Cela fait maintenant deux mois que le paternel de la fillette blonde est parti surveiller les alentours du village des Foths contre les intrus.

Chaque année, de nouveaux gardes sont désignés pour assurer l'accès au village. Éloigner les humains est leur principale mission. Évidemment, les risques ne sont en aucun cas inexistants.

La jeune métamorphe d'onze années joue tranquillement dans les bois avec son ami, un métamorphe loup, à touche-touche.

Fanny idolatre les yeux rouges de son ami. La blonde pense qu'ils ressemblent à deux brillants rubis. Elle aimerait tellement en posséder de pareils.

Par ailleurs, elle trouve la couleur de la chevelure du loup étrange. Sa mère a bien insisté que l'on évoquait cette couleur par le groupe de mot "sel et poivre". Mais la petite renarde continue de le décrire "brun grisé". D'autant plus que ceux-ci sont bouclés, Fanny aime cela.

Le loup de Youenn est gris avec des reflets noirs. Basique, me direz-vous.

Un simple humain aurait simplement vu un loup poursuivant un renard tandis que les métamorphes, eux, voient deux enfants s'amusant à se courir après.

Les jeunes s'amusaient quand la mère de Fanny les interrompus.

"- Fanny ! Reviens à la maison ! Un homme souhaiterait nous parler !

- J'arrive maman !"

L'enfant formule un "au revoir" à destination de son ami et rejoint sa mère.

Fanny découvrit un vieillard d'une soixantaine d'années dans le salon. Une fois la petite famille installée dans le canapé, le vieillard commença à prononcer quelques mots.

"- C'est à propos de l'homme de cette famille."

À peine ces paroles prononcées, le visage du vieillard devient grave. Aussitôt, la mère de famille s'inquiète.

"- Que lui est-il arrivé ? Ce n'est pas trop grave ? S'alarme t-elle.

- J'aimerais grandement acquiescer vos dires madame mais je ne peux point.

- Que voulez-vous dire ?"

La mère de famille resserre ses quatre enfants contre elle, craignant le pire. Le vieillard ne pût s'empêcher d'effectuer une mine désolée.

"- Malheureusement, il a fait ses valises pour l'au-delà. Se désole le vieillard.

- Quoi !? S'affole la femme.

- Il nous a quitté hier, au crépuscule..."

La femme ne pût retenir ses larmes, ainsi que Fanny comprenant ce que cela signifiait. Seules les triplés ne comprenais pas.

"- Avant de rendre ses derniers souffles, il m'a confié de vous dire que vous étiez les princesses de sa vie et de vous porter cette lettre."

Le vieillard tend son bras vers la triste femme qui accepte ce cadeau. Elle déchire l'enveloppe, récolte la feuille de papier et la déplie, non sans larmoyer. La mère entama la lecture de ce bout de papier.

" Mes chères princesses,

Si vous avez entre vos douces mains cette lettre, c'est que je suis parti retrouver mes aïeules.

Cela me déchire le coeur de vous savoir si chagrinées alors que je ne puisse rien faire afin de vous consoler.

Dorénavant, je veillerais sur vous depuis les cieux, surveillant le moindre de vos gestes. Je serais votre ange gardien.

Sachez que je vous aimais jusqu'à ma rencontre avec la faucheuse. Prenez bien soin de vous les uns les autres.

[...]

Votre homme qui vous aimera toujours. "

Si le pourquoi ainsi que le comment de la mort du métamorphe renard, père de Fanny, n'ont pas été évoqués, ce n'est sûrement pas par hasard...

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Merci de votre lecture et à bientôt !

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