Chapitre final
Au secours je bosse avec le diable. . . et la suite c'est maintenant.
Je m'arrête la main sur la poitrine essouflée par mon sprint. Je me penche pour reprendre mon souffle et quand je me relève, il est devant moi. Une fois mon souffle repris, je décide que je dois lui faire face alors la voix tremblotante, je m'exprime :
— Je m'appelle. . .
— Sakura Haruno, me coupe-t-il.
— Non, je ne suis pas elle, je suis...
Il me coupe encore, mais c'est une manie chez lui !
— Une fille extraordinaire qui a toujours voulu répandre de la joie autour d'elle et tu es aussi l'une des futures recrues les plus prometteuses du S.W.A.T.
— Vous faites erreur sur la personne, je m'appelle Sa. . . Amaya Otsutsuki, et je suis avocate d'accord ?
— Mais tu as toujours détesté les avocats, s'écria l'homme aux cheveux en pics.
— Ecoutez, le coupai-je.
— Non, écoute moi, et si même après ça tu ne veux toujours pas de moi dans ta vie alors je m'en irai.
Je me tais alors pour le laisser parler, mais pendant quelques minutes il ne dit rien et je me contente de le regarder l'air mi médusé mi compatissant devant sa détresse.
ça se voit qu'il aime cette Sakura.
Et pour une raison que je choisis d'ignorer, ce constat me fait souffrir.
Il prend une grande inspiration et commença enfin.
— Tout a commencé avec un fichu site de rencontre où nous avions échangé des messages pendant à peine un quart d'heure. Ce court laps de temps a suffit pour que nous décidions de nous rencontrer dans un restaurant de nouilles en bas de chez toi, sourit-t-il nostalgique. La première fois que nous nous sommes rencontrés tu as fortement ébranlé mon égo. Je mettais les femmes dans le même sac parce que je sortais d'une relation qui n'avait pas été des plus fructueuses. Et mon comportement t'as tellement énervé que tu ne t'es pas gênée pour me remettre à ma place.
— Après cette entrevue, nous étions tous les deux d'accord sur le fait qu'on ne voulait plus jamais se revoir. Tu n'étais absolument pas le genre de femme que je recherchais, me prend t-il de cours. Tu étais intraitable, impulsive, bornée, têtue et insensée, l'idée de savoir que tu avais connu d'autres hommes avant moi m'irritait.
— Et songer qu'il en existe après moi était tout simplement inconcevable, c'était hors de question parce que tu étais la seule qu'il me fallait. On se connaissait à peine mais tu as changé le cours de ma vie. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore. Je t'ai aimé, t'aime et t'aimerai toujours d'un amour inconditionnel, de ceux qu'il est impossible d'effacer ou d'oublier, alors quand je te dis que tu es la femme de ma vie, ma Sakura, crois moi, je ne peux pas me tromper. Je ne sais plus vivre sans toi à mes côtés
— Arrêtez, dis-je, en ravalant tant bien que mal les larmes qui me montent aux yeux.
— Sakura.
— Arrêtez vous je vous en supplie monsieur Sasuke.
— Tu ne te souviens toujours pas alors ?me demande-t-il avec résignation. Pour toute réponse, je baisse la tête et secoue négativement la tête.
Après un dernier regard vers moi, il entreprend de s'en aller comme il l'a promis plus tôt et relevant enfin la tête vers lui, mes yeux remplis de larmes, je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine.
Je ne me rappelle toujours pas de l'avoir connu, mais je sais une chose c'est qu'il est éperdument amoureux de cette fille. Je n'ai jamais vu ou entendu qui que ce soit se battre ou parler avec tant de conviction de la personne qu'il aime. Rien que pour ça, je ne peux pas le laisser s'en aller comme ça.
— Attendez, hurla-t-elle en descendant dans la rue.
Hélas, j'ai perdu beaucoup trop de temps à me remettre en question. Il s'en est allé et sa berline s'éloigner au loin me le confirme. C'est fini, elle ne le reverrait plus jamais. . .
Du moins c'est ce que je pensais. Jusqu'à ce que je n'entende une voix que je saurais reconnaître entre mille.
— Ce cri m'était-il destiné ?
Je fais volte face et laisse mes larmes choir sur mon visage.
— Je, commençai-je avant d'être prise d'autres sanglots.
Sasuke comble l'espace entre nous et porte ses mains à mes joues pour sécher mes larmes puis je décide de me ressaisir.
— Je ne me souviens toujours de rien de ce que vous racontez.
— Ce n'est pas de ta faute
— Je sais, mais pour autant quand je vous ai trouvé là à reluquer ma voiture, ça a fait un bim bada boum, ça a sonné comme une évidence.
Reniflant comme une gamine, je poursuis :
— Je ne veux pas que vous partiez. Le doute s'est immiscé en moi et les choses sont assez confuses dans ma tête mais durant ces derniers jours, au cours desquels j'ai eu la chance de vous côtoyer, j'ai découvert un homme merveilleux et j'adore ma vie depuis que vous y êtes entrés ou revenu je n'en ai aucune idée, mais ne me laissez pas.
Je pose mes mains sur les siennes, celle du supposé amour de ma vie passée et ma vie de maintenant et là, quand je fixe mes prunelles aux siennes je sais que je fais pas totalement une connerie.
— Vous m'aimez et je vous aime aussi. Alors acceptez de reconstruire une autre histoire avec moi Sasuke, repartons du début et découvrons nous comme si on venait de se rencontrer - encore une fois.
Lorsque mon speech s'achève, il ne dit rien, son visage non plus n'exprime rien et soudain je me sens honteuse d'avoir cru un seul instant qu'il accepterait sa proposition. Je me sens honteuse d'avoir imaginé un scénario aussi fou. J'en rirai si miss chance ne s'en chargeait pas déjà pour moi là haut. Oui elle aussi ce doit être une célibataire endurcie.
Il me surprend alors que j'entreprend d'ores et déjà de m'enfuir en courant.
— Tout ce que je veux c'est vivre dans l'instant présent, tant que je t'ai toi, ça me va, que tu veuilles t'appeler Amaya ou Sakura.
Nous nous regardons dans le blanc des yeux pendant un long moment. Lui je sais pas, mais moi je suis aussi bouleversée que si on venait de m'annoncer un tremblement de terre.
Et à travers ce regard que nous échangeons, je vois l'entièreté des émotions qui le traversent, et j'espère de tout coeur qu'il voit les miennes aussi. Comme si cette distance n'était plus supportable et qu'il avait entendu toutes mes supplications, il m'attire tout contre lui et m'embrasse de la plus douce et tumultueuse des façons qui soit. Comme si mes lèvres étaient l'oxygène qu'il avait besoin de respirer à grande bouffée et j'enfoui mes doigts boudinés dans sa chevelure pour approfondir notre baiser.
— Aimons-nous vite alors, lui dis-je entre deux baisers, laissant mon hérisson un peu perplexe.
Il devrait être habitué depuis le temps.
— Quoi ? Dit-il en arrêtant de parsemer ma bouche de bisous
— Aimons-nous vite parce que je n'ai qu'une vie à vous consacrer. Honnêtement, je ne sais même pas si dix mille seraient suffisantes, mais je n'ai plus envie de gâcher une seule minute. Je veux que vous me fassiez des bébés, mais d'abord je veux être celle qui partagera votre vie
— Je te trouve bien entreprenante, dit-il d'un air narquois. Pour une personne qui disait vouloir nous redécouvrir l'un l'autre, songer au mariage est un peu précipité non ?
— Tout compte fait, je ne crois pas pouvoir faire dans la demi mesure, je suis certaine que vous vous y ferez.
Et je lui saisis la main pour l'entraîner à ma suite.
Assise aux côtés de mon bel homme, je contemplais le reflet du soleil couchant sur le lac. Nous avions beaucoup déambulé et nous étions arrêtés dans le parc Yūjō, nommé ainsi en l'honneur de la belle amitié qui unissait les deux fondateurs de la ville. Oui tous les parcs ici ont des histoires à faire pleurer Vladimir Poutine et Donald Trump en pleine partie de boxe amicale. Et celle-là c'est pas une histoire inventée.
Je suis sortie de ma contemplation par le regard brûlant de Sasuke qui me procure de doux frissons dans la colonne vertébrale. Je décide alors de poser mes yeux sur lui et confirme mes soupçons. Ce doit être le plus beaux des ressentis, regarder son hérisson préféré et se rendre qu'il nous regarde déjà - enfin si vous aimez bien quand ça vire à la psychopathie -ps: je sais pas si le mot existe.
— Et c'est moi qui allait trop vite ? Le taquinais-je en le voyant sortir de sa poche une petite boîte noire, se déplaçant légèrement du banc face au lac où nous étions assis.
— Ca fait un bout de temps aujourd'hui que je me balade avec, répond-t-il en mettant un genou à terre.
— Tu l'as dit toi-même, nous n'avons qu'une vie à nous consacrer l'un à l'autre, et je veux pouvoir te dédier chaque instant qu'il me reste à passer en ce monde, Sakura. Alors acceptes-tu de devenir ma femme et de ne plus jamais laisser quoique ce soit nous séparer ? dit-il en ouvrant la petite boîte
Une magnifique bague sertie de petites pierres rouges se révéla alors à moi.
Purée !
Il a pas fait ça ?!
— Oh mon Dieu Sasuke, c'est le Moon Eye ? Demanda-t-elle stupéfaite. (Il hoche la tête.)
— Oui, je comptais te la passer au doigt dans ton cercueil à l'époque où on croyait que tu étais morte. Tu sais, je t'ai raconté. à cause de ton ancien patron. . .
— Sasuke.
— Je sais, c'est. . .
— Mon hérisson, tu radotes là, dis-je avant de lui tourner le dos pour cacher mon sourire. C'est moi qui fais ça d'habitude.
— C'est ta faute à ne pas répondre aux questions qu'on te pose, fit-il semblant de bouder en m'enlaçant par derrière.
Bim boum bada boum. Le bruit que fait son sourire dans ma tête...
Je me souviens.
— La question ne devrait même plus se poser, Sasuke, râlai-je. Bien sûr que j'accepte de t'épouser, mon gros bêta de hérisson sexy.
Sans plus attendre nous nous jetons sur les lèvres l'un de l'autre et nous embrassons encore, tuant cette minuscule distance qui nous séparait beaucoup trop à mon goût.
— Au fait Sakura, Je ne me rappelle t'avoir donné le nom du diamant.
— Oh, ce n'est pas le cas.
— Tu as recouvré la mémoire, s'exclama-t-il en stoppant notre marche dans les rues animées de Konoha
— Moi ? Demandais-je innocente, mais non.
— Sakura, s'apprête-t-il à me gronder ayant cerner mon mensonge
— Regarde, pointé-je soudain un panneau publicitaire pour changer de sujet. Il est écrit qu'un certain Jiraya peut nous marier.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et l'entraîne à ma suite. Ce même soir, nous nous sommes mariés et c'est aussi ce jour-là que j'ai su que peu importe si je perdais la mémoire je retomberais volontiers mille fois amoureuse de lui.
Parce qu'il me suffira de me souvenir qu'il s'appelle Sasuke Uchiwa, et que quoiqu'il advienne il m'aimera et que je l'aimerai en retour pour toujours et à jamais.
Au final vous vous en doutez...
J'ai pas été acceptée au SWAT - j'étais trop nulle. Du coup Sasuke a démissionné après qu'on l'ait ré embauché - oui ce type est sacrément culotté, mais je l'aime - et Naruto aussi a démissionné. Résultat, comme on pouvait pas être quatre guignols au chômage - oui quatre avec Hinata qui s'est rétablie - on a créé une agence de détective en herbes.
Après l'épisode avec Madara, je sentais que j'avais envie d'attraper des criminels à nouveau, d'où la création de notre agence Yunaiteddofōraifu. C'est un long nom hein ? Pipelette un jour, eh bah pipelette toujours. Ça veut dire unis pour la vie. Parce que c'est ce que nous sommes. Sinon ça aurait été bienvenue chez Barbapapa et Hérisson personne n'était d'accord. Pourtant il claque ce nom. . .
Ceci n'est en aucun cas la fin de mon histoire, au contraire, cette histoire ne fait que commencer. Notre amour ne connaîtra pas de fin heureuse parce que jamais il ne se terminera.
Mais. . .
Je crois qu'il y a bien deux, trois petites choses à rappeler.
La première, c'est bien que l'amour n'est aucunement raisonnable, et sûrement pas raisonné. Je ne sais pas combien de fois ma raison -pas si raisonnable que ça- m'a averti de ne pas me laisser emporter par cette fichue tempête de l'amour. Je pense qu'au fond, seul mon cœur savait. Il a d'ailleurs toujours su ce qu'il me fallait et je ne regretterai jamais de l'avoir suivi.
Ensuite, l'autre chose que je retiens de cette histoire, c'est que. . .
Lors de ma discussion avec la mort - oui, on a eu miss chance faut bien qu'il y ait miss mort sa voisine de palier, sinon ce ne serait plus une fiction douteuse pour ados qui se respecte. Donc je disais, elle, elle m'a confiée qu'une rencontre c'était quelque chose de décisif. Une brèche qui marque le temps. Crée un avant ainsi qu'un après. OK, je m'explique.
Avant lui, je n'avais pas besoin que quelqu'un me complète. Je n'étais pas une moitié, et c'est toujours le cas maintenant. La différence c'est qu'à chaque seconde qui défile, il m'inspire, et me fait être une personne meilleure, celle que j'ai toujours rêvé d'être.
Et je peux enfin finir cette phrase.
Au secours, je bosse avec le diable, j'en suis tombée amoureuse - très maladroitement admettons le - et si c'était à refaire, sans aucune hésitation, je referai très - maladroitement - exactement la même chose.
C'est une longue phrase je sais, mais que voulez-vous ?! J'ai toujours été une grande pipelette.
❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
Fin❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
Wow! ça fait beaucoup de petits cœurs donc je vais m'arrêter.
Des avis !!!!
Des avis !!!!
Vite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
N'hésitez pas à m'en faire part.
Et sachez qu'à chaque seconde où j'ai écrit cette histoire, j'ai pris un plaisir fou et j'en ai pris encore plus à lire tous vos commentaires. Ils m'ont portée jusqu'ici, et je ne vous remercierai jamais assez d'avoir bien voulu me lire.
Prenez soin de vous.
Et désolée pour la longue absence. Je vais de ce pas finir de boucler la fée de mes rêves, mon autre histoire, spécialement pour toi
❤❤❤
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