir toute sa confiance et son affection. Parce que chacun de nous a besoin de quelqu'un. De confiance, d'amour, de protection... Chacun de nous ne vit que pour cela. Parfois à ses propres dépends. Je devrais peut-être même dire souvent...

C'était une erreur avec toi. De croire en toi. En nous. De me bander les yeux pour éviter ton regard manipulateur, de me ganter les mains pour cacher le sang que tu y faisais couler, le mien, de sceller mes lèvres pour que n'en coule comme de ta langue de vipère tout le poison de nos baisers. Il est mon antidote. Je place tous mes espoirs en lui. Je le sens, il n'est pas comme toi.

Je ne veux plus rien avoir à faire avec tes poésies ratées, sors donc de ma vie revivifiée.

Celle qui déjà revit


Tu verrais si tu voulais voir
Que tu tombes toujours dans le même traquenard
Que c'est par les mêmes que tu te fais avoir
Sous leurs ruses de lettrés renards...

Tu verrais surtout si tu croyais un peu moins...
Poètes, écrivains, tous te promettent
De s'occuper de ton cœur avec soin
Et te le rendent en miettes.

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