Point de vue d'Edwige.

Je sentis deux mains attraper mes hanches puis un souffle sur mon oreille.

"- Mon sexy moulin à paroles aurait-il l'obligeance de venir prendre sa douche avec ma personne ? Entendis-je."

Je souris comme à chaque fois qu'il me laisse écouter sa belle voix.

"- Si mon petit vieux viril veut bien m'y emmener, ce sera avec grand plaisir. Souriai-je en me retournant."

Oui, nous avons toujours gardé ces surnoms. Moi, j'aime bien.

Il me sourit en retour, me saisit tel un bon garde bien élevé et m'emmène à la salle de bain.

J'ai emménager avec lui il y a environ cinq mois. Fanny partie depuis maintenant bientôt six mois, plus rien ne me retenait dans cette petite chambre. Seul Roméo venait me rendre visite.

Puis plus personne ne descendait à cet étage. J'étais donc en permanence seule avec Jimin. Mon nounours, rappelons-le.

La maison de mon vieillard est très sympathique : c'est un simple étage accompagné de son jardin en extérieur.

Un salon où un canapé simple ainsi qu'une table basse sont installés, une cuisine servant également de salle à manger, une salle de bain où une douche à l'italienne, un lavabo ainsi qu'une toilette sont disposés et une énorme chambre mesurant au moins quinze mètres carrés constituent l'habitation.

Visiblement, il n'était pas prévu d'accueillir de nouveaux habitants.

Apparemment, les habitants construisent leurs maisons eux-mêmes dans ce village. Je me demande si ses parents l'ont aidé à construire la sienne...

Roméo ôte ses vêtements puis les miens et m'entraîne sous la douche. Et oui, ici je suis traitée comme une reine !

L'eau froide au début me provoque, comme d'habitude, quelques frissons puis elle commence à se réchauffer.

"- À quoi penses-tu ?"

Sa voix me fit sursauter. Je lève la tête vers son visage puis lui réponds :

"- À ta laideur, vieillard. Lançai-je machinalement.

- T'es simplement jalouse de mes fantastiques abdos. Dit-il, narquois.

- Eh ben, il sont tellement fantastique que même moi je ne peux pas les voir. Me moquai-je.

- Tu verras dans quelques temps, tu ne diras plus la même chose. Tente-t-il."

Je lui tires la langue et lui ordonne de me s'abonner, ce qu'il fait avec plaisir. Non je mens, j'ai dû le forcer.

La dernière fois que je suis allée en ville remonte à quatre mois. J'étais allé voir JunHo, apparemment il essayait d'oublier Fanny en accumulant les petites-amies. Mais il est impossible d'oublier son âme sœur.

Fanny m'a donné de ses nouvelles la semaine dernière. Elle a dû retrouver son smartphone enfoui dans son sac.

Ce qu'elle m'a dit ?

JunHo, Youenn, sa famille et moi lui manquons énormément. Il lui est arrivé de faire des crises à cause du manque de son âme sœur. Elle voyage de ville en ville et découvre l'espèce humaine. Lorsque la blonde a découvert que cet espèce utilisaient la monnaie, elle aurait paniquée et aurait mis plusieurs jours à comprendre le fonctionnement.

Pour gagner un minimum d'argent, elle a effectuée plusieurs petits boulots comme baby-sitter malgré le fait qu'elle ne connaisse pas le mode de vie des enfants humains, ou encore jardinière dans un petit parc.

Je me demande comment arrive-t-elle à survivre... Moi je n'aurais pas réussi...

Mais bon, je ne vais pas passer ma vie à m'inquiéter pour elle ! Comme elle me l'a répéter, elle est résistante et a toujours vécu sans monnaie.

Je ne sens plus l'eau couler le long de mon corps. J'allais me retourner mais je sens mon Roméo coller son corps au mien.

Ses mains se glissent​ autour de mon bassin. Sa tête s'installe dans mon cou et je rejette la mienne en arrière.

"- Tu es tellement belle... Souffle-t-il."

Je souffle et souris pour le remercier. Soudain, je sens mon ventre se tordre.

"- J'ai faim. Constatai-je en me décollant de mon amant.

- Tu n'as qu'à cuisiner. Dit-il."

Je grogne et cours m'habiller. Je vais à la cuisine et réfléchi à ce que je pourrai faire...

Des pâtes ? J'en ai déjà mangé hier. De la purée de pomme de terre ? Cela prends trop de temps. De la semoule ? Nous l'avons terminée hier.... De la soupe ? Nous sommes en été.

Ah, je sais ! Je vais faire du riz. Mais, en avons-nous ?

J'ouvre chaque placard. Mais je n'en trouve pas. Je vois un placard en hauteur, je me perche... J'ouvre ce dernier et jette un œil à l'intérieur : il y en a ! J'attrape la boîte et descends de mon perchoir.

J'attrape une casserole, la rempli d'eau puis la dépose sur le feu. Je vois Roméo arriver, il a oublié de se vêtir d'un tee-shirt.

"- Tu as perdu ton tee-shirt en cours de route ?

- Il était sale, je n'allais pas en salir un autre. Tiens, tu fais quoi ?

- Du riz.

- Tu m'en fait aussi ?

- Si tu mets la table.

- Pas de problème, au fait ton eau boue.

- Ah, merci."

Je soupire et ajouté le riz dans l'eau. C'est parti pour dix minutes de cuisson.

Soudain, j'entends quelque chose se briser.

"- Oh, nom d'un chien !"

Je me retourne et trouve mon petit vieux accroupis par terre auprès de débris.

"- C'est pas vrai ! Tu as encore cassé les assiettes ! Soupirai-je.

- Non, ce sont les verres. Me reprends Roméo."

Je soupire et retourne à mon riz.

Je me demande ce que fait Fanny en ce moment. J'espère qu'elle va bien...

Fin du point de vue d'Edwige.

____________________________________Merci de votre lecture et à bientôt !

Désolé, chapitre court...