Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

17 - Jeux cruels

Désolé pour le délais de publication, le temps est passé sans que je m'en aperçoive...  Bref ;). Alors, en exclusivité, un des petits passe temps préféré de Moriarty: faire tourner en bourrique son chasseur préféré...
Merci de me lire! :3

-------------------------------

Ça allait bientôt faire dix minutes qu'une bonne moitié de la classe bavait, les yeux ronds, devant leurs nouvelles prof de français.

Ils ne savaient pas ce qui se passait, en ce moment, entre un prof de maths psychopathe, un prof de sport qui oscillait entre le charmeur et le flippant et une prof de français incroyablement canon, mais ça leur plaisait bien.

La femme se leva et déposa négligemment sur la première table une pile de photocopies, que les élèves se passèrent avec curiosité.

Il y eut un instant de silence.

-Madame, vous ne vous êtes pas trompé ? Demanda un jeune homme qui rougissait jusqu'aux oreilles.

-Je ne fais jamais d'erreur. Nous étudierons Sade, ce trimestre. Un auteur bien trop sous estimé.

À cet instant, la porte de la salle s'ouvrit, et le directeur fit son entrée. Le pauvre avait perdu quelques kilos. Non seulement ses professeurs tombaient malades ou disparaissaient brusquement, mais en plus, ils étaient remplacés par des énergumènes des plus déstabilisants. Il aurait dû écouter sa vocation et devenir fleuriste.

-Vous êtes déjà là ? s'étonna-t-il en voyant la femme assise sur son bureau, ses longues jambes nonchalamment croisées.

-Vous m'avez dit que je commençais aujourd'hui. Je n'ai pas voulu perdre de temps, répondit-elle d'une voix qui donnait à la phrase un drôle de sous-entendu.

-Euh... Oui, bien sûr... Votre conscience professionnelle vous honore...

Et, pour garder un minimum de dignité, il se tourna vers ses élèves et bafouilla :

-Voici votre nouvelle professeure de français, mademoiselle Irène Adler.

*

Dans la cour, les discussions étaient tendues. Le débat consistait à savoir qui, de leur prof de sport à leur prof de français, avait le plus de sex-appeal. Autant dire que les arguments, des deux côtés, allaient fort.

-Regardez ! Intervint soudain Rowenna en tendant le doigt vers l'un des bâtiments.

Aussitôt, toute la bande s'accroupit derrière un mur, dans l'illusion d'être plus discret, et observa Sebastian Moran tenir la porte à Moriarty et Irène Adler.

La porte claqua dans leur dos, les arrachant à la vue de leur peu discret observateurs.

-Je ne sais pas ce qui va se passer là-dedans, commenta quelqu'un, mais va être intense.

La salle des profs étaient vides.

Enfin, lorsque ces trois-là sont arrivés, il y avait bien une dizaine de professeur en train de discuter, mais, comme par magie, ils s'étaient soudain souvenu d'une tâche importante à régler ailleurs. Loin.

Sebastian s'adossa à la porte fermée.

-Mademoiselle Adler, commenta Moriarty en se laissant tomber sur l'un des canapés. Nous avons enfin l'occasion de nous rencontrer.

La femme haussa un sourcil parfaitement bien dessiné.

-Non, vous ne me connaissez pas. Je suis assez discret. Mais je pense que notre collaboration devrait être intéressante. Je m'appelle Moriarty.

Irène pris place en face de son interlocuteur, les jambes croisées, le menton posé sur son poing.

-Je suis entièrement de cet avis, ronronna-t-elle. Reste à savoir si c'est vous qui travaillez avec moi ou moi avec vous.

Le sourire de Moriarty s'étira jusqu'à ses oreilles.

-Et lui ? Demanda la femme en désignant Moran, dans son dos.

-Mon garde du corps, répliqua négligemment le génie du crime.

-Une surveillance rapprochée ne doit pas être si désagréable, plaisanta-t-elle avec un sourire mutin.

-Je ne travaille pour personne, déclara soudain Moriarty.

-Oh, je vois. On entre de suite dans le vif du sujet. Vous ne devez pas être un délicat, vous.

-Tout dépend du sujet, ma chère.

-Le problème, en celui qui nous concerne, c'est que j'ai déjà un employeur. Je n'ai pas pour habitude de casser mes contrats. La réputation, c'est important.

-Ne vous souciez pas de votre employeur. Il sera ravi que je prenne sa place. Les gens ne sont jamais mécontents de mes services. Satisfait ou enterré, telle est ma devise.

-Une devise qui s'applique aussi à moi ?

-Une devise qui s'applique à la terre entière, répliqua Moriarty.

Irène arbora un air songeur.

-C'est une grosse faveur, que vous me demandez là, dit-elle enfin. Il vous faut des arguments plus... persuasifs.

Moriarty eut un demi sourire.

-Pourquoi pas ? Sebastian, sort de la pièce, et garde la porte jusqu'à ce que nous ayons fini la conversation.

Le chasseur ne se posa pas de question. La porte, dans son dos, se referma tout doucement, comme à regret.

Il s'adossa au battant fermé, et croisa les bras. Il savait ce qui allait se passer, à l'intérieur. Il avait beaucoup trop de sensibilité pour ne pas avoir saisit la tension entre ces deux-là. Une tension purement sexuelle, il le savait. Ils étaient simplement intrigués l'un par l'autre.

Il fallait dire qu'ils dégageaient, chacun à leur façon, un magnétisme impressionnant.

Moran essaya de ne pas accorder d'attention aux images qui naissaient dans son esprit.

Comment serait-il, avec elle ? De quels gestes userait-il ? De quels mots ? De quelles positions ?

Il ne devait pas imaginer Lucifer nu. Avec une autre. Il ne devait pas...

Mais peine perdu.

Pour la première fois de son existence, Sebastian était jaloux. Mais pas vaguement, non. Moran ne faisait jamais les choses à moitié. Il était littéralement dévoré par la jalousie, à un point douloureux.

Et il ne pouvait rien faire.

Rien.

Parce que s'il appartenait à Moriarty, Moriarty ne lui appartenait pas. Ne lui appartiendrait jamais. Laisser simplement entendre à Lucifer qu'il aurait un droit sur lui suffirait pour le perdre. Et il préférait mourir que de vivre ça. Il préférait laisser les flammes de la jalousie le consumer douloureusement, accompagné par un doute lancinant. Reviendrait-il vers lui, après ?

Et Sebastian, qui ne pensait jamais au futur, réalisa soudain que toute sa vie avec Moriarty serait ainsi, ballotté d'une douleur à l'autre, sans jamais aucune certitude.

Il lâcha un énorme soupir. Tant pis. Sebastian n'était pas du genre à se plaindre. Il accepta stoïquement la situation, et, pour que ses sentiments ne soient pas trop visibles, constitua sur son visage le masque d'indifférence qu'il utilisait habituellement en mission.

Une heure plus tard, la porte s'ouvrit.

Irène Adler en sortit, tirée à quatre épingle. Elle se retourna, sur le pas de la porte, et lança à l'intérieur :

-Vous me devez une faveur. Un jour, vous recevrez un appel...

Et, sans remarquer Sebastian, elle tourna les talons et quitta le bâtiment.

Le chasseur entra dans la pièce et referma la porte dans son dos.

Moriarty lissait la veste de sa chemise, tranquillement assis dans un fauteuil. Il passa une main dans ses cheveux pour les recoiffer sommairement, et remarqua enfin la présence de Sebastian.

C'était étrange, qu'il lui ait été invisible. C'était comme si la connexion qu'ils avaient créée, au fils de leur collaboration, s'était un instant distendue. Sebastian le remarqua, bien sûr, mais ne fit aucun commentaire. À quoi bon ?

Moriarty en fut bizarrement irrité. Il ne savait pas à quoi il s'était attendu, de la part de son chasseur, mais pas à autant d'indifférence.

-Irène se retire, déclara le génie du crime. Elle nous laisse jouer tranquillement. Oh, et elle a confirmé mes soupçons.

Il sauta sur ses pieds, effectua une petite cabriole et se planta juste sous le nez de Sebastian.

-Ma favorite est en lice ! J'ai nommé Rowenna Crowley ! Nous irons lui rendre une petite visite, ce soir.

Sebastian hocha la tête et tint la porte à Moriarty, avec un timing parfait, comme d'habitude. Ce qui énerva le génie du crime. On avait pas idée d'être parfait tout le temps.

*

N'ayant aucun cour à assurer cette après-midi-là, Lucifer et son garde du corps était assis sur un banc, dans un parc, en train de donner à manger aux pigeons, un big mac à la main.

Ils ne disaient rien.

D'habitude, c'était habituel, entre eux. Ils n'avaient simplement pas tout le temps besoin de parler pour se comprendre. Mais aujourd'hui, Moriarty n'arrivait pas à percer les pensées de son amant, et ça l'exaspérait. En fait, depuis ce matin, Sebastian l'exaspérait tout entier. Il était froid. Pas un froid rancunier, pas un froid boudeur. Une simple indifférence.

-Sebastian, déclara-t-il, tout de go, je crois que je vais devoir me séparer de toi.

Le pauvre chasseur s'étrangla avec son hamburger, et jeta à Moriarty un regard de petit garçon perdu.

Lucifer sourit. Enfin, une réaction ! Il vit successivement passer sur le visage du tueur professionnel la surprise, la confusion, et la douleur.

-Mais... Je... balbutia Moran.

-Tu perds ton célèbre sang-froid, s'amusa cruellement Lucifer.

Sebastian détourna son regard. Soudain sombre, il dévisagea un instant le ciel nuageux. Puis il fourra sa main dans son sac et en sortit un revolver, qu'il déposa entre les mains de Moriarty.

L'autre ouvrit de grands yeux.

-D'accord, dit simplement Sebastian. Tuez-moi.

Moriarty sourit. Non, son chasseur n'avait pas perdu sa capacité à le surprendre.

-Mais vous n'allez pas le faire, n'est-ce pas ? Murmura Sebastian. Ce n'était pas vrai. Juste un jeu.

-Tu n'étais pas drôle, aujourd'hui. J'ai voulu mettre un peu de piment dans notre relation, mon petit Sebastian. Tu m'exaspères.

Ce fut au tour de Moran de lui jeter un regard surpris.

-Tu es trop parfait. Tu pourrais avoir la décence d'être jaloux, même si tu sais que tu n'en as pas le droit.

-Je ne pensais pas que la question vous intéresserait, répondit le chasseur.

Moriarty se pencha sur lui et lui saisit le menton entre deux doigts.

-Tu es jaloux ?

-Je crève de jalousie, murmura Sebastian d'une voix rauque.

-Bon garçon, sourit Moriarty en lui donnant une petite tape sur la joue.

Il lui saisit la main, comme un enfant, et se leva.

-Sebastian, geignit-il, va m'acheter une glace.

-À vos ordres, souffla Moran dans son oreille d'un ton à faire frémir le diable.

Moriarty le regarda s'éloigner, pensif.

Il n'avait pas couché avec Irène Adler. Il en avait eu l'opportunité, mais aucun des deux n'était réellement intéressé. C'était la première fois que Sebastian se trompait à son propos. Mais Lucifer ne comptait pas lui dire la vérité.

Il adorait mener son chasseur par le bout du nez...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro