Chapitre 4
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🎵 Every day is like the same old song
Until everything right goes wrong
You keep the light on
You keep the light on
You keep the night light on 🎵
Melody X – Bonaparte.
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Jayce n'était pas rassuré.
Assis dans un fauteuil rembourré, la tête enfouie dans ses mains, il assistait, impuissant, au défilé des images de ses retrouvailles avec Viktor, qui repassaient sous ses paupières closes.
Après le soulagement intense qui l'avait envahi, après l'émotion qui avait étreint son cœur lorsqu'il avait serré son ami dans ses bras, c'était la panique qui l'avait submergé. Jayce s'était heurté avec horreur à la réalité. À la condition physique de Viktor. Son corps était maigre, fragile, sa peau était livide et les battements de son cœur étaient presque imperceptibles.
Allongé dans le lit, les membres inertes, la respiration sifflante, Viktor ne ressemblait plus à la créature qu'il avait été lors de la guerre à Piltover, mais il ne ressemblait pas non plus à ce qu'il avait été auparavant. Jayce avait l'impression de fixer un cadavre. C'était un corps immobile, recouvert par une couverture, endormi, sans vie.
La gorge de Jayce se serra.
Lorsqu'il avait enlacé Viktor, il avait perçu sa maigreur inquiétante, mais il avait pensé à sa propre situation, au fait qu'ils avaient tous deux atterri dans un autre monde et que ce voyage avait laissé des séquelles... Puis, il s'était reculé pour l'observer, pour essayer d'attirer son attention, mais Viktor n'avait pas répondu. Viktor s'était contenté de rester impassible, amorphe, le regard vide.
Il semblait complètement éteint.
Jayce avait alors pensé à la fatigue, au choc, à ce que lui-même avait traversé, à ses migraines, ses membres endoloris, ses questions incessantes, mais il avait baissé les yeux sur le corps frêle de son partenaire, et il avait vu le sang séché, il avait vu les griffures, il avait vu la peau meurtrie. Il avait vu les runes tracées sur ses bras, à peine cicatrisées, sanguinolentes et violacées.
Et il y avait l'absence de lumière dans la cellule – lumière qu'il avait lui-même demandé d'enlever, selon Caitlyn –, les vêtements qui lui avaient été donnés mais qu'il avait refusé de porter, ainsi que la nourriture qui n'avait jamais quitté les plateaux repas.
Viktor avait délibérément choisi de rester assis contre le mur, sur ce sol froid, affaibli par la manque de nourriture et par l'obscurité oppressante.
Ce n'est pas de la faute du Conseil s'il refuse de s'alimenter.
Jayce retint un gémissement. Il avait envie de hurler. Tout se mélangeait dans son esprit. Viktor était là, si proche, mais si éloigné en même temps. Jayce avait supplié Caitlyn de le laisser sortir de la prison pour qu'il puisse recevoir des soins. Il lui avait expliqué qu'il avait besoin d'être avec Viktor pour rencontrer le Conseil, et que, pour cela, il fallait qu'il soit capable de se lever et de parler.
Jayce l'avait porté. Malgré son propre corps encore secoué par sa convalescence, il avait serré Viktor contre lui et avait remonté le couloir pour l'installer dans la chambre que le Conseil avait préparée pour lui. Mais Viktor s'était effondré dans ses bras, comme s'il ne pesait rien, brusquement, et Jayce avait dû être aidé par Caitlyn. Ils avaient porté le corps inerte jusqu'au lit et appelé un médecin.
L'évidence lui avait alors sauté aux yeux.
Viktor n'allait pas bien.
Caitlyn avait semblé surprise de le voir dans un tel état. Elle avait mordu sa lèvre inférieure sans rien dire pendant leur traversée des couloirs, et avait seulement lâché quelques mots hésitants avant de laisser Jayce seul.
Jayce ne savait pas combien de temps s'était écoulé. Son dos était courbaturé, sa jambe tressautait nerveusement, et l'autre, bien qu'immobile en raison des os toujours fragiles, n'était plus aussi douloureuse. La béquille dont il s'était servi reposait contre le mur, près de la table de chevet. À quelques mètres de Viktor.
Le lit était spacieux, confortable, il prenait presque toute la place dans la pièce vaste et lumineuse. La chambre que le Conseil avait mis à sa disposition était une chambre dédiée aux invités de marque, une chambre parmi tant d'autres située au sein du bâtiment du Conseil, bâtiment dans lequel il avait passé la plupart de ses journées, lorsqu'il était Conseiller, dans l'autre Piltover.
L'architecture était différente, mais l'atmosphère restait la même. Jayce avait eu des étoiles dans les yeux quand il s'était confronté à toute cette richesse, à la découverte de la chambre, même s'il y était habitué, même s'il avait vécu dans un tel environnement durant une partie de sa vie. Comme si le fait d'avoir survécu lui faisait reconsidérer le monde. Il ne s'était jamais senti réellement chanceux, toujours dévoré par son désir d'en vouloir plus, de faire plus, d'être plus. Mais depuis qu'il était revenu du monde apocalyptique, il avait retrouvé ce regard. Cette envie de simplicité. Il avait commencé à comprendre ses erreurs.
Un soupir passa la barrière de ses lèvres et résonna dans le silence de la pièce. Les rayons du soleil déversaient leur lumière à travers l'immense fenêtre et réchauffaient sa peau. Il était censé vivre ici durant les prochains jours, dans l'attente de la réunion du Conseil. Il devait reprendre des forces, se rendre présentable, et reprendre ses esprits, se calmer, réfléchir.
Caitlyn lui avait indiqué une porte qui reliait cette chambre à une autre ; une chambre pour lui, une chambre pour Viktor. Elle avait abdiqué et avait accepté de ne pas le laisser dans sa cellule, malgré ce qui avait été décidé par l'ensemble du Conseil. Jayce lui en était reconnaissant, et il commençait même à l'apprécier, malgré sa froideur et sa distance. Elle était comme un phare rassurant dans la tempête qu'était devenue sa vie. Une lumière qui le guidait.
La porte claqua, et Jayce releva la tête. La femme blonde qu'il avait rencontrée à son arrivée était là, vêtue d'une robe blanche sur laquelle était brodé l'emblème de Piltover. Elle le salua avec son éternel sourire lumineux, et s'approcha de Viktor pour l'examiner. Le bruit de talons dans son sillage lui indiqua que Caitlyn était présente également. Elle se posta à la droite de Jayce, debout comme une statue de pierre.
Jayce baissa les yeux et fixa le carrelage brillant. Il n'avait pas encore le courage de regarder à nouveau Viktor. Les retrouvailles dans la prison le hantaient, et la vision de l'homme évanoui, la bouche entrouverte, pâle, éteint, en comparaison avec le soleil de Piltover, faisait grandir une angoisse sourde et étouffante au fond de son estomac.
— Je vous présente le médecin Lana Jarka. Elle s'est occupée de vous et elle va s'occuper de votre ami.
La voix de Caitlyn le sortit de ses pensées. Il acquiesça machinalement.
— Son pouls est faible. La perfusion va le maintenir dans un état stable mais s'il ne reprend pas des forces rapidement, s'il ne s'alimente pas, son cœur va finir par lâcher.
Jayce leva des yeux paniqués vers le médecin. Son ton n'était pas neutre, comme celui de la Conseillère, mais légèrement plus empathique. Une poche de liquide pendait à un piquet métallique, reliée à Viktor par un tube en plastique. La vue de la peau rougie et boursouflée autour de l'aiguille arracha une grimace à Jayce, qui tenta de rester concentré sur la femme blonde.
— L'accusé a refusé de s'alimenter. Le Conseil n'est en rien responsable de son état, répondit Caitlyn sans une seule émotion.
Lana pinça les lèvres et donna un petit coup dans la poche de liquide. Une goutte tomba et glissa dans le tuyau.
Jayce ne savait pas ce qu'elle pensait de la magie ni de la présence de ces deux inconnus étranges au sein du bâtiment du Conseil, mais il était évident qu'elle ne tolérait pas les mauvais traitements, et qu'en tant que médecin, elle désirait plus que tout sauver les patients qui avaient besoin de son aide. Il fallait qu'elle sauve Viktor.
— Depuis combien de temps sommes-nous là ? lança Jayce pour briser le silence qui s'était installé.
La question ne lui venait qu'à cet instant. Débarrassé du brouillard dans lequel il n'avait cessé de baigner depuis son réveil, son esprit était plus clair et retrouvait enfin le sens des priorités.
Caitlyn se tourna vers lui. Un pli barra son front tandis qu'elle réfléchissait.
— Les Pacifieurs vous ont trouvés il y a un peu moins de deux semaines. Votre ami s'est réveillé quelques heures après avoir été placé dans sa cellule, et vous êtes resté inconscient environ six jours avant de reprendre connaissance et de vous évanouir à nouveau, expliqua-t-elle d'un ton neutre.
Jayce se leva brusquement. La chaise grinça, ses muscles protestèrent.
— Quoi ? Ça fait presque deux semaines qu'il est enfermé là-bas ? s'écria-t-il.
Caitlyn lui jeta un coup d'œil désapprobateur.
— Nous lui avons donné de la nourriture et des vêtements, monsieur Talis. Il a eu tout ce dont il avait besoin.
Lana enchaîna avec une pointe de reproche dans la voix :
— Son état est critique. Il était déjà affaibli mais il l'est encore plus aujourd'hui.
La réponse de Caitlyn fusa comme une flèche :
— Le Conseil n'a jamais poussé cet homme à se laisser m...
— Arrêtez !
Jayce avait brandi sa main, secoué par un brusque accès de colère. Son corps vibrait d'émotions brûlantes qui ne demandaient qu'à surgir. Il prit une profonde inspiration pour se calmer. Il ne voulait pas entendre ce mot. Il ne voulait pas l'accepter.
Lana afficha une mine désolée et baissa les yeux vers Viktor.
— La Conseillère Kiramman a raison. Je suis désolée mais votre ami est... mourant parce qu'il se laisse mourir. Le problème est là.
Sa voix était douce mais Jayce y était insensible. Il tremblait de fureur et de frustration. D'inquiétude, aussi.
— Nous ne pouvons pas faire les choix pour lui, prendre des décisions à sa place... S'il ne veut pas reprendre des forces...
Elle marqua une pause et lâcha un soupir triste.
— Nous ne pouvons rien faire. Nous pouvons simplement garder son corps en vie. Son esprit, lui... Il se peut qu'il soit déjà loin. Il n'y a que lui qui peut se sauver.
Jayce s'écroula sur sa chaise. Toutes ses forces l'abandonnèrent abruptement. Les mots dévalèrent précipitamment sa langue, désordonnés, emportés par l'émotion :
— Non, non, non... Je peux l'aider ! Je peux l'aider à manger, l'aider à revenir, l'aider à...
— Oui, nous pouvons tous l'aider. Il faut qu'il reprenne des forces, c'est ce que nous pouvons faire.
Jayce planta son regard embué dans celui de son interlocutrice. Il y avait de l'espoir. Une petite lueur d'espoir qui brillait. Il pouvait y croire aussi, il devait y croire.
— Le pire arrivera seulement s'il continue de refuser de se battre pour rester parmi nous, poursuivit Lana.
Elle gardait ses deux mains dans son dos, le menton relevé, sûre d'elle, le visage moulé dans une expression bienveillante. Elle semblait sereine, habituée à être confrontée à des cas comme celui-ci, mais Jayce n'arrivait pas à calmer les battements frénétiques de son cœur.
Alors que le sien battait furieusement, celui de Viktor était à peine perceptible au fond de sa poitrine. Cette terrible différence lui était insupportable.
Viktor n'était pas de ceux qui se laissaient mourir. Il avait toujours eu cette volonté, cette volonté que Jayce avait toujours admirée, depuis leur première rencontre, jusqu'au bout. Il s'était toujours battu, il s'était même battu contre la mort. La maladie l'avait dévoré de l'intérieur mais il avait poursuivi ses recherches, poursuivi son travail, passé ses nuits à mener ce combat intérieur...
Et il avait utilisé le Cœur Hextech pour tenter de se guérir.
Jayce déglutit. Il n'avait toujours pas saisi ce que Viktor avait fait. Mais il avait vu sa main et sa jambe, étrangères, comme du métal, traversées par des rais de lumière. Il avait compris lorsqu'il s'était précipité dans le laboratoire pour tenter de le sauver, qu'il l'avait déshabillé, qu'il avait saisi impulsivement le Cœur Hextech qui grondait, qui brillait, qui semblait vouloir se lier à ce corps meurtri.
Le visage immobile, aux joues creusées, éclairé par les rayons du soleil, dans ce lit en face de lui, se superposait à celui de cet autre Viktor. Ce Viktor allongé dans le laboratoire, mortellement blessé après l'attentat qui avait détruit la salle de réunion du Conseil.
Jayce pouvait presque encore voir la poussière voler dans la pièce, entendre les gémissements de douleur, sentir l'effroi le glacer. L'explosion avait eu lieu dans une autre vie. C'était comme si une éternité s'était écoulée. Mais en réalité, tout était récent. Le brouillard avait quitté son esprit, alors sa mémoire lui renvoyait ces souvenirs devant ses yeux, ces souvenirs auxquels il n'avait pas envie de penser, ces souvenirs qui lui donnaient envie de hurler.
Viktor sur cette table, blessé par l'explosion. Viktor qu'il avait voulu sauver. Viktor dont la poitrine ne se soulevait plus, alors que lui, que lui, Jayce Talis, le stupide Conseiller qui avait abandonné son ami, abandonné ses convictions, n'avait eu aucune égratignure.
Puis, l'Hextech, l'explosion, la lumière aveuglante, le noir.
Viktor avait fini par se réveiller. Différent. Ce n'étaient plus sa main et sa jambe qui avaient été touchées par l'Hextech. C'était sa peau, c'étaient ses os, c'était tout ce qui faisait de lui ce qu'il était.
Jayce avait voulu le sauver.
Et, à présent, il gisait là, encore. Encore. Ils avaient parlé, ils s'étaient disputés, Viktor s'était enfui, Jayce s'était senti trahi, et Viktor avait changé, Viktor avait créé une communauté, Viktor était devenu quelqu'un d'autre. Jayce avait traversé le pire, il était tombé dans cet autre monde dévasté, tout cela pour ensuite se battre contre son partenaire.
Jayce enfouit son visage dans ses mains. Il ne voulait pas y penser. Il voulait chasser ces souvenirs parce qu'il savait que s'il y plongeait, il allait s'y noyer, et souffrir, souffrir de tout son être, souffrir parce qu'il avait fait des erreurs, parce que Viktor était allé trop loin, et que rien n'était plus comme avant.
Il ne supportait pas de voir Viktor dans ce lit, au bord du gouffre. Il n'avait jamais pu le supporter. Il avait l'impression que tout recommençait. Il avait l'impression d'être coincé dans une boucle infernale, de devoir assister sans cesse à la mort de son ami. Il ne pouvait pas le laisser dans cet état.
Jayce avait la mâchoire crispée, des larmes qui menaçaient de couler. Il balaya les images qui défilaient dans son esprit.
Il ne pouvait pas affronter ce nouveau monde tout seul.
— Je vais l'aider, finit-il par affirmer, brisant le silence qui s'était installé. Nous nous présenterons au Conseil ensemble. Même si des jours, des semaines, des mois, doivent passer.
Il se redressa. Lana lui offrit un sourire discret. Caitlyn hocha lentement la tête, pensive.
— Très bien. Je vous y autorise. Vous resterez ici, le temps de sa convalescence.
Un muscle de sa mâchoire tressaillit.
— Je vais informer le Conseil de ce changement.
Sa main gantée replaça le col de sa cape.
— Vous serez surveillés. Vous êtes toujours considérés comme étant potentiellement dangereux.
Elle lança un regard appuyé à Jayce et celui-ci se retint de lever les yeux au ciel. Il comprenait ses inquiétudes, surtout si la magie était interdite dans ce monde, mais n'importe quel observateur extérieur aurait pu comprendre que Jayce et Viktor ne représentaient pas un risque. Ils devaient avoir l'air pathétiques, perdus, épuisés. Et non pas dangereux.
— Allez chercher de la nourriture pour monsieur Talis, Lana, poursuivit-elle.
— Oui, Conseillère Kiramman.
La blonde quitta la pièce non sans un dernier coup d'œil pour Viktor. La porte claqua et fit sursauter Jayce. Celui-ci se recroquevilla à nouveau sur sa chaise, les coudes sur les genoux, une main massant son front plissé par l'inquiétude. Une angoisse sourde avait trouvé refuge dans son estomac. Il n'était pas sûr de pouvoir avaler quoi que ce soit.
Caitlyn et lui baignèrent dans un silence tendu, un silence qui permettait à Jayce d'entendre toutes ses pensées assourdissantes, même celles qu'il aurait aimé étouffer.
— Je ne comprends pas ! s'écria-t-il brusquement. Je... Je ne comprends pas pourquoi il est dans cet état, pourquoi il... il... il... a refusé de manger... Je ne comprends pas, c'est totalement absurde ! Je... Je ne voulais pas que tout ça arrive, je pensais qu'on allait sauver notre monde... que... que tout allait se terminer là... Je ne comprends pas...
Il ponctua son discours décousu de grands gestes de la main. Ses bras se levaient tout seuls, emportés par une soudaine énergie qui le traversa pendant quelques secondes, avant de s'évaporer, et de laisser sa voix se briser, son dos se courber une énième fois. Il portait encore et toujours un poids incommensurable sur ses épaules.
— Je ne vous connais pas. Et je ne connais pas votre ami. Mais ce que je peux vous dire, c'est que, parfois, nous pouvons avoir l'impression qu'il n'y a plus aucun d'espoir. Nous pouvons avoir envie de nous laisser sombrer, parce qu'il n'y a aucune échappatoire à la douleur qui nous ronge à l'intérieur.
Jayce lui jeta un regard confus mais curieux. Il crut voir une larme solitaire briller un instant au creux de l'œil de Caitlyn. Un battement de paupières, et elle disparut. C'était comme si la jeune femme se remémorait une expérience douloureuse. Jayce crut percevoir cette douleur qu'il connaissait si bien traverser fugacement son visage.
— Mais il y a toujours un espoir. Il y a toujours une flamme qui brille dans le noir. Il est difficile de la trouver, mais dès qu'on l'aperçoit, le monde devient un peu moins sombre.
Caitlyn se racla la gorge et tourna les talons, comme pour balayer ses paroles, les effacer avant qu'elles ne prennent toute la place dans l'immensité de la pièce. Avant de passer la porte, elle se retourna une dernière fois vers Jayce.
— Il va s'en sortir, j'en suis certaine.
Une émotion indéchiffrable adoucit ses traits puis s'envola. Caitlyn disparut dans le couloir. La porte claqua, la clé tourna dans la serrure, et Jayce lâcha un profond soupir.
Ses doigts s'égarèrent sur son poignet nu, là où se trouvait auparavant son bracelet de cuir, orné de la pierre runique. Il caressa sa peau, machinalement, tout en reportant son attention sur Viktor.
Oui, il allait l'aider. Il allait le sauver. Encore une fois. Il n'allait pas échouer, il savait qu'il pouvait le faire, il savait que Viktor était toujours là, qu'il voulait vivre. Il le savait. Il en était persuadé. Il était hors de question d'échouer.
Il allait être sa lumière dans l'obscurité.
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Coucou !
L'histoire continue lentement, mais sûrement ! Viktor ne va vraiment pas bien, Jayce commence à être hanté par les souvenirs de tout ce qu'il s'est passé avant qu'ils arrivent tous les deux dans ce nouveau monde, mais malheureusement, il ne se remet pas encore totalement en question... Il veut sauver Viktor, il ne veut pas échouer ; ça rappelle des choses... (oups)
Bref, j'espère que ça vous plaît toujours autant même si on ne peut pas dire qu'il se passe énormément de choses pour l'instant xD
Merci de me lire en tout cas, ça me fait vraiment plaisir ♥
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