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Chapitre 20 : Raven Cottage

Chapitre 20

Alizée arriva à Raven Cottage vers cinq heures. C'était une simple maison, grande, avec un petit élevage de canards qui caquetaient dans le jardin en jetant des coups d'œil réprobateurs à Ambar (Fitz sauta des bras de sa maîtresse pour aller les courser) ; le toit était haut, cachant sans doute un grenier poussiéreux derrière ses fenêtres de verre rondes ; les murs barrés de poutres et peints en blanc, des chaises et une table en fer dans le jardin, un hamac entre deux chênes, la mer au loin, un mini terrain de Quidditch, un débarras dans le jardin et une chaleur terrible.

Elle adora.

À grands pas, elle s'avança vers la porte d'entrée, simple, en bois peint d'une peinture caillée vert d'eau, avec un ensemble de minuscules carreaux de verre peint la surmontant, formant un vitrail simplifié. Elle frappa le heurtoir en forme d'aigle contre la porte, qui s'ouvrit.

- Euh... Bonjour, balbutia Alizée, gênée.

Ce n'était pas Karl mais une haute femme aux yeux et cheveux noirs ; sans doute sa mère, Karllea Samleer. Quoique un tout petit peu moins squelettique que sa sœur, à peine rondelette, elle ressemblait beaucoup à Karellia Samleer-Neigea.

- Oh, Alizée ? s'écria-t-elle en la voyant.

- Euh, oui, je suis venue voir Ka...

Sa tante se jeta sur elle pour la serrer dans ses bras fins, les yeux humides, tout en répétant une infinie litanie de « merci, merci, merci !!! » qui semblaient être un remerciement envers la libération de Karlenir par sa cousine. Gênée, elle répéta dix mille fois « ce n'est rien » avant qu'elle ne daigne la relâcher, pleurant pour de bon, cette fois, mais un grand sourire sur ses lèvres pleines.

- Oh, bien sûr, tu veux voir Karl ! Il est dans sa chambre. KAAARL, mon chouuu ! appela-t-elle.

- Euh, c'est bon ! Je vais le chercher. Je ne voudrais pas déranger, mais...

Elle lui expliqua rapidement qu'elle avait fugué et qu'elle espérait leur hospitalité pour un court laps de temps indéterminé. Karllea l'écouta en hochant la tête, l'air concentré mais ravi, des larmes séchant sur ses joues.

- Donc, tu vas rester ? D'accord, j'en parlerais avec tes parents pour qu'ils ne viennent pas te chercher tant que tu ne le souhaiteras pas. Tu pourras t'installer au grenier, je suis sûre que ça te plaira ! Monte vite voir ton cousin !

- Merci, merci beaucoup, euh... ma tante ?

La Gryffondor ne savait pas trop comment l'appeler.

- Lea, la corrigea la femme. KarlLEA. Donc Lea. Juste Lea. Et tutoie-moi, s'il te plaît !

- D'accord, Lea, merci beaucoup...

Elle grimpa les escaliers tordus et craquant sous ses pas quatre à quatre et arriva dans un long couloir. À une extrémité, la salle de bain et la chambre de Lea et de son mari, qu'elle entendait en train de travailler dans une autre salle qui semblait être son bureau. En bas devaient se trouver la cuisine et la salle à manger ; il y avait un autre escalier qui montait au grenier. Elle se dirigea vers la porte pastel à côté de la salle de bain, sur laquelle étaient fixées, sans doute par magie, les lettres tordues et en bois peint et décoré KARL. Au rebord du L était pendue une chaîne au bout de laquelle se balançait un flacon rempli de bandelettes de soie dorée et de paillettes censé représenter le Felix Felicis ; dessous était écrite la phrase joliment calligraphiée entrez sans frapper. Alizée hésita puis obéit, poussant prudemment la porte pastel.

- Étincelle !!! s'exclama Karl en se jetant sur elle dès son entrée.

En riant, elle répondit à son étreinte.

- Coucou, Felix Felicis !

- Tu vas bien ?

- Grâce à toi, 'sûr que oui ! C'est super gentil de m'accueillir parmi vous !

- Bah, ma mère t'adore sans doute et mon père – Leyler – travaille souvent, alors... répondit-il d'un ton joyeux. Tu vas rester ici longtemps ?

- Je ne sais pas. Un peu.

Il hocha la tête et elle remarqua que ses yeux noir bleuté brillaient et que sa chevelure corbeau était soignée et propre, loin de la négligence dans laquelle les avait plongés Royle. Il avait en plus l'air si heureux... Et aucune cerne n'obscurcissait son beau visage d'ange !

- Je vais t'installer au grenier, ça va te plaire !

Elle le suivit à l'étage, dans une salle surchargée et douillette : trois fois plus petite que sa chambre chez ses parents, elle était bien plus chaleureuse et accueillante. Un lit couvert de légers édredons, un tapis dans presque toute la salle, un petit bureau sur lequel étaient entassées plumes et parchemins usés devant une fenêtre ronde. Rien n'était poussiéreux comme elle l'avait cru. Il y avait un armoire, aussi, et une table de chevet à son beau lit décoré ; de l'autre côté, derrière de flottants rideaux blancs, un petit balcon s'ouvrait sur une autre fenêtre ronde, là où l'on pouvait se réfugier pour lire, emprisonnés dans la douillette bulle de verre intérieure qui donnait pourtant l'impression d'être dehors. Le tout était baigné dans la lueur ardente du crépuscule.

Émerveillée, Alizée lâcha sa valise.

- C'est génial ! annonça-t-elle sincèrement.

- Tant mieux si ça te plaît ! C'est déjà le soir, m'man doit préparer le dîner. Pose tes affaires, installe-toi et viens manger, ça sent super bon !

L'air gourmand, il dévala les escaliers. Elle installa tout son petit bazar dans la chambre puis se dirigea vers la petite salle à manger, où Leyler, Karl et Lea l'attendaient face à un bol de soupe fumante, des miches de pain brut et un petit feuilleté à l'avocat, le tout accompagné d'une cruche de pierre fendue remplie d'eau gelée et de tasses et verres dépareillés. Fascinée par l'aspect aussi rustique que charmeur du cottage, Alizée prit place entre sa tante et son cousin et goûta prudemment la soupe brûlante et eut beau se détruire la langue à cause de la température de l'épaisse mixture, elle eut un soupir de contentement en sentant le goût de tomate et de basilic de la soupe. Elle plongea son pain dans le bol puis entreprit de finir la soupe avec une grande cuiller impressionnante ; ils discutèrent de tout et de rien, et elle se resservit trois fois de la soupe à la tomate et du feuilleté délicieux. Chez elle, c'était souvent petit plat strict de poulet-petits pois avec du vin pour les adultes et de l'eau amère pour elle. Là, c'était totalement différent.

Alizée se surprit à se sentir chez elle.

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