Chapitre 35
Roméo m'énerve !
Il est tellement goinfre en vérité !
Au moins, Edwige et mes sœurs sont là pour me tenir compagnie.
"Et donc ça ne te dérange pas d'être traité de la sorte ?" Demandai-je à la métamorphe débutante.
Elle m'a déjà raconté ses péripéties avant d'arriver ici. Elle est vraiment douée, pour une nouvelle métamorphe : elle ne s'est pas transformé et a échappé au grand-duc.
"Bah non ! Ils sont très gentils avec moi ! Ils m'ont guéri, soigné, laissé dormir, nourri, caressé et j'en passe ! Mais dis-moi plutôt, tu n'aurais pas un faible pour JunHo ? Depuis tout à l'heure tu n'arrête pas de le regarder !"
"Au moins, tu es tombé sur une bonne famille ! Et peut-être, en fait je sais pas..."
"Moi je suis sûr que lui oui, car c'est la première question qu'il a posé quand mon joli et sexy petit vieux lui as parlé de trois mois..." Pense-t-elle, tout en s'empiffrant du "poulet" dans sa gamelle.
Oui, il nous ont donné des gamelles. C'est très désagréable d'être traité comme un chien !
"Tu idéalise un peu trop Roméo je crois... Tu ne trouve pas, Ed' ?"
Edwige ne me répondit pas et pris l'initiative de me tourner le dos. Ah la gamine !
Je me redresse, m'asseois, penche ma sublime tête sur le côté et couine en sa faveur. Rien. Elle m'ignore la méchante !
Je me lève doucement puis me dandine jusqu'aux pieds de JunHo.
Et telle une acrobate professionelle je saute sur ses cuisses, le faisant sursauter, et m'installe tranquillement.
"- Hé ! Mais ! À ce que je vois, tu me préfère à mon frère maintenant !" Plaisante l'humain me servant de siège.
Maintenant assise sur lui, une idée germa dans ma somptueuse tête : si je suis traitée comme un vulgaire chien de compagnie, autant en être un jusqu'au bout !
Je m'appuie sur sa poitrine, porte mon museau à le hauteur de son visage et le lèche. Je lèche ses joues, son nez et son menton. Je suis malheureusement trop petite pour atteindre son front...
Il rigole. Ah mais s'il savait que derrière cette apparence de mignon petit renard se trouve la femme qu'il recherche de puis trois mois, il rigolerait sûrement un peu moins...
En me rasseyant, j'aperçus Edwige m'imiter avec son "joli et sexy petit vieux". Sauf qu'elle, elle lui lèche même la bouche. Ah la petite coquine...
La grand-mère rit. Elle rit de nos imbécilités. Et elle a bien raison.
"- C'est pas juste ! Moi aussi je veux un renard comme Jounno ! Se plaint le mini JunHo."
"Les filles, je veux bien vous laissez vous amuser cette fois !" Lançai-je à mes trois sœurs.
Soline, Morgan et Bleuenn ne se firent pas prier et grimpèrent ensembles sur le petit frère de mon siège.
Celui-ci s'extasie devant tant d'amour pour lui. Amour entre guillemets, bien entendue. Il nargue son frère d'en avoir davantage que lui ce qui fit également rire celle que la grand-mère appelait "Jeanne".
Je l'allonge sur mon siège bien-aimé et me laisse caresser par ses doigts si délicats.
Je me demande comment se sent Roméo, entre tous ces étrangers pour lui.
Bercée par les papotements entre les humains, j'entreprends de piquer un petit somme...
Une odeur de rose flotte dans l'air. Pieds nus, je cours entre les fleurs. En face de moi, JunHo me rejoins. Lui aussi est pieds nus. Je lui saute dans les bras. Il nous fait tourner. Je rit. Le soleil caresse nos peaux maintenant réunies.
"
- JunHo ! Tu pourrais aidé à débarrassé ! Tu joueras avec ce renard plus tard ! Me dérange une vois féminine.
- Oui, maman..."
Je me sens porté puis reposé sur une surface moelleuse.
Une seconde... C'était un rêve ?! Non !! Pourquoi ?!
D'ailleurs, mon futur mari est parti. Ce qui est très dérangeant.
Je grogne. On m'a dérangé !
Je fait part de mon mécontentement à Edwige :
"Tu as vu ça, Ed' ? À cause de cette sorcière je ne dors plus sur les jambe de mon futur mari ! Elle m'a dérangé alors que je rêvais de notre future ! D'ailleurs, où es-tu ? Je ne te vois pas ?"
J'effectue quelques tour sur moi-même et quitte le coussin où j'étais précédemment.
J'aperçois mes sœurs blotties dans un coin du canapé mais aucune trace de mon amie.
"Futur mari ? Et après on dit que moi j'idéalise mon amoureux officiel ? Ah ah ah ! Tu rêvais de votre mariage ? La naissance de vos futurs enfants ? Sa demande en mariage ?" Se moque Edwige.
C'est horrible la façon dont elle me manque de respect !
Moi qui ai pourtant toujours pris soin d'elle !
"Fanny, nous allons partir. Les autres auraient ré-emménager le village." Me préviens le garde.
Je suis horriblement, doublement déçue.
Maintenant je dois quitter mon futur mari pour un temps encore indéterminé.
La petite famille d'asiatiques revient dans le salon comme si elle savait que l'on s'en allait.
"- Nous allons devoir nous en aller. Préviens une seconde fois le petit-copain d'Edwige.
- Déjà ?! S'étonne la grand-mère."
Je m'approche en couinant des pieds de JunHo et le regarde dans les yeux. Je veux mémoriser chaque parcelle de son visage.
"- Tu es sûr que je ne peux pas la garder ? Propose mon futur mari, une lueur d'espoir luisant dans ses yeux.
- Les renards ne sont pas des animaux de compagnie. Répond froidement le métamorphe."
Je couine et inspire son odeur. Pour pas que je ne l'oublie.
"Fanny, tu viens dans le sac." Dis le garde alors que les autres sont déjà dans le sac évoqué.
"MAINTENANT" S'énerve-t-il.
Je me rapproche de JunHo et lèche son mollet dévoilé afin de mémoriser son goût. Moi, psychopathe ? Absolument pas.
"Fanny... Je vais m'énerver."
Non mais pour qui il se prends à me donner des ordres lui d'abord. Je suis une métamorphe libre à ce que je sache !
"- Fanny ! Hurle Roméo, sous le coup de la colère."
Il a dit mon prénom ! Il n'a pas osé ! Je tourne mes yeux écarquillés en sa direction.
Apparemment si puisqu'il a poser ses mains par-dessus sa bouche.
Je n'eus pas le temps de réagir qu'il m'agrippa par la peau du coup et sorti tel un voleur.
Pourvu que JunHo n'a pas capté ce que Roméo à dit...
Je l'insulte de tous les insultes existants sur terre.
Roméo me fourre dans son sac à dos, sous les regards outrés des passants. Et ils ont de quoi, je vous le dit !
Roméo marche rapidement vers la forêt. Son sac est devenu plus petit depuis qu'Edwige y est entré ! Non... Je rigole, rangez moi ces couteaux !
Si c'est comme cela, je me tais et je ne parle plus.
D'ailleurs, je crois que mes sœurs sont actuellement en train de dormir.
"Les autres ont réintégré le village. Ils ont retirés toutes les bandes jaunes et ont décidés qu'ils placeraient deux fois plus de gardes pour défendre le village. Par conséquent, chaque volontaire sera embauché." Me rapporte le garde qui me porte.
Arrivé à la lisière de la forêt, il nous laisse sortir du sac et nous dégourdir les pattes à condition que l'on reste à ses cotés.
Seule Edwige quitte le sac. Je profite d'être portée sans me fatiguer, moi.
Après vingt minutes de marche, il dépose le sac et nous éjecte, moi et mes sœurs du sac. Nous roulons sur le sol de terre puis nous relevons.
Roméo nous ordonna de nous mettre en ligne puis imita un général de guerre.
"- Soldats, afin de pénétrer dans ce village, vous devez être sous forme humaine ! Les dirigeant de cet endroits veulent vérifier que chaque citoyens revient sur le territoire. Même toi Edwige.
Donc à mon signal... Métamorphosez vous !
Edwige, en première !"
Edwige mis quelques minutes à retrouver sa forme initial. Heureusement, elle avait encore ses habits.
Elle relève la tête et souris à Roméo. La brune s'approche du garde et l'embrasse passionnément. Bien évidemment Roméo répondit au baiser.
Ils se détachèrent enfin puis Roméo repris la parole.
"- Les triplées, à vous !"
Elle reprennent leur forme humaine en parfaite synchronisation. Ma mère apparue soudainement et vint les enlacer en les grondant d'être partis.
"- Fanny, à toi l'honneur !" Fit le garde se prenant pour un général.
Je me transforme vite fait, bien fait, sans bavure.
Soudain, un poids me saute dessus et me fit m'écraser par terre.
Et une voix que je ne connais que trop bien prit la parole :
"- Tu m'as tellement manquée, Fanny !"
____________________________________Merci de votre lecture et à tantôt !
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