Le vrombissement d'une voiture et le crissement des pneus.
Une odeur nauséabonde, parfois couverte par celle, artificielle, d'un jet qui s'échappe.
Des bouches qui s'ouvrent et se referment dans un perpétuel brouhaha, pourtant si silencieux à mes yeux.
Des rugosités et aspérités qui me laissent sans voix par leur propagation.
Des gens qui se croisent et se recroisent sans se chercher ni se connaître, par la pensée.

Où donc m'a-t-on abandonné ?
Je peine à comprendre ces insanités...

Et si ces êtres parviennent à y traîner leurs vies
Je me dois de prospérer dans ce fouillis.

Ainsi, je parviendrais à me hisser, même avec peine
Dans cet autre monde où les ruralités deviennent vaines...

Où les manières peuvent passer de douces à viles,
Dans un lieu, étrange ! Qu'on appelle...

La ville.