NDA: Je n'ai pas de titre pour ce chapitre alors donnez lui celui que vous voulez. Bonne lecture.

Au secours, je bosse avec le diable. . .

J'ai l'impression que tout ce que j'ai vécu jusqu'à maintenant n'est que fiction.

Non mais,

C'est

Juste un truc de dingue !!!

Ouais je vous ai vu venir, vous pensiez que je piquerai une méga crise hein ?

Mais ce n'est pas le cas. Non absolument pas, au contraire maintenant je suis encore plus déterminée à faire tomber Madara.

Pour entretenir son image, faut bien faire deux, trois actes de charité par ci par là. Et comme même Madara Uchiwa tient à en avoir une belle, lui aussi joue les types "j'ai un caractère nul chier, mais aimez parce que je fais parfois des trucs gentils".

Sa bonne action à lui, il l'organise une fois tous les ans et elle consiste en un gala de bienfaisance qui se déroule dans les locaux de sa compagnie. En bon anti-héros de fiction douteuse pour ados, il est aussi prévisible que moi sur un ring de boxe. Oui parce qu'on sait tous que si jamais je me retrouve sur un ring de boxe, je vais tellement agacer mon adversaire qu'il va déclarer forfait, demander une injonction d'éloignement, peut-être même porter plainte pour harcèlement et. . . et je pourrais continuer cette histoire encore des heures mais, ce n'est pas de moi qu'on parle. C'est de Madara. Oui, vous égarez pas les gars.

Oui alors, j'en étais où ? Ah oui! Madara est très prévisible. En farfouillant dans son bureau, j'ai remarqué qu'il y avait un détail qui ne collait pas. . .

Quoi ?

Ça semble si peu crédible ?

Bon d'accord, la vraie version. . .

Le plus important de tous les rituels glauques de Madara, c'est son café du matin. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux. Et moi, en tant que sa secrétaire, j'ai le devoir de lui en déposer une tasse sur son bureau, cinq minutes avant qu'il n'arrive et pas une de plus.

Donc ce matin, après avoir quitté mon hérisson aux révélations dignes d'une ff très bizarre, je suis arrivée au bureau, j'ai déposé mes affaires. Suis partie lui chercher un café. Puis revenue le déposer dans son bureau, ai dansé la macarena devant le gigantesque portrait qui trône dans son bureau et là, boum révélation. Ok, peut être que j'exagère. . .

Mais toujours est-il que pendant que j'effectue une glissade sur le côté, mon orteil va dire de façon très peu délicate bonjour au meuble dans lequel Madara range quelques bouteilles. Je regarde un peu mieux le fameux meuble et l'évidence me saute aux yeux. Le meuble a été bougé vers l'avant avant d'être mal remis à sa place.

Je jette un coup d'œil dans le couloir, récite mentalement ma prière païenne et bouge le meuble. Et putain! Il pèse une tonne. Disons deux vertèbres claquées plus tard, je découvre un coffre derrière la table. Et les dizaines de mini moi dans ma tête me crient "C'est forcément là qu'il cache le Moon Eye ".

Je remets vite tout en place et ressort du bureau de Madara. Mais vous savez ce qu'on dit "Malchanceuse un jour, malchanceuse toujours". Je tombe donc sur Madara.

ça y est c'est ici que s'arrête cette aventure. J'ai été contente de vous connaître les amis. . .

— Est-ce que je peux savoir ce vous faisiez dans mon bureau Haruno ? me sort Madara de mes songes.

— Vous voulez dire à part déposer votre café ? Euh je vous cherchais. . .

Mais pourquoi j'ai dit ça ?

Mon boss hausse un sourcil interrogateur.

Vite, un mensonge !!!

— Oui parce que j'ai remarqué une certaine incohérence dans les chiffres du. . .

— Dites-moi Haruno, vous prévoyez d'aller bosser pour le fisc ? me coupe-t-il.

— Non monsieur, c'est juste que. . .

— Rien à cirer de vos inquiétudes ridicules. Circulez, Haruno !

Sauvée par son caractère de mufle. Sans faire d'histoire, je fais ce que dit mon patron et circule jusqu'au pipi room, où je tape vite fait un message à Sasuke.

[J'ai découvert un coffre dans le bureau de Madara.
Quelque chose me souffle qu'il renferme le M.E]

[Bien joué, Barbapapa.
Qu'est-ce qui te fais croire ça ? ]

[Intuition féminine, Sonic
Et je sais aussi qu'il se méfie un peu trop de sa femme pour le laisser chez lui]

[Bien vu.
On établira un plan d'attaque ce soir.
Salut Barbapapa.]

Si ça ce ne sont pas des mots d'amour. . . 

Je tape vite une réponse avant que mon boss, mister fouettard, ne remarque mon absence.

[Salut Hérisson ;-) ]

Je suis encore en train de sourire comme une idiote quand de violents coups résonnent contre la porte de la cabine dans laquelle je suis cachée et, surprise, je lâche mon portable dans la cuvette et appuie sur la chasse par erreur.

— Putain de bordel de merde de con, hurle-je en débloquant la serrure. Il y avait une autre cabine de libre ! Espèce de . . . patron très - très sympa.

— Haruno, vous n'avez pas mieux à faire que de boucher les toilettes de mon entreprise. Le gala de charité de demain ne va pas s'organiser tout seul, gronde-t-il avant de sortir.

Quelqu'un pour lui dire que c'est les toilettes pour dames ?. . . Non ? . . . Tant pis.

Je serre les dents, me lave les mains et retourne à mon bureau. Promis juré craché, je vengerai l'âme de mon téléphone et des nouvelles sonneries que je venais de télécharger.

Bien plus tard, des dizaines et des dizaines de nuances de gris choisies pour la déco très très palpitante de la boum de mon patron plus tard, je passe à la partie que je préfère. Celle de la dégustation des mets qui seront servis. Je choisis les plats les plus raffinés et me délecte dores et déjà de la tête que fera Madara en découvrant la facture. Ai-je dit que j'adorais ma vie ?

Je sors de chez le traiteur et ne ressens pas la moindre envie de retourner au boulot. En sortant du taxi, dont je mets bien sûr la facture sur le compte de l'entreprise, je vois le bâtiment être évacué. J'aperçois Shikamaru et l'intercepte alors qu'il s'apprête à rejoindre son bolide.

— Shikamaru, est ce que tu sais ce qu'il se passe ?

— Les canalisations ont sauté. Personne ne sait pourquoi.

— Oh merde ! m'exclamai-je alors que l'avocat à la coupe façon maison de Bob l'éponge carré m'interroge des yeux.

— Tu es sûre que tu vas bien ?

C'est à mon tour d'être intriguée.

— Sur quelle planète est-ce que Sakura Haruno n'est pas contente de prendre un jour de congé ?

— Est-ce qu'à tout hasard un téléphone pourrait boucher tout un réseau de canalisations ?

— J'en sais rien pourquoi tu demandes ?

Je me balance désormais sur un pied alors que l'avocat rit de moi.

— Hé ! Te moques pas de moi, mister ananas. Remercie moi plutôt parce que grâce à moi, tu vas rentrer tôt et retrouver ta petite femme, fais-je en croisant les bras sur ma poitrine la mine boudeuse.

— Merci Sakura. Le monde serait bien fade sans personnes comme toi.

Le brun commence à s'éloigner et je crie :

— Je suis unique en mon genre Shikamaru ! Et tâche de t'en souvenir quand tu me choisiras un cadeau d'anniversaire pour la semaine prochaine.

Le connaissant, il était capable d'oublier. Je me retourne et découvre agréablement que le chauffeur qui m'a ramenée n'a pas bougé. Je remonte et lui demande un grand sourire aux lèvres :

— ça vous dit qu'on dépense l'argent de mon patron, Tobi, ai-je lu sur son badge ?

— Avec plaisir ma petite dame, me sourit-il.

Et voilà comment je me rends en vadrouille avec mon nouvel ami.

****à suivre et une petite pensée pour notre Haku2pix qui m'a m'a appris le joli mot qu'est pipi room. 

Oui, oui, malgré ma côte de popularité très faible, je fais la pub, donc allez lire ses histoires, elles sont géniales****

Je vous laisse.

Ah et oui, désolée pour le retard😅😅😅.