🐖 Chapitre 1
Je remonte à la surface.
J'admire le ciel.
Je replonge.
Cela fait maintenant une heure que je me baigne dans ce lac. Et la fatigue ne se montre toujours pas ! Au départ, je désirais seulement me promener et observer la nature mais la marche m'épuise donc je me suis arrêtée.
J'ai vu ce beau lac et sa couleur bleue transparente. Je n'ai pas pu y résister ce qui fait que actuellement, je me baigne.
Et Dieu que j'aime ça !
Je remonte une énième fois à la surface. J'inspire. J'expire. Je tourne la tête vers la plage improvisée. Bon, je vais sortir de ce plan d'eau.
Je vérifie qu'il n'y a personne et me rhabille. Nom d'un renard rose ailé ! Ce jean est sacrément difficile à enfiler ! Je soupire et je me dirige vers mon village.
J'entends soudainement des voix non loin d'ici. Ce doit juste être des métamorphes qui se promènent. Mais, et si c'était des humains ayant déjoué la fantastique surveillance des métamorphes ? Oh la la ! À quoi je pense moi... Comment auraient-ils pû passer !?
Je fais quelques pas à l'opposé des voix mais ma curiosité devient de plus en plus imposante. Tant pis ! Je vais juste aller les observer et vérifier que ce sont bien des métamorphes.
Je me camoufle dans un buisson touffu afin de les observer... Ces satanées branches torturent ma peau !
Ce sont trois formes humaines féminines et une masculine, adolescents je suppose. Je les observe encore un petit bout de temps. Je remarque soudainement que l'un d'eux a disparu. Pouf ! Volatilisé ! Je continue tout de même de les observé...
Je suis tellement concentrée dans ma mission...
Soudain je sens deux mains sur mes épaules et une voix près de mon oreille.
"- Alors, qui espionne-t-on ? Me chuchote une voix masculine"
Ne faisant pas attention à qui est-ce qui me fait la causette, je réponds naturellement.
"- Des gens suspects, quatre adolescents. Lui chuchotai-je automatiquement.
- Pourquoi dis-tu qu'ils sont suspect ? Murmure-t-il.
-Tout simplement parce que je ne sais pas s'il sont hu... Dis-je en avalant ma dernière syllabe."
Je me décompose en voyant à qui je m'adresse : l'adolescent qui était avec les autres êtres. En constatant ma mine décomposée, celui-ci éclate de rire. Je le fixe longuement d'un air blasé pour qu'il arrête de rire mais cela ne marche pas.
Putain ! Mais ne va-t-il pas se taire ce petit voyou !?
Celui-ci possède les yeux bridés. Original et élégant. Il doit sûrement avoir des origines asiatiques. J'ai lu ça dans un livre, les asiatiques. C'est un brun, extrêmement sombre les cheveux d'ailleurs, aux yeux noirs.
En retournant la tête vers les autres adolescents, je remarque avec surprise que ceux-ci se sont extrêmement rapprochés de mon buisson. Je les regarde tous avec embarras. Les autres se mettent aussitôt à rire.
Mais ne savent-ils que rire ?!
La personne qui avait plein de couleurs sur le visage arrêta de rire et me regarde sérieusement.
Mais pourquoi a-t-elle coloré son visage ? Serait-ce une sorte de camouflage ? Est-il si laid ?
"- Bon, trêve de plaisanterie ! Que faisais-tu dans ce buisson ? Me questionne celle-ci.
- Ah... Euh, Je ramassais des fleurs !"
Merde ! Il faudra que je pense à prendre des cours d'imagination, moi !
La fille blonde se moqua de moi. Y'a de quoi !
"- C'est ça ! Et moi, je cueillais des pommes. Se moqua celle-là. "
Cueillir des pommes ? Je ne suis pas sûre que cela se dise...
Je fixe cette même-fille jusqu'à ce que la colorée se remette à parler.
"- Alors pourquoi nous espionnais-tu ?"
Parce que je suis une espionne !
Non, cette phrase n'a jamais franchi mes lèvres. Et heureusement ! Je vous le dis ! À la place, je panique et donne une réponse incomplète.
"- Erm... Parce que vous êtes... euh..."
Celui qui était venu espionner avec moi pris la généreuse initiative de terminer ma phrase. Quelle bonté ! Mais appelons-le Robert, ce gars...
"- Magnifiques ? On sais, on sais ! Pas la peine de le répéter !
- Ça va ? Tranquille les chevilles ? Rétorquai-je.
- Ne t'inquiète pas ! J'ai les chaussures large. Répondis Robert."
Des chaussures ? Qu'est-ce donc ? Je n'en ai jamais entendu parlé !
Robert me montre ses pieds enveloppé de quelque chose. J'en déduis que ce sont les chaussures.
Ces gens ont sûrement les pieds fragiles !
"- Ah ! Bah tiens, tu n'en as pas toi ! S'étonna Robert.
- Qu'elle remarque utile Robert ! Lui répondis-je.
- Robert ? Aish... Pourquoi m'appelles-tu ainsi ? Annonce celui-ci d'une mine dégoutée.
- Je ne sais pas... J'ai toujours rêvé d'appeler quelqu'un Robert."
Aussitôt, ses amies éclatèrent de rire. Robert riposta :
"- Bon dans ce cas, je vais t'appeler...erm... Ginette. Qu'en penses-tu ?
- J'adore !"
Il me regarde bizarrement avant d'éclater de rire, je fais de même.
La plus petite d'entre-eux me regarde puis prends la parole :
"- Dis-donc, tu es ici depuis combien de temps ? Me demande-t-elle.
- Erm... Je dirais deux trois heures, pourquoi ? Avouai-je.
- Tu es toute seule, tu n'as pas peur qu'un loup arrive et te morde ?"
Ah !
Elle vient de se dénoncer tout seul ! Avec ce comportement, j'en déduis qu'ils ne sont que simples humains.
Je lui souris, pour la remercier du fait qu'elle s'inquiète pour moi puis replonge dans mes pensée.
Donc, je suis avec des humains.
Nom d'un renard rose ailé !
Des humains ! Des êtres potentiellement dangereux. Bon, ceux-là n'ont pas l'air d'être armés. Mais si par malheur ils découvrent ma nature, ils pourraient l'annoncer à leurs semblables. Soit dit, des chasseurs. Bon, bah il va falloir que j'arrête de leur parler, ce sera plus sûr.
Mais, en ce moment, ils doivent être éloignés de leur ville. Il faut que je le leur fasse remarquer. Aller Fanny ! Mets-toi dans la peau d'un humain ! Un humain...
"- Oh non ! Mais que faites-vous aussi loin de la ville ? M'exclamai-je d'un air théâtrale.
- Loin ? Tu rigoles Ginette ? Se moque le Robert.
- La ville est juste-là ! M'explique la plus colorée de la bande."
Elle déplace quelques branches pour justifier son propos et effectivement, il y a la ville.
Et merde...
C'est moi qui ai quitté le territoire !
Je fais semblant de regarder l'heure et m'exclame :
Observez mon immense talent d'acteur !
"- Oh zut ! Déjà cette heure-là ! Il faut à tout prix que je rentre chez moi ! Annoncai-je.
- Mais tu n'as pas de montre ! Rigole la blonde, cassant mon délire.
- Tant pis ! Ça n'est pas un problème !"
Saperlotte ! Je suis découvert ! Je m'enfuis dans la forêt, à l'opposé de la ville.
"- Eh ! Ginette ! La ville ce n'est pas par là ! Cria Robert."
Mais je le sais bien, imbécile !
"- Je sais, je vais juste chercher mes affaires !"
Ils me laissent partir. Heureusement ! Je passe prendre mes affaires au lac et m'enfonce vite dans la forêt, non sans vérifier mes arrières. Après une petite séance suspecte d'observation, je me métamorphose en renard.
Je passe la barrière des gardes et rejoins le village. Vite fait, bien fait !
Ou pas...
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Merci de votre lecture et à bientôt !
Que pensez vous de ce premier chapitre ?
⭐N'hésitez pas à me donner des conseils ainsi que votre avis, positif où non !⭐
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