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Chapitre 20 : Sentiments amoureux



            / ! \ Cette scène contient un lemon (scène de sexe détaillé). A tous ceux que ça peut gêner, les innocents ou autres, je ne vous conseille pas ce chapitre. Pour les autres : bonne lecture ^^

A cet instant, quelque chose changea en moi. Je ne saurais dire quoi, même s'il y avait une part de certitude. Au moment où j'affleurai les lèvres de Malfoy des miennes, je crus que mon cœur allait exploser. Il battait si fort dans ma poitrine que je crus qu'il allait s'en échapper.

Mon corps était en proie à des centaines d'émotions, de sensations dont je ne m'en saurais jamais crue capable. J'oubliai ce qu'il m'avait fait et qui il était, pourquoi ce geste m'était interdit. J'oubliai tout, la guerre, les Mangemorts, l'instabilité dans laquelle nous nous trouvions tous les deux.

Le baiser avait quelque chose d'instinctif, le désespoir s'y mêlait en même temps que l'incertitude. Ses lèvres avaient le goût du danger, de l'inaccessible, de la perfection. Je me perdais au milieu de tout cela, je lâchai prise en même temps qu'il s'abandonnait lui aussi. C'était étrange, je peinai à y croire. Comme entre rêve et réalité, où même l'impossible était permis, même l'irréalisable.

Nous nous écartâmes un instant et je me sentis tomber dans l'acier profond de prunelles du Serpentard. M'y noyer, m'y perdre, y mourir. Je pouvais le voir, le comprendre. Ses yeux me livraient tous ses secrets, tout ce que la fierté faisait taire, tout ce que les mots ne disaient pas. La vérité. Rien n'est vraiment que ce que l'on ne dit pas. L'acier ne coupait plus, ne blessait plus, il n'était plus froid pour moi. Les yeux de Malfoy étaient comme un miroir, ils reflétaient son âme, la nature véritable d'un être que le mensonge avait détruit. Je voyais l'humain, celui que les Mangemorts voulaient voir disparaître. Ainsi plongée dans l'infini de son regard, je le voyais tel qu'il était réellement, un homme fait de chair et de sang, d'émotions et de faiblesses. Et je sus que cet homme là, je l'aimais !

J'aurais voulu dire quelque chose, n'importe quoi. Ce que je ressentais à cet instant, à quel point tout cela me bouleversait. Mais les mots ne venaient pas et j'espérai de toutes mes forces que, lui aussi, comprendrai. Qu'il parvenait à lire dans mes yeux ce que je peinais à formuler.

Malf- Draco, sourirait. Pas grand-chose, juste assez pour que je le remarque. Doucement, je me hissai sur la pointe des pieds et cueillis le léger rictus sur ses lèvres fines. Après un court moment, je sentis les doigts du Serpentard se mêler à ma chevelure, juste à la naissance de ma nuque. Du bout des doigts, je caressai les traits de son visage et sa joue, la peau douce sous mes doigts.

Le baiser se fit plus pressant, plus profond, plus intense aussi. J'y perdais la raison, ainsi que toutes pensées cohérentes. Le désespoir et une passion qui m'échappait encore. Tous ses sentiments nouveaux qui nous submergeaient tous les deux.

A bout de souffle, Draco s'écarta légèrement, son front contre le mien et j'admirai une fois encore la beauté de ses prunelles pâles. Nous restâmes ainsi quelques minutes, sans échanger un mot. Au fond de moi, la peur qu'il me rejette, que l'acier de ses yeux retrouve leur froideur était encore bien présence. Mais le Serpentard arborait une expression nouvelle, qui lui était comme étrangère. Le masque était tombé juste après s'être fissuré. Je caressai ce visage parfait, doucement, avec toutes les précautions du monde. Draco était comme nu, vivant et bien humain, aucun doute n'était permis. J'en étais émue, au-delà des mots.

Le contact visuel fut brisé, son visage disparu dans mes mèches brunes. Je sentis ses lèvres contre mon oreille, son souffle chaud s'échouait sur ma peau, me faisant frissonner. Le murmure s'éleva, si bas que je crus un instant avoir rêvé ces mots :

-Je ne te ferai plus jamais de mal, Hermione.

Je déglutis avec difficulté. Est-ce les paroles, la manière dont il les a prononcées ou simplement mon nom dans sa bouche ? Peut-être les trois réunis. Les bras forts de Draco s'enroulèrent autour de moi et il me serra contre lui. L'étreinte avait quelque chose d'incroyablement libérateur, de protectrice. Je savais qu'il ne lèverait plus la main sur moi, que je pouvais oublier notre passé commun. Les coups et la douleur. La torture et l'humiliation. C'était la fin d'une époque, de longues années de haine réciproque. Draco n'était plus le gamin arrogant de Poudlard, ni l'être inhumain que la guerre avait créée.

Nous restâmes ainsi encore un long moment, je profitai de la chaleur de son corps laissant mes pensées divaguer. Un bonheur envahissait mon être alors que l'espoir renaissait.

Le Serpentard s'empara une nouvelle fois de mes lèvres. C'était rien qu'un effleurement, d'une douceur irréelle. Il parsema mon visage de baisers, aussi léger qu'un papillon, sur mes paupières, sur mes joues, au coin de ma bouche, sur ma tempe et sur mon front. Je sentais naître en moi un sentiment nouveau : le désir. Celui que je voyais poindre dans les prunelles d'acier, que je peinais à envisager, à comprendre.

Les baisers progressaient, descendaient le long de ma mâchoire et de ma gorge. Comme de légères brûlures sur mon épiderme. Je croisai le regard de Draco, ses yeux superbes brillaient d'une requête, il semblait me demander l'autorisation. Les images de cette fameuse journée, de Dolohov et de ce qui avait failli se produire me revenaient, par flashs. Je m'efforçai de ne pas y penser, ce n'était pas lui, en face de moi se tenait quelqu'un qui m'était cher désormais. Ca faisait toute la différence.

Draco ne me quittait pas des yeux, spectateur du combat interne qui venait de prendre fin. J'hochai la tête presque imperceptiblement, pour ne rien gâcher du moment. Un léger sourire étira les lèvres fines du Serpentard, sa beauté était incroyable. Après cela, sa bouche ne me quitta plus, irradiant ma peau d'un plaisir inconnu.

Les yeux clos, j'oubliai totalement Dolohov, la peur qui me nouait le ventre quelques instants plus tôt. Les doigts habiles défaisaient les boutons de mon haut, découvrant ma poitrine. Je faisais mon possible pour ne pas rougir, mais je sentais déjà mes joues s'enflammer. Merlin, si même mon corps me trahissait ... Bien-sûr, cela n'avait pas échappé à Draco qui pouffait déjà, les yeux rieur et de toute évidence, de très bonne humeur. Je lui adressai un regard noir, mais le cœur n'y était pas. Je ne pouvais plus le haïr, même s'il l'aurait fallu, je ne pouvais plus le détester.

En un instant et sans que je ne réalise, je me retrouvais allongée sur le lit. Le regard de l'homme au dessus de moi me cloua sur les draps de soie. C'était si puissant, il semblait pouvoir lire en moi et je me sentais mise à nue. Il retira mon soutien-gorge et cette fois, je parviens à soutenir son regard sans faillir.

-Tu es belle ...

La voix roque résonnait dans mon esprit et j'écarquillai les yeux de surprise. L'étonnement passé, je me retins de justesse de lui rire au nez. Je n'étais pas belle, je le savais depuis bien longtemps et personne ne s'était jamais gêné pour me le rappeler. Encore moins lui. Je ravalais un commentaire et mes vieilles rancunes. Je vis dans ses yeux que c'était vrai, qu'il ne mentait pas. Et ce fait me laissa stupéfaite, mais indéniablement heureuse. J'aurais pu en pleurer, je ne parvenais pas à trouver les mots justes, je ne savais pas quoi lui dire. Le remerciement était bien trop simpliste, alors faute de mieux, je gardais le silence.

La chaleur de Draco m'envahissait et je ne m'étais jamais sentie aussi bien. Ses baisers parsemaient ma poitrine, accordant une attention toute particulière à mes tétons. Je tentai en vain de refréner les soupirs et gémissements qui me venaient naturellement.

La bouche du Serpentard descendait lentement. C'était une torture bien agréable ! La meilleure jusqu'à présent, la plus délicieuse. Arrivé à la hauteur de mon pantalon, Draco m'accorda un regard et fini de me dévêtir avec une facilité étonnante. Je n'étais pas sa première partenaire et je le savais, mais y penser m'irrita bien plus que prévu. Pansy Parkinson ? Sans aucun doute. Qui d'autres ? La réputation de Draco n'était pas à refaire du temps de Poudlard, et je ne me faisais aucune illusion.

Des doigts frais me ramenèrent à la réalité, alors que le Prince me soulageait de mon dernier vêtement. Prise soudain d'un accès de courage, je me redressais et entreprit de dévêtir mon vis-vis à mon tour. D'accord, c'était aussi une bonne excuse pour masquer la gêne avait refait surface. Je bataillai avec les boutons de son haut pendant un long moment, jurant intérieurement. Draco se retenait visiblement de rire et je pestai encore davantage. Il eut finalement pitié de moi et déboutonna le reste.

-La prochaine fois, j'opterai pour un tee-shirt simple si tu y tiens !

Je virai au cramoisi et dévisageai son visage hilare. Mais où étais passé Malfoy ?

-Ou tu m'apprendras à déboutonner une chemise correctement.

-Comme tu préfères.

Je retirai le vêtement et apparu un torse pâle qui ferait verdir de jalousie n'importe quel homme. Si la nudité d'un homme ne m'était pas familière, je faisais mon possible pour masquer mon trouble. Du bout des doigts, je retraçais les muscles fins de son ventre. Plus que jamais il ressemblait à une statue grecque, bien qu'il soit plus proche d'un dieu à cet instant. Sa peau diaphane avait quelque chose de lunaire, d'irréel, comme sortie tout droit d'un rêve. Une telle perfection était alors de ce monde ?

-Merlin. Tu es magnifique.

Les mots m'avaient échappés et le sourire qu'ils arrachèrent à Draco n'avait rien d'humble. Je m'attaquai cette fois au pantalon, avec la ferme intention d'arriver à mes fins rapidement. Heureusement, la boucle de la ceinture céda rapidement et je parviens à ôter le vêtement. Le tissu sombre disparut, laissant apparaître des jambes pâles recouvertes d'un duvet blond presque blanc. Je me retrouvai alors devant un nouvel obstacle qui réduit à néant toute la confiance que je venais d'acquérir : un boxer. La bosse qui le déformait colora immédiatement mes joues.

J'imaginai déjà un sourire se dessiner sur les lèvres de Drago et je rassemblai mes idées, ne me laissant aucune occasion de tergiverser. J'abaissai lentement la dernière barrière de tissue nous séparant, puisant dans l'envie qui naissait en moi. Le sexe apparut devant mon visage et je sentis clairement mon bas ventre se contracter. Mon inexpérience me rattrapait et j'avais le sentiment d'être étrangement pathétique.

-Hermione.

La voix de Draco me ramena à la réalité et je plongeai dans ses yeux. La luxure s'y lisait, comme rendu liquide par un feu qui brûlait en lui et qui me consumait. Le baiser qui s'en suivit était puissant, fort et je ne pouvais simplement pas y rester indifférente.

-Je ne te force à rien.

Et c'était vrai, je le savais. Les paroles du Serpentard avaient quelque chose d'étrangement doux, comme s'il tentait de me rassurer.

-Je le sais.

Je sentais qu'il allait me tenir les propos que la situation rendait d'usage. Non, je ne le regretterai pas. Non, je ne changerai pas d'avis. Et oui, j'en étais absolument certaine. Je vis ces discours dont je ne l'aurais jamais cru capable mourir sur ses lèvres. Fallait-il vraiment y réfléchir ? A cet instant, je n'étais sûre que d'une chose : je le voulais ! Tant pis pour les remords et pour la morale, il n'existait plus à mes yeux.

Je me retrouvais allongée à nouveau, les lèvres de Draco se mouvant contre les miennes, confirmaient toujours plus ce que je considérais désormais comme une certitude. La main de l'homme que j'aimais trouvait mon intimité et j'oubliai toutes mes angoisses. Un doigt me pénétrait doucement, alors que je me perdais dans le baiser. Un deuxième suivit, occasionnant un léger inconfort. Ce n'était pas de la douleur, c'était juste inhabituel, un peu gênant tout au plus. Il entama alors de petits mouvements alors que le plaisir montait en moi.

Nos lèvres se séparèrent alors et j'haletais sous les doigts talentueux de Draco.

-Dr-Draco !

Les mots étaient sans suite et s'échappaient de ma bouche sans même que je les remarque.

Le Serpentard cessa bien trop vite à mon goût sa délicieuse torture. J'en restai tremblante sur les draps que je maltraitai déjà. Un dernier regard échangé, et c'est son sexe qui me pénétrait. Je retins ma respiration, sans parvenir à me détendre. Je m'accrochai à la première chose que je vis : les prunelles indescriptibles qui me faisaient face. Je m'y perdais, m'y noyais. La douleur qui suivit semblait alors bien secondaire, bien plus supportable. La brûlure aiguë qui parcourrait mon bas ventre m'arracha un cri que j'étouffai de ma paume.

La voix de Draco résonnait dans mon esprit, je n'en comprenais pas le sens mais le son me rassurait. Il embrassa mes paupières humides et m'interrogea du regard. La douleur était devenue moins cuisante et je lui adressai un maigre sourire. Il entama alors un léger mouvement, sous les grimaces que je tâchai de refouler. L'inconfort laissa bientôt sa place à une autre sorte de sensation, bien plus agréable. Les coups de butoirs se faisaient plus puissants alors que le plaisir grossissait. Je le laissai prendre des proportions phénoménales, je le laissai m'envahir. Les soupirs et les gémissements ne me parvenaient plus, je ne voyais que le visage de Draco et les sensations qui me submergeaient.

-Oh, M-Merlin !

Je n'avais jamais ressenti chose pareille. J'avais le sentiment que la Terre venait de s'arrêter de tourner, il n'existait plus rien d'autre en ce monde. Le temps ne s'écoulait plus, nous avions quitté ce lieu pour un nouveau, bien meilleur.

Bientôt, je regagnai ce monde juste au moment où Drago le quittait à son tour, dans un cri de jouissance véritable. Sa chaleur m'emplit entièrement et j'observai ses traits. Le plaisir les rendait encore plus beau si seulement c'était possible, leur donnant une douceur nouvelle. C'était une autre sorte de beauté, et un autre Draco Malfoy qui se tenait là.

Je profitai de ce calme, de cette plénitude. Nous restâmes ainsi longtemps, dans les bras l'un de l'autre. J'aurais voulu ne plus le quitter, rester contre lui jusqu'à ce que la guerre prenne bien, et pour bien plus encore.

-Merci.

Par ce simple mot, j'avais peur de briser ce moment. Mais ce ne fut pas le cas, Drago me dévisagea longuement. Puis il sourit, et j'eus l'impression de voir le rictus d'un enfant. Celui que le Mal avait détruit, avait forcé à grandir. C'était le pouvoir de croire, d'espérer, de vivre. Une pureté qui se cachait au fond de lui, une beauté intérieure que je savais bien réelle. Plus que jamais, il était magnifique, avec ce sourire d'enfant et cette lueur qui illuminait son regard. J'embrassai ses lèvres et ses paupières, son bonheur était mien.

-Je t'aime Draco.

*retient sa respiration*

Tout le monde est encore là ?

Bon, j'avais une certaine appréhension concernant ce chapitre XD Il n'est pas corrigé, encore une fois, désolée. J'espère que ce tout premier lemon vous aura plu, j'ai eu du mal à l'écrire (j'écrivais plus du yaoi à ce moment :')).  Un très long chap en plus (plus de 2500 mots), je ne me facilite pas la tâche. 

Avec cette partie, nous avons attient les deux tiers de cette histoire. La fin se profile doucement, mais il y a encore de la marge.

Qu'avez-vous pensés de ce chapitre ? J'attends vos retours dans l'espace commentaire (vos votes) ainsi que les reviews.

Bises ;3

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