Chapitre 24 : Brise et rêve
- Vous voulez parler de... de la Brise ?
Chapitre 24
- De la quoi ?
- La Brise, répondit le barman, Mr. Johannsen, en se penchant pour réparer le verre brisé en le tapotant de sa baguette. La Brise est une ombre noire qu'on aperçoit dans les nuages d'orage depuis presque un siècle maintenant ; elle provoque des éclairs destructeurs sur son passage.
Alizée échangea un regard avec Will, qui avait aussitôt hoché la tête. La description de Mr. Johannsen correspondait mot pour mot à Frank ; cette « Brise » ne pouvait être que lui ! Elle lui demanda s'il pouvait leur donner des informations sur la Brise et il sembla un peu inquiet de voir ces cinq adolescents lui demander comment aller voir une créature dont il ignorait tout. Le barman, nerveux, leur répondit simplement qu'ils n'avaient qu'à aller faire des recherches à la bibliothèque municipale de Wildwind.
Tous les cinq le remercièrent et sortirent dans la rue centrale. Ils furent stupéfaits d'y voir une paire de Détraqueurs flottant au milieu de l'allée vide : une femme qui balayait le paillasson de sa maison dut claquer la porte en voyant l'une des deux créatures s'approcher d'elle. Le soir était tombé depuis plusieurs heures et le froid horripilant s'était saisi de la ville, augmenté par l'aura maléfique des bêtes sombres vêtus de voiles noirs et déchirés.
- Alors, souffla Will. On invoque nos Patronus ou... ?
Alizée aurait beaucoup aimé voir enfin son beau loup argenté au poil soyeux apparaître à ses côtés pour combattre les créatures de l'ombre, diffusant sa rassurante et chaude lumière autour de lui, mais elle savait que ce n'était pas une bonne idée.
- Non, coupa-t-elle, les lèvres bleuies par la température ambiante. Royle sait exactement quels sont nos Patronus à Kathy, Kenric et moi – il les a vus au Ministère. Si les Détraqueurs les voient, il le préviendront et non seulement il saura où nous trouver, mais il aura aussi une idée du lieu où se trouve la Brise.
- Alors on laisse tomber la bibliothèque et on essaye de soutirer des informations au barman ? proposa Teddy en adressant un regard mauvais aux Détraqueurs qui s'approchaient déjà d'eux dans un râle.
- Je peux essayer de lire dans ses pensées, proposa Kenric.
- Qu'est-ce qu'on a dit ? PAS de lecture de pensées ! s'exclama Kathy en lui donnant une tape sur l'épaule. Venez, on retourne à la taverne ou ces créatures vont s'en prendre à nous.
Alizée s'empressa d'ouvrir la porte du bar pour y pénétrer et ses amis lui emboîtèrent le pas : mais ils eurent beau demander des informations à Mr. Johannsen de toutes les façons possibles, il persistait à ignorer leurs questions. Il leur dit que la bibliothèque avait sans doute, de toute façon, fermé vu qu'il était minuit passé et qu'il fallait qu'ils aillent se coucher ou il allait fermer la taverne.
Will demanda les horaires de la bibliothèque municipale de Wildwind et le barman lui annonça qu'elle ouvrait à neuf heures le lendemain. Tous les cinq allèrent donc se coucher et ils entrèrent chacun dans leur chambre tandis que les deux filles discutaient un moment de tout et de rien avant d'enfin s'endormir vers deux heures après avoir prit une douche et avoir enfilé leurs pyjamas.
Alizée fut réveillée le lendemain par un horrible cauchemar.
Zéphyr, Annie, Klyr, Hunter et Karl, ainsi que deux sorciers qui hurlaient, accrochés à une botte rapiécée, étaient postés au beau milieu d'une place de New York, entourés par une centaine de Détraqueurs et d'hommes et de femmes armés de baguettes qui les attendaient. L'un des disciples de Royle se détacha du groupe et s'avança vers les sept sorciers pris au piège avant de lancer d'une voix froide et sarcastique ;
- Qu'avons-nous là ? Zéphyr Feliann, le traître à son sang, Annabeth Fantasy, le loup-garou... (Klyr se tendit à ces mots) Crissian, le sang-mêlé ! Et qui voilà ? Oh, c'est vous qu'on cherchait. Karlenir Samleer-Merkee et son petit-frère... Alors, on recherche ses parents ?
Karl se tendit et le foudroya du regard tandis que Hunter se mettait à pleurer, oppressé par la présence de tous ces Détraqueurs à l'aura maléfique. Un tigre des neiges, un loup, un corbeau et un coyote argentés se matérialisèrent dans les airs lorsqu'ils prononcèrent la formule ; Hunter regarda le corbeau d'argent qui diffusait une douce chaleur et poussa un petit cri ravi, séchant aussitôt ses larmes.
- Comment nous avez-vous retrouvé ? demanda Zéphyr.
- Ah, Feliann, Feliann, fit l'homme en riant. Vous croyiez vraiment passer inaperçus ici ? On a suivi votre progression et il a été facile de trouver l'endroit où allait apparaître votre Portoloin...
- Laissez au moins partir ces deux sorciers ! demanda Annie d'une petite voix en montrant les inconnus. Ils n'ont rien demandé à personne.
- J'ai mieux, répondit le disciple de Royle. On vous laisse tous partir. Tous sauf Feliann et Karlenir Merkee. Mais vous nous laissez les emmener sans opposer de résistance...
- Vous rêvez ! s'écria Klyr, furieux. On reste ensemble !
- On doit s'entre-protéger. Et puis pourquoi avez-vous besoin de nous ?
L'homme transperça Karl du regard et eut un sourire mauvais.
- Karlenir, tu n'as pas envie de voir ton vieil ami ? Il a très envie de te parler... ça fait tellement longtemps que vous ne vous êtes pas vus...
Cette fois, Karl resta un long moment immobile, les lèvres entrouvertes, en jetant des coups d'œil inquiets à ses amis. Il semblait très stressé.
- Oh ! Tu ne leur as pas dit où est retenu ton ami ?
- Taisez-vous !
- Très bien. Si vous ne voulez pas nous suivre, vous allez tous les sept perdre votre âme... Dites adieu au monde, petits rebelles insignifiants... Attaquez !
Les Détraqueurs s'avancèrent vers eux et furent aussitôt repoussés par les Patronus. Mais ils ne pourraient pas lutter bien longtemps... Ils allaient sans aucun doute mourir dans l'attaque, ou bien perdre leur âme... Zéphyr tourna son regard bleu nuit vers Alizée, qui se réveilla en sursauts.
- Non !
Alizée hurla en sautant sur ses pieds et Kathy poussa un cri en se redressant dans son lit, pâle comme une morte. Toutes deux brandirent leurs baguettes qu'elles gardaient dans la poche de leurs pyjamas et les pointèrent vers la porte.
- Que se passe-t-il ? balbutia Kathy.
- C'est Zéphyr ! Il est en danger ! Il va mourir ! Il faut... Il faut le sauver !
Elle se détendit et se rallongea en remontant ses couvertures sous son menton, tandis que son amie la regardait avec un air interloqué. Avait-elle bien compris ce qu'elle disait ? Pourquoi se recoucher ? Il fallait l'aider, voler à son secours !
- Calme-toi, c'était juste un cauchemar, souffla Kathy en refermant les yeux.
- Quoi ? Mais non ! C'est vrai ! Il est à New York ! Il est en danger ! Et Karl aussi !
- Écoute, tu dormais, d'accord ? C'était un mauvais rêve. J'en fais plein aussi.
- Tu ne comprends pas ! s'époumona Alizée. Il n'y a plus de temps, il faut se dépêcher, ils vont le tuer...
Comme elle continuait de la regarder avec un air compatissant en essayant de la calmer, elle éclata.
- Ce n'était pas un rêve ! C'était vrai ! Ce n'est pas la première fois. Zéphyr et moi, on a rêvé des mois plus tôt qu'il allait m'arriver quelque chose après la mort d'Albe. C'était un rêve prémonitoire, il faut le sauver ou ils vont tous mourir !
Kathy était blême. Elle la regarda un moment avec la bouche entrouverte et Alizée commença franchement à s'énerver. Peut-être Karl et Zéphyr étaient-ils vraiment en train de mourir à l'instant, peut-être qu'ils avaient déjà perdu leur âme ! Ils perdaient un temps précieux !
- Très bien, fit Kathy. Ce rêve que tu as fait. Que vous avez fait tous les deux. Il ne s'est réalisé en vrai qu'un mois plus tard, d'accord ? Alors ce n'est probablement pas encore arrivé dans la vraie vie !
Alizée resta un instant sans voix. Son amie avait raison. La magizoomage de Gryffondor marcha à grands pas vers la fenêtre voilée par des rideaux à fleurs et écarta ceux-ci : c'était l'aube.
- Ce que j'ai vu s'est déroulé à midi. On a encore un peu de temps.
- Qui te dit que c'est aujourd'hui ?
- Qui te dit que c'est pas aujourd'hui ?
Cette fois, elle ne trouva rien à répondre à ça.
- Très bien. Je vais chercher les autres.
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Plusieurs choses à vous dire aujourd'hui!
Déjà, vous vous rendez compte qu'aujourd'hui, le 1er septembre 2017 à 11h précises, le Poudlard Express est parti, et qu'il a emmené Albus Severus Potter pour sa première année ainsi que Ted, Victoire, Rose, Hugo, Lily et James? Vous vous rendez compte qu'il y a un peu plus de quarante minutes a retenti dans la tête de Harry la phrase "tout était bien" tandis que des milliards de Potterheads s'apercevaient que Harry Potter, les livres, était fini?
VOUS VOUS RENDEZ COMPTE???
Moi j'étais en train de hurler et de danser sur fond de musique d'Harry Potter (---> Hedwige's thème) et je vais passer la journée déguisée avec une cravate rouge et or, une cape de sorcière et une baguette magique. YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!
AUJOURD'HUI EST UN GRAND JOUUUUUUUUUUUR !
Voilà, sinon, je vous remercie pour tout, votes etc., et svp continuez à commenter ça me fait trooooop plaisir !
Merci mes Nargoles !
Bises,
Hermy
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