Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

B2. Déplaisante détention

Point de vue de Mme Barnes

La journée avait bien commencé, marquée par cette excitation propre aux jours où le retour de Bucky est imminent. Même si cette mission était de courte durée, je m'étais habituée à l'avoir tout le temps à la maison. J'avais presque oublié le goût de cette attente.

J'allais préparer le repas lorsqu'on a sonné. J'espère d'ailleurs que j'ai bien refermé le réfrigérateur. Tout s'est passé si vite. Je n'ai pas eu le temps de me défendre, et pourtant ils n'étaient pas nombreux. J'aurais facilement pu appliquer ces séances d'entraînement que j'ai tant demandé à Bucky avant qu'il me les accorde enfin, pour au final ne plus pouvoir s'en passer. Il ignorait à ce moment-là le potentiel de passion que pouvaient réveiller quelques mouvements et contacts sur un tapis de sport.

À présent, mon petit garçon d'à peine deux ans sanglote dans mes bras. Même s'il n'a pas compris tout ce qu'il se passe, il est effrayé par la brutalité de ce changement dans la routine de sa journée. Ces nouveaux lieux, ces nouvelles têtes, ces cris et ces gestes brusques ne font habituellement pas partie de son quotidien. Je n'ai même pas pu emporter son doudou. Dans la précipitation, ils ne m'ont laissé prendre rien d'autre qu'un sac à langer à moitié rempli.

« Ne t'en fais pas mon cœur, tout va bien se passer. On va rester un peu ici, et papa va venir nous chercher. Regarde, on a une chambre et à manger. C'est comme lorsque l'on est parti en vacances tous les trois. »

Je le berce tendrement pour le réconforter. Lorsque sa respiration se calme et qu'il s'endort enfin, je resserre mon étreinte. Il faut que je sois forte pour lui. J'ai beau être rongée par l'inquiétude, je veux à tout prix le préserver de la violence et de la cruauté. Il n'est pas responsable de la vie qu'ont choisi ses parents et son innocence ne doit pas en pâtir. Nos ravisseurs me considèrent probablement comme une femme inofensive et sans défense ; ils ignorent que je suis prête à tout pour protéger mon fils.

Surtout cet homme, le fanfaron moustachu qui a récupéré mon téléphone. Il n'est pas très impressionnant comparé au dernier trafiquant européen qui m'avait kidnappé. Ses tentatives d'intimidation n'ont pas eu beaucoup d'effet sur moi. En revanche, les gros baraqués à l'accent russe qui l'accompagnent sont une dissuasion bien plus efficace.

J'ai beau avoir confiance en mon mari et garder espoir, l'environnement reste hostile. Les hommes de main du moustachu nous traitent étonnamment bien pour les circonstances, mais leur compagnie n'est pas pour autant agréable. Certains parlent trop tandis que d'autres se contentent de me regarder d'une manière qui déplairait encore plus à Bucky qu'elle ne me déplait.

Je ne saurais dire où nous avons atterri. Du peu que j'ai pu en voir, notre prison est à mi-chemin entre un hôtel désaffecté et un bunker sécurisé. Peu importe. Le lieu pourrait être encore bien plus glauque et inconfortable, je m'en moque. Le plus important, c'est que nous soyons ensemble.

Bien sûr, je suis tentée d'essayer de m'échapper. Sauf que ce serait prendre trop de risques pour mon fils. De toute façon, je suis persuadée qu'à l'heure qu'il est Bucky nous a déjà retrouvé et qu'il est en chemin pour nous sauver. Tel que je le connais, il doit s'en vouloir comme jamais. Mais ce n'est pas mon cas. Je l'ai choisi lui et les risques que comportait sa vie.

« Maman. »

Dans mes bras, mon bébé me scrute de ses yeux grands ouverts. Les mêmes yeux que son père. D'un bleu et d'une profondeur dans lesquels je ne peux que me perdre.

« Je t'aime mon cœur. Tu peux te rendormir, maman veille sur toi.

— Papa, prononce-t-il de sa petite voix endormie.

— Il sera bientôt là, soufflé-je doucement. On rentrera à la maison, et tu pourras lui donner le dessin que tu as fait pour lui. Ça lui fera très plaisir. Tu pourras lui racont... »

La porte s'ouvre, nous faisant sursauter tous les deux.

« Madame Barnes. » me salue le moustachu.

Je me contente de le fusiller du regard, tentant de lui transmettre tout mon mépris sans avoir besoin de prononcer un mot. Il faut dire que j'ai été à la meilleure des écoles, avec Bucky.

« Je tenais à m'assurer que votre séjour se déroule pour le mieux. »

Sa voix fait tressaillir le petit corps qui se blottit un peu plus contre moi.

« Quel hôte prévenant vous faites, raillé-je amèrement. Mais nous n'allons pas rester.

— C'est tout moi. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas. Je me ferai un plaisir de vous l'apporter en personne.

— Un Beretta fera l'affaire, réponds-je en réprimant une grimace face au sourire qui naît sur son visage.

— Que ferait donc une arme entre des mains si délicates ? »

Je lui rends son sourire et veille à couvrir les oreilles de mon fils.

« Je me ferai un plaisir de vous montrer ce dont sont capables ces mains si délicates.

— Je vous en prie. Tout le plaisir sera pour moi. »

Mes dents se serrent de rage et de dégoût. Son expression n'en devient que plus satisfaite.

« Chef, il est là, signale l'un de ses hommes sur le pas de la porte.

— Vous m'excuserez, un autre invité attend de profiter de mes talents d'hôtes. »

Il tourne les talons et ses hommes referment la porte derrière lui sans aucune douceur. Mes méninges fonctionnent à plein régime. Qui est ce mystérieux visiteur ? Dois-je bénir son arrivée ou la redouter ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro