Il était plusieurs fois ( tournoi 24 plumes )
Il était une fois...
Ou plutôt, non, il n'était pas une fois. Il était plusieurs fois, de nombreuses fois, un nombre innombrable de fois. Toutes les fois où les histoires ont dépassés le bord des lèvres pour installer un doux goût de rêve dans le monde, toutes les fois où la légende s'est mélangé et romancé, toutes les fois où les héros, par une voix mystérieuse ou une plume légère ont revécu la même histoire si différente. Mais voilà que je divague, et laissez-moi reprendre mon conte...
Il était plusieurs fois un prince, né dans un beau royaume au nom qui arrose avec grâce le tympan, voyez-le, avec ses prairies toutes parsemées de fleur, ses saules offrant une ombre toute légère au bord d'une rivière... Entendez donc les merles qui sifflent avec amour une mélodie d'antan, et le clapotis doux des vagues, faites-le résonner dans vos cœurs... L'odeur jaune et violette de l'harmonique nature enfle à présent vos narines, et sous vos doigts touchez la soie dont sont faits les vêtements... Si vous goûtiez maintenant un de ses fruits mûrs à point qui abondent dans ce printemps continu ? Voilà de quoi était faite la vie du prince et de tous ses sujets. Bonheurs éphémères et douceur éternelle.
Le prince était d'ailleurs un homme fort beau. Il avait la peau d'un noir magnifique, et ses yeux de la même couleur brillaient si fort qu'ils semblaient vous plonger dans une sublime nuit étoilée. Son corps n'était pas des plus musclés, mais parfaitement calibré. Ses cheveux se déployaient tel un astre sombre tout autour de son visage gracieux.
Ce n'était point un homme sans défauts – qui l'était, après tout ? – mais il était doté d'une grande générosité et d'un sens de la justice sans failles qui faisait oublier sa maladresse et son esprit quelques fois un peu naïf. Il semblait être un futur roi hors pair, même si le souverain ne commandait point grand-chose dans le royaume d'Olyroa ou le peuple avait la majorité du pouvoir – et c'était très bien ainsi, chacun vous le confirmera. Nombreuses étaient les filles à tomber sous son charme. Et bien qu'on ne le criât point partout, tout le monde était curieux de savoir pour qui craquera enfin le cœur immense de Yan – c'était son nom.
Mais quittons donc un peu notre futur souverain pour s'aventurer quelques centaines de kilomètres plus loin : nous voilà dans les contrées de Statiss.
Si Olyroa incarnait le calme, l'harmonie et la douceur, Statiss était son opposé le plus parfait.
Voyez dans vos prunelles horrifiées les arbres désolés et le fleuve noirâtre ! Entendez les plaintes des oiseaux affamés et le terrible grincement des portes usées ! L'odeur âcre des charognes repousse vos narines ! N'ayez point le malheur de laisser traîner un doigt : il en ressortirait égratigné par quelque ronce maléfique. Goûtez... Non, ne goûtez rien. En ces terres, la famine était affreuse, et les aliments bien souvent empoisonnés. Au mieux, ils n'avaient pas d'autre goût que celui du néant.
Les habitants, pour la plupart, n'étaient point méchants. Mais leur vie était si désolante que plus aucune lueur ne brillait dans leurs prunelles, et nombre d'entre eux sombraient dans la dépression ou l'alcoolisme. Pour ne rien arranger, ce terrible royaume était dirigé par une femme des plus détestables. Manipulatrice, égoïste et injuste, elle était l'incarnation même de l'horrible belle-mère. Mais de Coris, le jeune prince de ce pays-ci, elle n'était point marâtre. Elle était sa génitrice directe, au grand malheur de celui-ci.
Coris était un homme tendre et drôle, habile de ces mains et plutôt affectueux. Il aurait pu être le roi qui raviverait la flamme de ce royaume, celui qui enfin laisserait entrapercevoir la lueur de l'espoir. Il aurait pu, en effet. S'il n'était pas muet. Dès que la Reine avait appris que son fils était atteint de ce « Mal », comme elle l'appelait, elle avait décidé de le rayer définitivement de la famille royale, tant elle trouvait cela honteux. Elle fit croire que la gouvernante avait fait tomber le tout petit par la fenêtre – elle ne l'aimait pas, c'était un bon moyen de se débarrasser d'elle – et cacha son enfant dans un recoin inconnu du château. La gouvernante fut mise à mort, mais au moment où la mère voulu faire subir le même sort à son fils qu'elle avait auparavant endormit, elle ne parvint à le tuer. Elle l'abandonna donc devant la porte de modestes paysans. Le couple, attendri par ce jeune enfant inconscient sur leur palier, ne put faire autrement que de l'accueillir chez eux.
Sûrement vous demandez-vous pourquoi je vous raconte ces deux histoires si différentes, alors que je pourrais me concentrer sur une seule d'entre elles. Que vous êtes impatients ! Mais j'y viens, n'ayez point d'inquiétudes, j'y viens... Ouvrez grand vos oreilles curieuses et vos yeux étourdis, et nourrissez vous donc de mon conte...
Un beau jour, Yan eut ouïe des horribles conditions dans lesquelles vivaient les habitants de Statiss. Il crut d'abord à une bonne farce ou à une drôle de légende. Pour lui qui vivait dans un si beau royaume ou chacun connaissait le sens du mot « bonheur », la perspective de telles terres paraissait impossible. Pourtant, devant la mine horrifiée d'Elana, une des plus grandes exploratrices d'Olyroa qui revenait d'un voyage en ces terres, il fut rapidement convaincu. Aussitôt, son cœur compatissant se mit à battre à toute allure, et son cerveau déjà prévoyait un plan de sauvetage.
À l'assemblée, il fut voté qu'un groupe d'expédition s'en irait dans ces terres apporter ravitaillements et outils afin d'aider les habitants de cet endroit. Yan se proposa immédiatement pour en faire partie, et on ne put lui refuser. Accompagné d'explorateurs (dont la talentueuse Elana), de médecins, de cuisiniers et d'autres habitants utiles à leur mission, ils se mirent en route dans trois elkavirs, sorte de navires légers qui prenait appuis sur l'air pour se propulser au dessus de terre.
Deux ou trois jours plus tard, ils étaient arrivés aux confins de Statiss. Plusieurs d'entre eux, dont le prince lui-même, s'évanouirent devant ce spectacle désastreux si éloigné de ce dont ils avaient l'habitude. Après les avoir réanimés, on décida de continuer tout de même. Il aurait été inhumain de faire demi-tour alors que d'autres hommes vivaient dans de telles conditions et qu'ils pouvaient leur apporter leur aide.
Après une ou deux heures de navigation difficile – l'air était si lourd que les elkavirs avaient grande peine à s'avancer – ils arrivèrent dans une ville, la seule de ce royaume. Nombre de maisons étaient à l'abandon. Elana aperçut enfin une légère fumée qui s'échappait d'une cheminée ; d'un commun accord, les habitants d'Olyroa décidèrent de tenter leur chance. Yan, Ellana et quelques autres sortirent des elkavirs.
Il n'y avait point de sonnette. Par mesure de politesse, ils toquèrent, bien que la porte était entrouverte. Un jeune homme d'une bonne vingtaine d'années vint leur ouvrir, la mine un peu triste et désolée. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant ces gens bien vêtus et rayonnants ! Il les regarda attentivement, ne sachant que faire.
- Monsieur ? Excusez moi de vous déranger...sommes nous bien dans les terres de Statiss ? demanda Yan tout en connaissant déjà la réponse.
Le jeune homme hocha timidement la tête, captivé par les yeux sombres de son interlocuteur.
- Nous venons d'un royaume à quelques centaines de kilomètres de là... Olyroa. Nous avons eu vent des horribles conditions dans lesquelles vous vivez, et avons voulu vous apporter de l'aide. Nous aurions besoin de renseignements... Pourriez vous éclairer notre lanterne ?
Le jeune ouvrit légèrement la bouche, béat, mais la referma presqu'aussitôt. Il eut une mimique gênée, et ne dit rien. Il disparut soudain de l'encadrement de la porte. On crut qu'il s'était apeuré, mais il revint rapidement avec du papier usé et un crayon. Il écrivit :
« Je suis muet »
- Oh... s'attrista un médecin.
« Non, c'est rien. Pourquoi parlez vous notre langue ? »
- Je pourrais vous retourner la question. Sans doute descendons nous d'ancêtres communs. Quel est ton nom ?
« Sûrement. Je suis Coris. Mes parents sont dedans, ils vont aideront mieux »
- Pouvons-nous entrer ? demanda Elana.
Le jeune hocha de nouveau la tête. Ils s'aventurèrent tous à l'intérieur. Tous ? Non. Yan ne bougeait pas, perdu dans ses pensées. Quelque chose, dans les mimiques de Coris, sa manière de se tenir, son écriture, quelque chose, il ne savait pas, il y avait quelque chose d'obsédant.
Ramené à la raison par le regard insistant d'Elana, il entra. Ils discutèrent longuement avec les parents adoptifs du jeune prince. Les paysans leur confièrent la situation plus que difficile dans laquelle ils vivaient ainsi que la monarchie tyrannique que la reine imposait. Leur mission s'annonçait compliquée. La souveraine venait mettre la pagaille dans leurs plans.
Les habitants d'Olyroa prirent congé de Coris et ses parents, leur offrant un panier de fruits juteux et d'autres aliments que les pauvres gens n'avaient jamais vus. Yan fit un sourire à Coris. L'air semblait s'être réchauffé.
Ils décidèrent de faire une distribution générale de nourriture. Ils toquèrent à toutes les portes, offrant un énorme panier d'un mètre de large à toutes les familles. Le soir pointait le bout de son nez quand ils eurent fini. Ils établirent un campement dans un champ abandonné : il était temps d'établir un plan pour mettre fin à ce règne malsain.
Ils discutèrent longuement sans trouver quoi que ce soit. Le sommeil finit par les rattraper, et ils s'endormirent tous. À l'exception de Yan, qui dès qu'il entendit le ronflement général, s'éclipsa doucement et se mit à courir vers la première maison qu'ils avaient croisée.
Arrivé devant, il se sentit un peu benêt. Qu'est-ce qu'il lui avait prit, de venir après minuit devant une chaumière à cause de quoi ? Une légère sensation qui était venu lui titiller dans la tête ? Yan entendit soudain du bruit très proche de lui. Une silhouette se dessina dans la pénombre. Le visage de Coris, éclairé par un croissant de lune, rayonna dans les yeux de Yan. Le jeune paysan, surpris, eut un mouvement de recul. Yan posa un doigt sur ses lèvres et se rendit compte après coup à quel point ce geste était stupide.
- Je... je m'en vais... Désolé du dérangement...
Coris dégaina crayon et papier.
« Non, non, reste. Qu'est ce qui t'amène ? »
- Et bien... Nous préparons un plan... Pour vous sauver, enfin... Je voulais savoir si tu avais des idées. Et puis...hum... je voulais te revoir.
« On pourrait s'introduire au palais, mais c'est tellement risqué...Au fait, j'adore tes yeux »
- Mais comment ? Et...oh...merci. Les tiens sont pas mal non plus.
« La reine connaît si peu ses serviteurs que nous pourrions nous faire passer pour certains d'eux, et je ne sais pas, l'empoisonner ? (mes idées sont stupides).
- Mais c'est une excellente idée ! Seulement... Avec quoi ?
« Oh, ici, ce n'est pas ce qu'il manque... Il suffit de casser une branche ou de cueillir un fruit...»
- Admettons qu'on s'introduise dans le palais avec notre poison. Comment le lui faire prendre ?
« Dans son verre, évidemment ! On ne t'a jamais raconté de contes pour enfant ? Ce sont nos seuls divertissements, ici... »
- Dans les nôtres, il n'y a jamais d'empoisonnement. Que de la paix, des fleurs, du bonheur...
« Je vois »
- Mais je... euh... je ne serais jamais capable d'assassiner quelqu'un de sang froid. Même la plus ignoble des femmes.
Coris fit une petite pause puis reprit son crayon.
« Moi non plus »
-Oh ?
« Non. Mais j'ai peut-être une idée »
Yan resta muet comme une carpe, alors Coris continua.
« Il existe des plante : des bégoya. Ce sont de grandes tiges ronceuses dont les fruits endorment. Il en pousse derrière la maison. Voilà ce qu'on fait : on endort la reine un certain temps, on évacue tous les habitants et on les emmène dans vos drôles de navires. Lorsqu'elle se réveille, il n'y a plus personne. Les habitants de Statiss chercheront ensuite une terre où s'établir... »
Pendant qu'il écrivait, Yan eut tout le temps de le détailler. Il le trouvait beau, avec ses cheveux en bataille et son teint cireux. Il n'arrivait pas à mettre le mot. Il lu le papier avec le plan de Coris et sourit.
- C'est parfait. Parfait. Mais vous savez, vous pourrez vous installer à Olyroa... Le royaume est immense.
« Nous n'abuserons pas... »
- Ce n'est rien.
Coris sourit, reconnaissant. Il se remit à griffonner, la main tremblante.
« Tu as une très jolie voix... »
- Et toi le plus beau des silences.
Ils s'embrassèrent doucement, comme bercés par la lune. Puis Yan prit le bras de Coris, et ils s'élancèrent tous deux vers le campement de fortune.
Le lendemain matin, tous les membres de la mission étaient au courant de leur plan. Coris et Elana allèrent chercher les baies de Bégoya, tandis que les autres entamèrent la plus grande partie de leur plan : prévenir les villageois. Si certains se montraient un peu réticents, le sourire de bienveillance des habitants d'Olyroa acheva tous de les convaincre. Ils ne pouvaient refuser de laisser pénétrer en eux une lueur d'espoir, celle qui s'était éteinte il y a bien trop longtemps.
Sûrement vous demandez-vous, lecteurs avides de légendes, sûrement vous demandez-vous à quoi bon endormir la reine alors que tous les habitants auraient pu embarquer en la laissant au dépourvu ? Mais enfin, c'est d'une simplicité enfantine ! Si les villageois vivant aux alentours du château avaient été informés de l'évacuation prévue et pouvaient les suivre sans grande difficulté, certains – et pas les moindres – n'avaient pas été prévenus. Qui ? Les serviteurs de la reine, bien entendu ! Ces pauvres ombres effacées qui se glissent avec adresse dans chaque palais, enfermées sans cesse, si proches du luxe auquel elles n'auront jamais accès. Ces gens qui à Statiss couchaient entassés dans une grange miteuse où les courants d'air ne passaient pas : ils étaient sans interruption. Ces gens qui sous ordre de la reine craignaient la peine capitale au moindre faux mouvement. Ces gens qui parmi tous les malheureux de Statiss faisaient parti des plus à plaindre.
Il fut décider que seuls Yan, Coris et Baldavik – un orateur très persuasif qui pourrait leur être utile – se rendraient au palais tandis que les autres prépareraient les elkavirs afin de décoller le plus rapidement possible.
Les trois hommes s'aventurèrent donc en direction du palais. Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte, deux gardes, surpris, les arrêtèrent. Mais il suffit que Baldavik leur susurre une parole à l'oreille et ils les laissèrent passer. Mieux que ça : ils les conduisirent dans une petite pièce où ils trouvèrent des habits de servants. Changés, ils se fondaient parfaitement dans la foule faussement souriante des esclaves – nul mot ne leur allait mieux que celui-ci – de la reine. Ils interceptèrent une servante qui portait un plateau de thé. Encore une fois, Baldavik fit des merveilles et récupéra le plateau dans ses mains. Il déposa quelques baies dans la théière et ils se dirigèrent vers les appartements de la souveraine.
La porte était entrouverte. Yan annonça :
- Votre thé, Votre Majesté !
- Entrez et déposez ça là, que diantre ! Vous voilà bien ramollis aujourd'hui ! Voulez-vous goutez la saveur de la lame sur votre peau de nourrisson ?
- N... Non, Votre Majesté.
Yan servait le thé, Baldavik y déposait le sucre, et Coris ne savait que faire. Il ne savait point qu'elle était sa mère et pourtant le visage de cette femme lui semblait si familier, si proche ! Il resta donc en retrait en attendant de voir si la plante faisait effet.
Au bout de cinq minutes, la tête de la reine commença à dodeliner légèrement : elle s'étourdissait. Son corps se déplia longuement dans son fauteuil et elle ouvrit la bouche, comme pour absorber le sommeil qui ne demandait qu'à entrer en elle. Alors que l'endormissement était si proche de l'envelopper, elle releva soudain la tête et ancra son regard dans les pupilles de Coris. Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur. Lorsque celui-ci avait dit qu'elle était bien trop égocentrique pour reconnaître ses serviteurs, il avait raison, sans aucun doute. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'elle le reconnaîtrait, lui. Elle avait beau être la plus horrible des gouverneures, le lien entre elle et son fils ne s'était jamais vraiment rompu.
« M... Mon fils...Mon muet de fils... Stitace...je...je...je...suis ta m...mère. »
Incapable d'aller plus loin, elle s'endormit.
Sur le coup, Coris crut que les fruits de Bégoya la faisaient délirer. Stitace ? Qu'est-ce que c'était que ce nom là ? Ils s'éclipsèrent et rassemblèrent tous les hommes et femmes du palais. Ils rejoignirent le reste de leur troupe, et tous ensemble, montèrent dans les elkavirs. Ils auraient du être un peu serrés, mais ces engins étaient plus grands à l'intérieur qu'en apparence. Pendant tout le trajet, Coris ressassa encore et encore les paroles de la reine. Mais lorsqu'ils arrivèrent dans les terres d'Olyroa, il fut bien trop époustouflé par cette nature luxuriante et cette beauté apparente pour continuer à y penser.
Dès qu'ils sortirent de leurs navires, on organisa au royaume une fête magnifique en leur honneur, qui dura plusieurs jours. Les anciens habitants de Statiss étaient au comble de leur bonheur, se trouvaient des passions insoupçonnés, goûtaient à l'allégresse des relations humaines.
Lorsque les festivités touchèrent à leur fin, tout le monde se mobilisa afin de construire des logis aux nouveaux venus. Grâce à leurs outils des plus efficaces, cela ne dura guère plus d'une semaine.
Quant à Yan et Coris, ils se marièrent un jour venteux tout juste comme il faut pour que ça vienne doucement caresser le visage, sous l'œil attendri de tous.
Ils vécurent heureux, très heureux, mais n'eurent point beaucoup d'enfants. Seulement une fille, une fille un peu rebelle et maline, une fille avide de connaissance, une fille dont la passion est de raconter des histoires, une fille qui aime le vent et découvrir la vie. Une fille qui, aujourd'hui, vous conte maladroitement l'histoire de ces deux adorables papas.
Texte écrit pour le concours 24 plumes de PtiteRenarde que j'ai rejoins comme binôme de -PIANISSIM0TS- ! Le thème était donc Contes/Classiques, c'est certes pas hyper original et très inspiré de nombreux contes mais c'est un peu fait exprès, bref.
Sinon PtiteRenarde ce n'est pas la version finale, parce que j'ai une idée qui me plait mieux que celle-là que j'aime assez peu mais je ne suis pas sûre d'avoir le temps de l'écrire donc voilà. Mais si je choisis celle-là j'essayerais quand même de peaufiner !
Bonne journée, soirée, vie ( et boune anné les zens ) !
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