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Chapitre 5 : Le vent tourne

Chapitre 5

Durant la semaine suivante, Alizée fit des efforts pour éviter Zéphyr, de peur de se blesser elle-même en le voyant, si beau et inaccessible ; de toute façon, elle savait pertinemment qu'elle n'avait aucune chance avec lui. Elle ne voulait pas retourner le couteau dans la plaie, en l'occurrence la plaie que faisait Zéphyr dans son cœur... Elle prit soin de prendre d'autres couloirs que ceux qu'il prenait, de décliner ses invitations à s'asseoir à côté de lui à la Grande Salle ou en cours, de l'ignorer superbement dans le parc envahi par la tiédeur du printemps...

Cela la faisait souffrir, mais moins que de le voir près d'elle. Elle fit aussi bien attention à s'asseoir avec Albe et Klyr, non seulement parce qu'ils étaient sympas, mais aussi parce qu'ils semblaient cacher un lourd secret à propos de leur venue à Poudlard... Elle les observa avec soin, alla à la bibliothèque avec eux, Annie, Kathy et Kenric, Gwenn étant en permanence le nez plongé dans les livres pour réviser les examens de fin d'année.

Un jour, malgré le soin qu'elle apportait à lui tourner le dos, Zéphyr la coinça dans un couloir désert et elle se sentit chavirer de bonheur... et de crainte, aussi. Elle ne voulait pas lui parler, voir ses magnifiques yeux brillants ne faisait que la détruire un peu plus, parce qu'elle avait beau être amoureuse de lui, il était trop loin d'elle moralement pour pouvoir ne serait-ce qu'envisager une quelconque liaison entre eux... Elle rêvait de lui comme une gamine amoureuse et stupide, et elle s'en voulait d'à chaque fois qu'elle le voyait soupirer.

- Alors, dit-il calmement. Je peux te parler ?

- C'est-à-dire que j'ai un cours de... d'Histoire de la...

- Ça peut attendre. Pourquoi tu m'évites ?

- Je ne t'évite pas.

- Ha, ha, ha, lança-t-il en un rire ironique. On ne s'est pas adressés un mot depuis plus d'une semaine !

- Qu'est-ce-que ça peut faire ? répliqua Alizée, plus agressivement qu'elle ne l'avait souhaité.

- Comment ça ?

Elle serra les poings. Mais il était stupide ? Il ne comprenait donc pas ? Tous les jours, tous les jours, elle voyait des gamines gloussantes se repasser du gloss en minaudant face à lui, employant tous leurs charmes de séduction pourtant minimes, alors qu'elle, elle l'aimait vraiment, elle ne voulait pas juste qu'il la remarque parce que c'était un mec beau et populaire. Non, elle, elle voulait vraiment qu'il l'apprécie ! Elle n'était pas prête à le laisser tomber à l'instant où quelqu'un de plus populaire pointerait le bout de son nez !

- Je sais que tu as plein de filles qui te courent après. Pourquoi tu prendrais la peine de me parler ? Je sais que je n'ai rien d'intéressant, je sais que tu as d'autres choses plus intéressantes à faire... JE SAIS tout ça. Mais alors pourquoi... Pourquoi tu me parles ?

Elle était sur le point de pleurer, mais se retenait. Elle ne savait pas pourquoi elle lui en voulait, mais elle lui en voulait, fin de l'histoire. Était-ce parce qu'elle l'aimait ? Parce qu'il ne l'aimait pas ? Parce qu'elle avait tout simplement envie de s'énerver contre quelqu'un ?

- Tu n'es pas inintéressante, répondit le jeune homme avec calme. Et tu es quelqu'un de bien. J'avais juste envie de te connaître. Si ça te dérange, je peux partir !

Il tourna les talons et s'éloigna à petits pas réguliers ; Alizée hésita. Bien sûr qu'elle voulait qu'il parte. Oui, exactement, elle ne voulait pas lui parler, il n'avait pas à venir l'enquiquiner, elle ne le rappellerait pas – pourquoi l'aurait-elle rappelé ? Il n'était qu'un autre Gryffondor populaire et arrogant, elle n'en avait rien à faire de lui, non, elle n'en avait rien à faire de...

- ATTENDS ! s'écria-t-elle en courant après lui.

Il se retourna avec un grand sourire, et elle se donna mentalement des baffes. Quelle idiote, vraiment, à présent, il allait voir qu'elle s'intéressait à lui... il allait comprendre... Ses chaussures claquant sur le sol dallé du couloir, elle s'arrêta, faisant voleter autour d'elle ses cheveux d'ébène, et regarda avec un peu de crainte ce garçon qui lui souriait avec l'air mi-amusé, mi-soulagé. Ils restèrent ainsi, l'un devant l'autre, leurs yeux s'accrochant entre eux, Alizée serrant contre son cœur son livre d'Histoire pour ne pas qu'il entendre son cœur battre la chamade, lui avec un air calme et son petit sourire toujours collé sur le visage. Sans crier gare et sans cesser de sourire, il s'approcha et l'attrapa par la taille avant de la faire tourner au-dessus de lui, les bras tendus. En riant sans pouvoir s'en empêcher, elle sentit sa longue chevelure claquer sur ses joues rouges et elle battit des mains comme pour voler.

- Relâche-moi ! J'ai le tournis ! s'écria-t-elle d'une voix aigüe.

Mais il ne la lâcha pas et elle battit des mains et des jambes, prise d'un incontrôlable fou rire, pour qu'il la repose au sol. Il la déposa finalement avec douceur sur les dalles de pierre, et elle dut se raccrocher à lui pour ne pas tomber.

- Tu veux toujours que je parte ? demanda-t-il, sans cesser de sourire comme pas deux.

- Parfaitement !

- D'accord, princesse, à vos ordres...

Il la lâcha et recula ; complètement déboussolée par tous ces tours sur elle-même, elle laissa échapper un petit cri et il la rattrapa alors qu'elle tombait. Zéphyr essaya de prendre un air sérieux.

- Je te lâche, alors.

- Non ! s'écria-t-elle.

Elle ne put s'empêcher de rire.

- Idiot, tu n'es vraiment qu'un petit prétentieux...

- Un petit prétentieux ? fit-il, l'air surpris, en regardant autour de lui. Où ça ?

Retrouvant sa stabilité, elle lui donna un coup à l'épaule, pouffant toujours, et il fit une grimace.

- Aïeuh ! Je suis pas prétentieux, je suis la modestie incarnée !

- C'est ça, et je suis Merlin. Allez, je dois aller en Histoire, maintenant, je suis vraiment en retard.

- Oh, arrête. Je t'accompagnerais, d'accord ?

- Non, je ne préfère pas, répondit Alizée qui paniquait déjà en imaginant la tête que ferait Kathy.

Elle l'entendait déjà lui hurler dans les oreilles « OH MON DIEU Zéphyr Feliann, Alizée !!! PAR MERLIN ZÉPHYR FELIAAAANN !!! »

- Pourquoi pas ? lança Zéphyr. Je croyais qu'on était amis.

Amis ! Elle secoua la tête. Oui, peut-être que pour lui, ils étaient amis, mais sérieusement... Elle espérait quand même un peu plus.

- Ose me redire ça, et je te jette un sort ! soupira la jeune fille en agitant sa baguette d'un air qu'elle espérait menaçant.

- Qui te dit que tu ne m'en as pas déjà jeté un ? plaisanta-t-il en lui faisant un clin d'œil.

- Pff, répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel, le cœur battant à tout rompre.


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Oh là là les relations AlizéeXZéphyr deviennent intéressantes... ;)

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Hermy

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