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B9. Tentative d'évasion

Point de vue de Bucky

Le temps que je réagisse, les portes se sont déjà refermées. Je jure en frappant contre la paroi de l'ascenseur. Je suis tenté de revenir en arrière pour ne pas repartir sans elle, mais elle a raison. Je dois mettre notre fils à l'abri avant de revenir la chercher.

Il ne faut pas que son sacrifice soit inutile.

« Je veux maman...

— Ta maman est extraordinaire, bonhomme. Je ne vais pas la laisser là-dedans, je te le promets. »

Je retire mon gant et passe mon pouce sous ses yeux pour essuyer ses larmes avant d'embrasser son front.

« C'est bientôt fini. Plus personne ne te fera de mal. »

L'ascenseur interrompt sa montée et les portes s'ouvrent deux étages trop tôt. Trois hommes font irruption dans l'habitacle. Je m'empresse de les désarmer et expédie l'un d'entre eux à l'extérieur avant que les portes se referment.

Je tiens fermement mon fils contre moi, le protégeant d'un bras et me battant de l'autre. La peur de le blesser ralenti ma réactivité et mes mouvements, mais je parviens à en assommer un.

« Pu... » s'exclame une voix dans mon dos.

Je jette un regard par-dessus mon épaule et découvre un spectacle pour le moins inattendu. Mon petit garçon maintient à distance l'assaillant restant, les deux mains sur le visage de ce dernier. Deux de ses doigts se sont glissés dans un trou de nez et deux autres dans un œil, tandis que son autre main agrippe sa bouche. Le pauvre homme essaie de lui faire lâcher prise, sans succès.

« Arrête, méchant ! crie-t-il de sa voix enfantine.

— Toi, arrête ! se plaint laborieusement le mafieux.

— Je vais prendre le relais, bonhomme. Merci. »

J'attrape l'homme par le col et le plaque contre la paroi.

« Sérieux, c'est quoi ce gosse ? grogne-t-il en russe, massant sa mâchoire.

— Mon fils. » réponds-je non sans une pointe de fierté avant de l'envoyer rejoindre son collègue au sol.

Je décale leurs corps inconscients du bout du pied, veillant à les garder hors de la vue de mon petit garçon.

« Je me demande bien comment je vais raconter ça à ta mère, dis-je en ébouriffant ses cheveux. Bien joué, bonhomme. »

Son courage m'impressionne. Je ne suis pas étonné qu'il ait donné du fil à retordre aux hommes de Sharon. J'espère seulement qu'il ne reproduira pas ces prouesses sur sa mère et moi lorsqu'il désapprouvera son heure de bain ou de coucher.

Arrivés au dernier étage, je trouve l'accès au toit. Je lève les yeux au ciel en apercevant les cadavres laissés sans l'ombre d'un doute par Zemo sur son passage. Un rapide état des lieux des alentours me permet d'étudier les issues possibles. Les options sont limitées. Avec mon bébé dans les bras, il m'est impossible de sauter sans réfléchir.

Je fais volte face en sentant une ombre se poser derrière moi. Un oiseau géant et étoilé vient d'atterrir.

« Sam !

— J'étais justement en train de venir te chercher. Comment t'as fait ?

— Crois-le ou non, Zemo nous a aidé. Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit, mais il était méconnaissable.

— Il est pas en prison lui ? Et où est...

— Elle est encore à l'intérieur. Elle s'est sacrifiée pour lui, pour nous. Cette femme est incroyable, mais bigrement têtue.

— Ça lui ressemble, en effet, soupire-t-il en passant une main sur son visage.

— Sharon...

— Je sais. Elle est revenue et nous a sortis sa comédie, mais j'ai senti que quelque chose ne tournait pas rond. J'ignore encore depuis quand elle joue un double jeu et pourquoi elle les a rejoint, mais elle va...

— Elle ne les a pas rejoints, elle les a embauché. C'est elle qui commande tout. Le Power Broker, c'est elle. »

Ses yeux s'agrandissent alors qu'il assimile l'information.

« J'arrive pas à y croire. On lui a obtenu l'amnistie, tout ça pour qu'elle continue ses activités criminelles et qu'elle s'en prenne à ta famille ?

— Tu ne sais pas à quel point je meurs d'envie d'en débattre avec toi, mais on devrait y aller avant qu'il y en ai d'autres qui débarquent. »

Je confie son filleul à Sam et le laisse prendre la voie des airs tandis que j'escalade la façade. Je les rejoins sans trop d'encombres de l'autre côté du mur d'enceinte puis nous nous rendons au complexe. La nuit promet d'être longue.

Après un compte-rendu et un récit des derniers évènements, Sam et moi en arrivons à la même conclusion : il est inutile et inconsidéré de tenter d'intervenir par nous-même. Il nous faut des renforts.

« Je m'occupe de contacter les autres, déclare Sam. Tu devrais en profiter pour aller te reposer un peu, je te préviendrai quand ils seront là.

— Tu es sûr ?

— Prends exemple sur ce p'tit gars. »

Je jette un coup d'œil à mon fils qui sommeille sur mon épaule. Je n'ai pas pu me résoudre à le lâcher. Ce n'est pas comme s'il m'aurait laissé le poser de toute façon.

Je vais m'asseoir dans un canapé et cale ma tête sur le dossier. Je fixe le plafond sans me résoudre à fermer les yeux. Comment pourrais-je m'accorder un instant de repos alors qu'elle est encore là-bas, seule, livrée aux mains de Sharon et de ses sbires ?

Un sentiment trop familier de culpabilité menace de ressurgir. Je balaye ce vieux compagnon en posant mon regard sur mon petit garçon. Malgré ses traits détendus et son sommeil qui paraît paisible, sa main reste agrippée à mon col. Je l'enveloppe de mes bras, posant ma main sur sa tête pour qu'il se sente en sécurité. Sans que je m'en aperçoive, ma respiration se cale sur la sienne.

« Euh, Buck ? T'as de la visite. » entends-je vaguement la voix de Sam.

Je lève la tête vers lui et m'aperçois que je me suis légèrement assoupi. Les silhouettes en contre jour deviennent plus nettes à mesure que mes yeux s'ajustent. Des lances ?

Génial, les Dora Milaje.

Je doute qu'elles soient venues offrir leur aide ou qu'il s'agisse d'une visite de courtoisie. Je rajuste ma position en prenant soin de ne pas réveiller mon fils.

« Content de te voir, Ayo.

— Zemo s'est évadé. Encore.

— Ne me regarde pas comme ça, j'ai rien à voir avec ça, cette fois. Enfin, pas vraiment.

— Qu'est-ce que tu sais ?

— J'ai bien une idée d'où le trouver. Il se pourrait que nos intérêts se rejoignent, sur ce coup. Vous n'avez pas ramené Black Panther avec vous, je suppose ? »

Ce n'est pas parce que Zemo a épargné la vie de ma famille dans un élan de bonté que je dois le couvrir. Il reste un terroriste dont la place est en prison.

« Ça y est, tout le monde est arrivé, nous informe Sam.

— Parfait, on va pouvoir commencer. Mesdames. »

Je me relève et les invite à passer devant moi, non sans écoper d'un regard noir de la part d'Ayo. Nous suivons Sam jusqu'à une nouvelle salle de réunion. Je m'étonne qu'il ait choisi la plus spacieuse, jusqu'à ce que le brouhaha qui s'en émane parvienne à mes oreilles.

Je marque une pause sur le pas de la porte. Il y a bien plus de monde que je ne m'y attendais.

« Qui on a ?

— En plus de Hawkeye, Ant-man et la Guêpe qui ont récupéré d'hier, on a Hawkeye junior, Cassandra Lang, Thor qui est venu avec sa gosse et sa pote Valkyrie, Daredevil et Luke Cage, Hulk qui est venu lui aussi avec son gosse et sa cousine (c'est la grande verte à côté de la fenêtre qui flirt avec Daredevil), Peter Quill et Rocket son raton laveur (ils nous ont dit d'excuser les autres anciens gardiens qui sont quelque part dans l'espace), Kamala Khan et Monica Rambeau (des genre d'élèves de Captain Marvel si j'ai bien compris) et Spiderman. Ah, et Fury et Maria Hill préparent une équipe qu'ils nous enverront sur place. Si tu penses pouvoir convaincre tes amies du Wakanda de se joindre à nous, ça complètera l'équipe.

— Wow. Tous ces gens-là ? Mais pourquoi...

— On se serre les coudes entre héros. Faut dire qu'ils sont plusieurs à avoir ramené leurs potes et leur famille.

— J'espère qu'ils ne vont pas s'ennuyer.

— T'inquiète, je pense qu'il y en aura pour tout le monde. J'ai aussi demandé à Pepper et Happy s'ils étaient ok pour un peu de babysitting.

— Si ça ne tenait qu'à moi, je ne le lâcherai pas un instant. Mais quel genre de père je serais si je l'amenais au combat ?

— Parle pour Thor, Bruce et Tic-tac. Tu verras quand il sera ado si tu arrives à l'en empêcher.

— Vu ses exploits dans l'ascenseur, je crains qu'il n'attende pas jusque-là. Je peux pas dire que j'ai hâte. C'est déjà tellement difficile à garder en vie, il faut en plus qu'ils nous compliquent encore plus la tâche eux-mêmes. »

Sam rit doucement et me tape l'épaule avant d'entrer. Je franchis la porte à sa suite, ressentant un sursaut d'espoir en parcourant cette assemblée insolite. Le silence se fait et Sam me laisse commencer.

« Merci à tous d'être venus. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Bucky Barnes, un vieil ami du Capitaine Steve Rogers. Si nous avons besoin de vous aujourd'hui, ce n'est pas pour une simple mission de sauvetage. L'enjeu est bien plus important car le Power Broker est impliqué. Elle a enlevé ma femme et mon fils dans le but de recréer le sérum de super-soldat et de le vendre au plus offrant. C'est non seulement notre chance de la coincer, mais aussi d'arrêter les autres criminels qui pourraient se trouver sur les lieux.

— Tu as dit elle ? » relève Clint.

Mon fils s'éveille sur mon épaule et se met à gigoter. Je suis déjà épaté qu'il ait dormi jusqu'ici ; il devait vraiment être épuisé. Ses yeux désormais grands ouverts, il inspecte la salle, resserrant sa prise sur mon bras en constatant le nombre de personnes présentes. Je fais signe à Sam de continuer pendant que je le berce doucement.

« Il s'agirait de Sharon Carter, ancienne agente du Shield travaillant actuellement pour la CIA. On ne connaît pas pour l'instant l'étendue de sa trahison, mais elle devra répondre de ses actes. »

Des murmures et des éclats de voix indignés font échos aux révélations de Sam.

« Nous aurons donc affaire non seulement à ses hommes mais aussi aux mafieux russes qu'elle a embauchés. Il se pourrait également que certains de nos vieux ennemis se trouvent aussi sur place. Si nous pouvons anticiper les méthodes des russes grâce à ceux d'entre vous qui les ont déjà affrontés, nous ne disposons d'aucune estimation précise du nombre d'hommes employés par Sharon et de leur mode de fonctionnement. »

Un cri de protestation interrompt Sam, attirant toute l'attention sur le petit garçon qui se tortille entre mes bras. Ce dernier a manifestement retrouvé toute son énergie et désire maintenant se dégourdir les jambes.

« Désolé, m'excusé-je en n'ayant d'autre choix que de le libérer.

— Elle ne doit pas nous échapper. » conclut Sam avec un sourire en coin.

Une rumeur d'approbation parcourt la salle. Surveillant d'un œil mon petit garçon qui part gambader dans la pièce, je reprends la parole et termine d'expliquer l'ensemble du plan et des détails techniques.

Lorsque nous avons fini, je le retrouve en train d'attendrir un groupe de jeunes filles.

« Aww, il est trop mignon. Vous avez vu ses yeux ?

— C'est les mêmes que son père, ils sont trop beaux !

— Tu veux prendre ma main ? Aïe, mon doigt ! C'est qu'il a de la force ! »

Je reçois un coup de coude de Sam.

« En voilà un qui sait s'y prendre pour charmer les demoiselles. Je me demande de qui il tient ça. » me glisse-t-il avec un clin d'œil.

Je hausse les épaules et m'avance pour le récupérer avant qu'il blesse l'une de nos jeunes héroïnes.

« On dirait qu'il est l'heure de changer ta couche, bonhomme. Mesdemoiselles.

— Vous saviez que les papas pouvaient être à ce point séduisant ? » murmure l'une d'elles à ses amies alors que je m'éloigne.

Fichue ouïe surdéveloppée. La confidence n'a pas non plus échappé à Sam, en discussion avec Thor juste à côté du groupe. Il ne manque pas de se marrer en voyant mon expression. Un "je te l'avais dit" se dessine sur ses lèvres.

Une fois changé et débarbouillé, je confie mon fils à Pepper et Happy, non sans un pincement au cœur. J'ai confiance en eux, évidemment, mais l'éloigner de moi ne me coûte pas moins. La séparation semble tout aussi difficile pour lui. J'aurais peut-être dû conseiller à Pepper de porter son armure.

Un dernier bisous et un dernier câlin plus tard, je rejoins Sam qui dirige l'embarcation de tout ce beau monde dans les vaisseaux.

« Merci, Sam, lâché-je en posant une main sur son épaule. Steve serait fier de toi.

— Tout comme il serait fier de toi.

— Au fait, garde-ça pour toi pour l'instant, mais je vais être papa pour la deuxième fois. »

Il n'a pas le temps de réagir que je monte à mon tour dans l'un des engins prêts à décoller. Je le vois secouer la tête tandis qu'il grimpe sur la rampe du second vaisseau.

À peine ai-je pris place à bord qu'un raton laveur qui m'est familier vient s'asseoir à côté de moi.

« Salut vieux. Je t'ai jamais remercié pour le bras.

— Alors c'était toi ? Tu as une idée de la galère que ça a été pour le remplacer après que tu l'aies volé ?

— Je m'en fiche. C'était un super cadeau de Noël. »

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