Point de vue de JunHo.

"- JunHo dépêche-toi ! Si tu veux vraiment les accompagner, il va falloir par commencer par être à l'heure ! Me rappelle ma mère."

Je lui réponds nonchalante puis quitte le logis. Il est à peine huit heures du matin que déjà ma mère me grogne dessus.

Je marche énergiquement dans le fin brouillard, ne voulant pas raté l'heure du rendez-vous.

Au-dessus de moi le ciel aussi sombre que la veille nous domine de toute sa grandeur.

Déjà quelques véhicules circulent sur les routes et l'odeur de l'essence recouvre la délicate odeur de la nature.

Je m'approche de l'entrée de la forêt et trouve l'attroupement de personnes allant retourné la forêt au peigne fin.

Je cherche du regard une tête qui me serait familière et distingue la silhouette de l'enquêteur avec lequel j'ai eu une courte entrevue il y a trois jours de cela.

Je me rapproche le saluer quand un jeune homme aussi grand que moi vient lui parler.

Celui-ci lui annonce que l'équipe est au complet et que nous pouvons y aller.

L'enquêteur hausse la voix afin de rassembler ses troupes et d'annoncer le début de la fouille.

La quinzaine de personne se met à avancer et suivre le "chef".

Nous sommes accompagné du chant mélodieux des oiseaux ainsi que des grésillements émis par les cigales.

Cela fait au moins trois-quarts d'heure que nous marchons à travers arbres, buissons et insectes.

En ce mois de janvier, le temps est assez froid pour me faire porter ma doudoune.

À chaque bruit, qu'il soit fort ou discret, les personnes m'accompagnant se mettent à fouiller l'endroit d'origine de ce ce dernier. Trouvant bien souvent un lièvre où encore rien du tout.

Une trentième fois, un bruit se fait entendre. Mais en légèrement plus bruyant. Curieux, je me retourne et pour la première depuis le début de l'expédition, ce n'est pas un lièvre, un mulot ou encore un oiseau qui s'échappe du buisson.

Ce sont trois petits renardeaux. De mignon renardeaux presque identiques. Seulement les couleurs de leurs queues diffèrent.

C'est étrange d'en voir autant de si près.

Les enquêteurs et policiers ne prennent pas en considération ces animaux et rengainent leurs petits mais dangereux révolvers.

Nous reprenons notre marche vers le fond de la forêt.

"- Ça alors... Collègues ! Venez voir ! C'est surprenant ! S'exclame une femme s'étant avancé sur le groupe."

Les autres membres s'avancent en vitesse vers la femme ayant crier.

Je pouvais entendre des "oh", des " wow", des "ça alors", des "incroyable" et j'en passe. Intrigué, je zigzague entre les corps, bousculant certains au passage.

Ce que je découvre me surprend énormément. Mon hypothèse n'étais pas si fausse, des personnes ont habitées dans cette forêt. C'est peut-être en cet endroit que mes camarades étaient retenus.

"- Mon commandant, venez voir ! S'affole la femme ayant déjà parler il y a quelques secondes et s'étant enfoncer dans le site."

Le concerné se met à courir vers la voix. Ayant envie d'en savoir plus, je me met à les suivre discrètement.

Je me retrouve donc à traverser ce petit village, carbonisé à certains endroits. Les bâtiments sont encore intacts, je peux reconnaître quelques habitations accompagnées de leurs jardins, un parc improvisé et le chemin est fait de terre.

C'est incroyable qu'une population se soit installé dans cette forêt que nous redoutions tant.

J'arrive derrière le commandant et la femme.

Trois hommes sont couchés sur le sol. Un homme visant la cinquantaine, un allant sûrement sur ses trente ans puis un adolescent comme moi.

"- Je les reconnais : ce sont les trois disparus d'il y a plus d'un an. Deux étaient partis chasser et n'étaient jamais revenus. L'adolescent, lui, n'avait que onze ans quand il avait disparu.

D'après sa mère, il avait fugué de chez lui pour rejoindre ses amis, qui eux, disaient qu'il était parti en courant pendant que les enfants s'aventuraient dans la forêt. Explique l'homme."

La jeune femme rousse acquiesce et l'encourage à continuer tandis que les autres nous rejoignaient.

"- C'est surprenant : il n'ont pas l'air d'avoir été battu ni mal-nourris. Repris ce dernier.

- Ils respirent encore, ils sont simplement endormis. Annonce la rousse après avoir pris le pou des trois hommes.

- Les habitants de ce village n'ont donc pas eu l'envie de les blesser, seulement les retenir. Réfléchit le commandant.

- Mon commandant ! D'après nos analyse, ce village n'est désert que depuis quelques heures. S'exclame un homme quarantenaire, venant d'arriver avec deux autres personnes.

- Ils ont donc étés prévenus de notre arrivée... Murmure le commandant."

Les habitants ont fuit ? Ils ont donc quelques chose à cacher ou à se reprocher...

L'équipe se disperse dans le village pour le fouiller. Moi, je reste en compagnie du considéré commandant avec une autre femme âgée et le jeune homme ayant parlé avec le commandant au début de la fouille.

Soudain, un visage surpris prends place sur le visage de l'homme.

"- Et si les trois disparus inconnus de l'État étaient des habitants de ce village ? Également le dénommé Léon n'est connu de ce dernier il y a seulement deux ans. Seule la fille a été déclaré à l'État ! S'écrie le commandant."

Fanny serai une habitante de ce village ?

Et je l'aurais fait fuir en énonçant mon hypothèse sur le fait qu'elle soit dans la forêt ?

En voulant créer mon bonheur, j'ai créer son malheur ?

Elle se serait enfui, mais où ?

Elle hante tellement mes pensée.  Et c'est à peine si je me souviens du son de sa si belle voix...

"- Youhou ! Junho ? Me ramène sur terre la rousse en agitant sa main droite devant mon visage. Le commandant t'a posé une question !

- Je m'excuse mais pouvez-vous répéter cette question ? Dis-je en m'adressant au commandant.

- Eh bien, je te demandais comment as-tu rencontré ces jeunes gens disparus il y a trois moi ?"

Déjà trois mois que je ne l'ai pas vu...

"- J'ai rencontré Fanny lors d'une escapade en forêt. Elle avait l'air perdue en nous rencontrant : elle se pensait au fond de la forêt, elle ne connaissait pas les chaussures et elle nous a espionné quelques minutes...

- D'accord. Fanny est donc l'adolescente non-déclarée à l'État. Se rappelle l'homme. Et les autres ?

- Youenn et Victor ? Je les ai rencontrer lors d'une balade en ville. Ils se promenaient en compagnie de Fanny.

- C'est noté. Et le dernier ? Je ne me rappelle plus de son prénom.. Léo, je crois.

- Il s'appelle Léon. Je l'ai rencontré lors de ma rentrée en seconde, il venait de redoubler la classe. Expliquai-je.

- Entendu. Nous connaissons déjà l'histoire d'Edwige donc nous n'avons pas besoin de te le mander."

Il finit de noté quelques mots sur son cahier lui servant de bloc-notes puis reprend sa fouille dans quelques bâtiments.

Si Fanny habitait ce village, alors elle n'a jamais été enlevée et en danger...

Je décide de continuer mon expédition dans le bâtiment installé en face de la présumé mairie.

En pénétrant dans ce dernier, la première chose que je vois est un escalier menant au sous-sol. Je décide donc de le prendre.

Le silence règne et seul me grincement du parquet de bois vient le perturber.

Grâce à la lumière qu'offre mon smartphone, je peux voir que l'étage inférieur est un fin et cours couloir parsemé de plusieurs portes.

Je décide de les ouvrir en commençant par le fond.

××××××

J'ouvre une cinquième porte et une fois de plus, c'est une chambre qui se présente à moi. Mais cette dernière est davantage chaleureuse que les autres.

Peut-être serait-ce grâce à l'ours en peluche dominant la pièce ?

Sur le bureau jonchent de nombreuse feuilles. J'en pioche une au hasard. C'est un texte manuscrit.

Il commence par la formule "Mon cher Jimin". Je me demande qui est Jimin... C'est intriguant donc je continue la lecture.

Une fois fini, je pioche une seconde feuille et la lit également. Puis  troisième, et enfin une quatrième. Ce sont toutes des texte commençant par le même groupe nominal.

La majeur partie de ces textes parlent du couple que forment un certain Roméo et l'auteur. Mais également un nom que je connais trop bien est présent : celui de Fanny.

Fin du point de vue de JunHo.

____________________________________Merci de votre lecture et à tantôt !

Chapitre effectivement un peu plus long que la moyenne.