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Chapitre 50

Je grimpe dans le bus de couleur verte. Celui-ci est assez bien rempli. Je repère une place de libre et vais m'y installer. L'argent que j'ai gagné me sers au moins à quelque chose.

Je me demande comment font Youenn et Edwige pour se rendre au lycée. Peut être que j'aurais pus les inviter à prendre le bus en ma compagnie, mais je ne les ai pas vu ce matin.

Mais comment vont-ils réagir en me voyant ?

Je pose mon sac de cours sur le siège à ma droite et enfile mes écouteurs. Avec l'aide de mon smartphone, je lance une musique.

Dire qu'il y a trois ans je ne connaissais ni le bus, ni le smartphone, ni la musique humaine...

Je sens le moteur s'endormir. En levant les yeux j'aperçois un amas d'adolescent. Dans la logique des choses, il s'agit du lycée.

Je descend du bus puis me dirige vers l'enceinte du lycée. À l'aide de mes souvenirs, je déniche le bureau du proviseur.

J'ai senti plusieurs regards posés sur ma personne.

Je toque à la porte et entre après avoir entendu une permission.

Une femme âgée aux cheveux gris se tient assise à l'unique bureau jonchant dans la pièce.

Tiens, ce n'est plus l'autre homme.

"- Bienvenue, mademoiselle ! Vous devez être Fanny Hope, l'élève transférée il y a deux jours.

- Bonjour, oui c'est bien cela.

- Mmh... Bougonne la proviseure."

Elle fouille dans ses tiroirs et en tire un épais dossier. Elle m'explique que c'est mon dossier scolaire.

"- Donc je vais vous intégrer en classe de première ES d. Tenez mademoiselle, ceci contient votre emploi du temps, le règlement du groupe scolaire ainsi que ses explications. Dit-elle en me tendant une pochette que je garde en main. Laissez-moi vous accompagner à votre classe."

J'acquiesce en guise de réponse puis la laisse quitter la pièce en première.

Je la suis à travers les couloirs. Tout est identique, mur et sol.

"- Hé ! Vous ! Pourquoi n'êtes-vous pas en cours ?! S'exclame la proviseure.

- Hein ?! Oh... Euh... Soupire une voix masculine."

Curieuse, je monte sur la pointe des pieds pour regarder à quoi ressemblent les délinquants, chose que je ne pus faire car les adolescents ont déjà disparus.

"- Ah... Ces agaçants petits garnements. Lâche la directrice."

Elle reprends sa promenade à travers les murs gris, je la suis.

Soudain, elle toque à une porte. Sans attendre, elle ouvre cette dernière.

"- Mais quel est l'idiot qui ose inter-. Ah ! C'est voix madame la directrice. Entendis-je.

- Toujours aussi accueillant à ce que je vous, monsieur Bouldenair. Ricane la directrice, suivie de plusieurs rires. Bref, je vous apporte une nouvelle élève. Elle nous vient tout droit des montagnes ! Annonce-t-elle."

Tout droit des montagnes ?!

Mais qu'est-ce que c'est que cet accueil ?! Ah...

Je m'avance doucement dans la salle en fixant la directrice afin de ne pas croiser le regard des autres.

"- Elle se nomme Fanny Hope et est âgée de dix-huit ans. Accueillez-la bien, camarades ! Je vous la laisse. Dit-elle avant de quitter la salle."

Je me tourne lentement vers les élèves. Certains me fixent tandis que d'autres dessinent sur leurs affaires où encore dorment.

"- Vas donc t'asseoir, Fanny. Me conseille le professeur Bouldenair."

J'acquiesce et scrute la salle. J'ai trois choix possibles : soit au troisième rang à côté d'un monsieur "j'en ai rien à faire", soit au premier rang entre la fenêtre et une fille me regardant méchamment et ayant posé sont sac sur la chaise voisine, ou soit au fond, au rang du milieu à côté d'un paresseux avachis sur sa table.

Je crois que je vais opter pour la dernière proposition.

Je vais donc m'installer à cette table. Mais, en quel cours sommes-nous ?

D'après l'emploi du temps, monsieur Bouldenair enseigne l'histoire géographie. Quatre heures par semaine. Ça promet d'être long.

Bon, je sors mon cahier-classeur réservé pour cette matière.

"- Et si nous demandions la réponse à notre cher énergique Youenn ? Intervient soudainement le professeur avec sadisme."

Youenn ?? Parle-t-il de Youenn Martin ? Mon ami d'enfance ?

Intriguée je décide de suivre le regard de Monsieur Bouldenair. Ce chemin me mène à mon mystérieux voisin. Étrange...

Je continue de fixer cet être dormant quand soudain une chaussure vint atterrir sur son crâne. Le paresseux auparavant endormi se releva à la vitesse de l'éclair.

"- Hein !? Euh.. Oui ! Quoi ?"

C'est Youenn. Mon loup gris.

Pendant qu'il dialogue avec le professeur, je le détaille : sa chevelure est davantage sombre, ses yeux rouge rubis brillent moins et je remarque que sa voix fait davantage homme.

Mon petit YouYou a grandi !

"- Mais tiens, Fanny... Tu non plus ne m'as pas l'air très concentrée. Peux-tu me donner la réponse ? M'embête l'enseignant.

- Excusez-moi mais qu'elle était la question ? Dis-je en reportant mon attention sur Bouldenair.

- Non mais je rêve ! Tu n'écoutais pas mon cours en plus ?! Parce que tu es majeure tu te permets ce genre de chose !? S'énerve le professeur.

- Mais je vous ai simplement demandé de répé-

- Oh ! Et tu oses me répondre en plus !

- Euh... Monsieur, si je puis me permettre elle vous-. S'incruste Youenn.

- Oh ! Tu ne la ramènes pas toi l'imbécile ! D'ailleurs, vous deux, sortez de mon cours ! Sales gamins écervelés ! Non mais quel genre d'éducation avez-vous reçu !? Cris sa voix inssuportable."

C'est moi où ce professeur vient vraiment de s'énerver tout seul ? C'est vraiment incroyable... Il devrait essayer l'émission "la France a un incroyable talent"...

Bref, je ramasse mes affaires puis quitte la salle en compagnie de Youenn. Il est temps de fêter nos retrouvailles !

Une fois la porte fermée, je me retourne pour observer mon ami.

Trois. Deux. Un.

Je lui sauté dessus en criant de joie. Pendant environ cinq minutes.

"- Roh ! C'est pas bientôt fini ce vacarme, là ! Allez donc faire des enfant ailleurs ! Bordel ! Nous interrompt le professeur Bouldenair avant de claquer violemment la porte."

Je rigole légèrement. Ah, mais qu'il est fleur de peau celui-là !

Mon Youyou me demande quand s'est passé mon retour, comment je suis revenu, si je ne regrettais pas ma vie à l'orphelinat, s'il m'avait manqué...

À mon tour, je l'interroge sur sa vie avec sa moitié et je remarque sa morsure. Communément appelée"marque".

Après cette journée de cours, j'irai chez JunHo.

××××××

La sonnerie retentit pour la dernière fois de la journée.

Apparemment, plusieurs métamorphes ont décidés d'entamer leurs études humaines.

Youenn s'est fait énormément de copains et copines. Il m'a l'air populaire dans ce lycée. Sa moitié n'étudie pas les matières humaines. Beaucoup pensent donc qu'il est libre. De ce fait, j'ai déjà eu droit à quelques menaces comme quoi je ne devais pas approcher l'homme de leur vie où encore leur petit caneton. Étrangement, je trouve cela pathétique.

J'ai retrouvé Edwige : elle est maintenant en terminal. J'ai déjeuner avec elle, cette coquine n'a pas manqué de me détailler ses nuits avec son "sexy vieillard beau gosse de Roméo". Gênant.

Malheureusement, comme je m'y attendais, mon JunHo a fini ses années lycéennes. Heureusement que je me rappelle de son adresse.

Bref. Je sors de l'établissement puis salue mes amis. Munis de mes fidèles écouteurs, j'entame la route.

Et si j'appelais un taxi ?

Oh ! En voilà justement un ! Je me démarque puis il vient en ma direction.

"- Bonjour ma p'tite dame ! Où dois-je vous mener ? M'accueille le chauffeur.

- Connaissez-vous le quinze avenue des acacias, monsieur ? S'il vous plaît. Demandai-je.

- Ouais bien sûr ! Montez donc !"

J'obéis à ce vieillard.

Après seize minutes de conversation et de voyage, l'homme me fait enfin partir. Je le paie et me tourne vers la maison de JunHo.

Je sonne.

Rien..

J'allais recommencer quand la porte s'ouvrit.

La personne que je deviné être là grand-mère me souris faiblement puis me fait entrer..

"- JunHo est absent mais tu peux rester l'attendre ici, si tu le souhaite. M'annonce-t-elle.

- Comment savez-vous que je viens voir JunHo ? Demandai-je, intriguée.

- Oh, vous êtes si nombreuses à essayer de venir cueillir son cœur. C'est à présent évident de le deviner.

- Nombreuses ? Posai-je dans le vide.

- Cependant, il n'en ramène qu'une à la fois d'habitude. Pas deux.

- Deux ?!"

En jetant un œil dans le salon, j'aperçois une autre forme dans le salon. Une autre femme.

____________________________________Merci de votre lecture et à bientôt !

J'espère que ce chapitre vous à plus !

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